"Mais très vite, l’ambiance se crispe à la table dominicale. Pour une raison extérieure. Enfin, un élément extérieur ayant des conséquences en interne : une interview du président du MR, Georges-Louis Bouchez, dans le magazine flamand « Humo », médiatisée par « De Morgen ». Entretien dans lequel le libéral se dit certain que Sophie Wilmès sera la Première ministre de cette Vivaldi. Coalition qui, ajoute-t-il, sera « plus à droite » que le projet esquissé lors de la tentative de formation gouvernementale de Paul Magnette et Bart De Wever en juillet. Ledit Paul Magnette qu’il égratigne au passage : « Paul est protéiforme : il adapte son attitude et son discours à son interlocuteur. Ça me dérange depuis le début. »
Sachant qu’un certain silence était attendu des partenaires en cette dernière ligne droite de négociations, l’interview fait son petit effet à la table… Énervement assuré. D’autant que le libéral agace aussi ses partenaires par ses retards, son absence à certains moments alors que les autres ont libéré leur agenda, ainsi que par son activité sur les réseaux sociaux."
"Un problème Bouchez ? Des problèmes plutôt, selon ses partenaires.
Un : son interview à Humo les a énervés.
Deux : « En fait, Bouchez ne veut pas d’accord, il revient systématiquement sur les accords obtenus en groupes de travail entre sherpas, sur la fiscalité, la migration, l’énergie, l’institutionnel. Il dit que ce sont des décisions politiques, donc que c’est à lui de trancher, pas aux sherpas. C’est une manière de dire non, de saboter les discussions. »
Trois : « Il bloque, car ce qu’il veut, c’est élargir le gouvernement actuel en laissant Sophie Wilmès au 16 et en centrant le programme gouvernemental sur le plan de relance. C’est tout. »
Quatre : « Ne possédant pas bien le néerlandais, quand les discussions se passent en néerlandais, les éléments techniques lui échappent et il tient des propos généraux, ce qui ralentit les négociations. »
N’en jetez plus…"
Source Le Soir
Mais quel boulet ...