Je pense que personne ne remet en question que par exemple, emprisonner un type pour avoir exprimé une opinion , c'est de la censure.
Ici on a le cas de l'utilisation d'une plateforme privée, qui amplifie l'audience, pour émettre son opinion ou poster son contenu.
Deux problemes se posent dès lors
1) Responsabilité de la plateforme. Typique streaming live du massacre de christ church ; personne ne criera a la censure qu'on arrète le stream. Pire la boite peut etre tenue responsable de ce contenu (alors qu'elle n'y est pour rien) et on exige d'eux des automates de censures absolument invasifs au quotidien pour que "au cas ou" au prochain félé avec un flingue, le truc censure rapidement.
2) Peut on encore appeler "censure" le fait de limiter l'audience de propos par un processus qui n'aurait pas d'equivalent dans le monde réel : même a gueuler dans un station de métro vous toucherez 200 personnes, pas des dizaines de milliers.
On peut se demander si c'est pas légitime de préventivement limiter l'audience de choses dont on peut raisonnablement penser qu'elles sont litigieuses, et surtout qui "autrement" n'auraient jamais eu une telle audience. C'est en tirant ce concept qu'ils justifient de bannir trump.
Je n'ai pas la réponse aux questions, et c'est pour ca qu'on demande aux gens de voter.
Actuellement en tout cas en europe, il y a une très faible "tolérance a tout", ce qui met une pression énorme sur les hébergeurs, qui préfèrent jetter le bébé avec l'eau du bain et pratiquer une censure préalable drastique.
C'est politiquement voté par des mecs qui ont été élus, donc in fine, c'est les nos représentants qui ont mis ces dispositifs en place... Ca ne nous tombe pas dessus de nulle part.
C'est vraiment ca que je veux souligner ; sans pression politique/judiciaire toutes les plateformes de la terre seraient 100% free speech. Ca l'etait d'ailleurs aux débuts d'internet. C'est la combinaison de l'utilisation des plateformes par un public familial (qui exige qu'on expurge les tétons) et du terrorisme (qui prosélyte partout ou il peut) qui a mené a une pression judiciaire et des états sur les plateformes.
Si on me demande mon avis je pense que fondamentalement le problème c'est pas le free speech, c'est l'impunité. Si on solutionne ce problème je ne vois pas d'obstacle majeur au free speech - pour peu donc qu'on tombe a bras raccourcis et rapidement sur tout ceux qui violent les lois ( harcèlement, etc )
Après même cette simple logique a des limites ; les lois de où ? De celui qui poste ? De clui qui lit ? Et on en revient vite à la censure préventive du "potentiellement litigieux" (du pdv de celui qui lit).
Et si tu réfléchis 15 minutes au problème tu finis par te rendre compte que l'utilisation d'une plateforme qui amplifie les propos, a l'international, d'un usage super rapide et quasi anonyme, ca n'a pas de solution dans le monde réel.
Si un crétin poste des insultes contre toi sur twitter depuis son transat à marbella ; soit c'est procédure internationale BE-ES avec des commission rogatoires et patata qui prendra deux ans minimum (et ca sera plutot un classement vertical pour de simple insultes), soit c'est "censure préventive extra légale" par la plateforme elle même. Le désequilibre fondamental en cas d'abus ; c'est de chercher des solutions "real life" à un problème né dans le virtuel.
TL- DR : je déteste les tldr, t'as qu'a lire
Ici on a le cas de l'utilisation d'une plateforme privée, qui amplifie l'audience, pour émettre son opinion ou poster son contenu.
Deux problemes se posent dès lors
1) Responsabilité de la plateforme. Typique streaming live du massacre de christ church ; personne ne criera a la censure qu'on arrète le stream. Pire la boite peut etre tenue responsable de ce contenu (alors qu'elle n'y est pour rien) et on exige d'eux des automates de censures absolument invasifs au quotidien pour que "au cas ou" au prochain félé avec un flingue, le truc censure rapidement.
2) Peut on encore appeler "censure" le fait de limiter l'audience de propos par un processus qui n'aurait pas d'equivalent dans le monde réel : même a gueuler dans un station de métro vous toucherez 200 personnes, pas des dizaines de milliers.
On peut se demander si c'est pas légitime de préventivement limiter l'audience de choses dont on peut raisonnablement penser qu'elles sont litigieuses, et surtout qui "autrement" n'auraient jamais eu une telle audience. C'est en tirant ce concept qu'ils justifient de bannir trump.
Je n'ai pas la réponse aux questions, et c'est pour ca qu'on demande aux gens de voter.
Actuellement en tout cas en europe, il y a une très faible "tolérance a tout", ce qui met une pression énorme sur les hébergeurs, qui préfèrent jetter le bébé avec l'eau du bain et pratiquer une censure préalable drastique.
C'est politiquement voté par des mecs qui ont été élus, donc in fine, c'est les nos représentants qui ont mis ces dispositifs en place... Ca ne nous tombe pas dessus de nulle part.
C'est vraiment ca que je veux souligner ; sans pression politique/judiciaire toutes les plateformes de la terre seraient 100% free speech. Ca l'etait d'ailleurs aux débuts d'internet. C'est la combinaison de l'utilisation des plateformes par un public familial (qui exige qu'on expurge les tétons) et du terrorisme (qui prosélyte partout ou il peut) qui a mené a une pression judiciaire et des états sur les plateformes.
Si on me demande mon avis je pense que fondamentalement le problème c'est pas le free speech, c'est l'impunité. Si on solutionne ce problème je ne vois pas d'obstacle majeur au free speech - pour peu donc qu'on tombe a bras raccourcis et rapidement sur tout ceux qui violent les lois ( harcèlement, etc )
Après même cette simple logique a des limites ; les lois de où ? De celui qui poste ? De clui qui lit ? Et on en revient vite à la censure préventive du "potentiellement litigieux" (du pdv de celui qui lit).
Et si tu réfléchis 15 minutes au problème tu finis par te rendre compte que l'utilisation d'une plateforme qui amplifie les propos, a l'international, d'un usage super rapide et quasi anonyme, ca n'a pas de solution dans le monde réel.
Si un crétin poste des insultes contre toi sur twitter depuis son transat à marbella ; soit c'est procédure internationale BE-ES avec des commission rogatoires et patata qui prendra deux ans minimum (et ca sera plutot un classement vertical pour de simple insultes), soit c'est "censure préventive extra légale" par la plateforme elle même. Le désequilibre fondamental en cas d'abus ; c'est de chercher des solutions "real life" à un problème né dans le virtuel.
TL- DR : je déteste les tldr, t'as qu'a lire
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