Emeutes à Matonge / Ixelles / BXL

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N'est pas ouverte pour d'autres réponses.

Ugo

Drink or Die
Et si on engage une femme noire incompétente en IT on a droit à un article dans la DH ? :D
 
1er
OP
A

anon2545

ex membre
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Les réactions: Ugo

YogiBear

Jean Michel Ersatz
T'as raison, c'est pas pcq elles ne bossent pas assez durs, c'est parce que ça ne les intéresse pas.

Si on veut parler de la représentation des femmes dans l'IT, par exemple, faut aller chercher plus loin que le sexisme à l'embauche et aller voir le taux d'inscription dans les études d'IT. Et là, on se rendra compte qu'il y a corrélation.
J'ai pas de chiffres, mais ça doit pouvoir se retrouver assez facilement, mais durant mon passage à l'école, c'était pas en pourcentage qu'on comptait les filles en info, mais sur les doigts de la main.
Et tu dois pouvoir en faire autant avec les hommes en étude de psycho.
Mais à ce niveau là, tu ne penses pas que ça se joue déjà plus jeune, quand on range les jeunes filles plus dans le littéraire, le social, et les mecs dans le scientifique ?

Il y avait eu une étude là-dessus qui montrait justement que les parents et le personnel enseignant vont (de manière consciente ou non) trouver des points d'accroche aux enfants en fonction de leur sexe et les pousser vers ceux-ci.
 
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Les réactions: THiBOo

k o D

Elite
Mais à ce niveau là, tu ne penses pas que ça se joue déjà plus jeune, quand on range les jeunes filles plus dans le littéraire, le social, et les mecs dans le scientifique ?

Il y avait eu une étude là-dessus qui montrait justement que les parents et le personnel enseignant vont (de manière consciente ou non) trouver des points d'accroche aux enfants en fonction de leur sexe et les pousser vers ceux-ci.
Ça c'est totalement possible en effet.
 

THiBOo

Elite
Mais à ce niveau là, tu ne penses pas que ça se joue déjà plus jeune, quand on range les jeunes filles plus dans le littéraire, le social, et les mecs dans le scientifique ?

Il y avait eu une étude là-dessus qui montrait justement que les parents et le personnel enseignant vont (de manière consciente ou non) trouver des points d'accroche aux enfants en fonction de leur sexe et les pousser vers ceux-ci.
Evidemment que si, et ça ne se règlera que par l'éducation.
On peut en parler sur un autre sujet pcq ce sujet m'intéresse énormément étant papa d'une petite fille. Et oui, tu as un nombre de biais impressionnant et de facto, une pré-détermination de certains traits de personnalité.
 

Durango

Six-Roses Jack
J'ai pas de chiffres, mais ça doit pouvoir se retrouver assez facilement, mais durant mon passage à l'école, c'était pas en pourcentage qu'on comptait les filles en info, mais sur les doigts de la main.
Et tu dois pouvoir en faire autant avec les hommes en étude de psycho.
Et c'est bien là ou il y a le plus de travail à faire.

Plutôt que de forcer des quotas qui aboutirons à une embauche qui sera dans certains cas préjudiciable à tout le monde, le plus intéressant est sans doute de travailler sur ce genre de problème de gatekeeping. Combattre les stéréotype, encourager des vocations, promouvoir certains secteurs.

En d'autre terme, et c'est ce qui était relevé par toi-même ou Le Lensois: Ouvrer pour s'assurer que les opportunités soit égale et non forcément l'équité dans le résultat final.

Ce n'est effectivement pas un coup de baguette magique, mais ça me parait plus constructif que de forcer un quota, surtout dans certains secteurs.
 

Jean Mourad

Le sniper
Les mecs, arrêtez vos conneries.
 

Durango

Six-Roses Jack
Mais à ce niveau là, tu ne penses pas que ça se joue déjà plus jeune, quand on range les jeunes filles plus dans le littéraire, le social, et les mecs dans le scientifique ?

Il y avait eu une étude là-dessus qui montrait justement que les parents et le personnel enseignant vont (de manière consciente ou non) trouver des points d'accroche aux enfants en fonction de leur sexe et les pousser vers ceux-ci.
Tout à fait. C'est sans doutes une des raisons qui explique des "carences" dans certains secteurs (femmes en ingé ou math, homme en infirmier ou sage-femme), sans compter qu'outre décourager l'accès aux études, ces stéréotype alimente la discrimination dans la population.

Ma compagne est infirmière et sage-femme, et le nombre de fois ou elle est me dis que des plannings ont du être changés parce que des patients refusent d'être traités par des hommes sous prétexte que "c'est pas un métier pour eux, ils sont probablement moins bons", c'est affolant. Et je ne dis absolument pas ça pour montrer la gente masculine en victime, c'est juste l'exemple que j'ai à la maison. Je suis certains que ça arrive aux femmes -et probablement même plus souvent qu'aux hommes- dans pleins d'autre métiers: Ingénierie, IT, etc. Ce sont probablement des domaines assez stigmatisant car vu comme typiquement "masculin" pour des raisons probablement historiques et idiotes.
 

oli

Banhammer
Staff
Vivement les nouvelles excuse de K@v
 

oli

Banhammer
Staff
Après le "Je termine mon jardin"
 

Squall89

Fait ses tartines en 4 tranches
Et c'est bien là ou il y a le plus de travail à faire.

Plutôt que de forcer des quotas qui aboutirons à une embauche qui sera dans certains cas préjudiciable à tout le monde, le plus intéressant est sans doute de travailler sur ce genre de problème de gatekeeping. Combattre les stéréotype, encourager des vocations, promouvoir certains secteurs.

En d'autre terme, et c'est ce qui était relevé par toi-même ou Le Lensois: Ouvrer pour s'assurer que les opportunités soit égale et non forcément l'équité dans le résultat final.

Ce n'est effectivement pas un coup de baguette magique, mais ça me parait plus constructif que de forcer un quota, surtout dans certains secteurs.

+1, c'est déjà un axe d'action bien plus intelligent et "juste" selon moi.

Aussi, je dirai que malheureusement, ce sera progressif. Pour reprendre l'histoire de ta compagne, c'est illusoire de penser que les vieilles personnes de nos jours puissent facilement changer d'avis sur des a priori qu'ils ont depuis 60-80 ans. Ce travail c'est au cours des générations qu'il va s'installer. Progressivement, les gens vont voir qu'en fait, un homme sage-femme/infirmier, "bha ca va en fait, il gère". Et la génération qui sera encore un peu plus ouverte, etc...

Le "gros soucis", c'est que cette approche prends du temps. Mais c'est inévitable si on veut durablement changer les mentalités et par rétablir une équité artificielle qui va, en retour, générer une forme de méfiance/contestation populaire risquant de nuire au travail de tolérance réalisé depuis des années...
 
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