Et vous votre voiture ? Part2

max03

Elite
Mon petit doigt me dit que d'ici 4-5 ans une voiture électrique coutera la même chose qu'une thermique à l'achat, en consommation, en taxes et déductibilité.

Là les gens sont encore en mode comme s'ils avaient investi de l'argent dans un truc qui va leur faire faire des économies.
La roadmap pour la déductibilité des voitures en Belgique est déjà connue : pour les thermiques (PHEV inclus), dégressivité de la déduction maximale pour atteindre 0% au 1/1/2028.
Pour les VE, la dégressivité démarre en 2027 et s’arrêtera en 2031, avec une déduction de 67,5%.

L’écart ne va donc faire que grandir pour les professionnels. D’autant plus que, comme le dit @Liandoran, les prix des thermiques se rapprochent de ceux des VE (l’inverse n’étant malheureusement pas vrai)
 

Gregoire

〰 🌞 〰
La roadmap pour la déductibilité des voitures en Belgique est déjà connue : pour les thermiques (PHEV inclus), dégressivité de la déduction maximale pour atteindre 0% au 1/1/2028.
Pour les VE, la dégressivité démarre en 2027 et s’arrêtera en 2031, avec une déduction de 67,5%.

L’écart ne va donc faire que grandir pour les professionnels. D’autant plus que, comme le dit @Liandoran, les prix des thermiques se rapprochent de ceux des VE (l’inverse n’étant malheureusement pas vrai)
Merci pr les données! Vu le prix de l'électricité ATM & à venir, je me demande comment les gouvernements vont combler le manque des accises ? Car encore augmenter le prix de l'électricité ça ne sera que peu viable sans des aides, une taxe au km parcouru avec relevé annuel ?

En tout cas je ne regrette pas d'avoir choisi le LPG (4.7-6 eur/100 km), même si j'étais parti sur la Ioniq5 au départ, la gestion chez Hyundai a été chaotique et indigne pour le prix du véhicule :oops: Vu ce qui a suivi ensuite chez les autres constructeurs ... C'est que ça devait pas se faire, un signe :p
 

EINST

⭐⭐⭐⭐⭐
Merci pr les données! Vu le prix de l'électricité ATM & à venir, je me demande comment les gouvernements vont combler le manque des accises ? Car encore augmenter le prix de l'électricité ça ne sera que peu viable sans des aides, une taxe au km parcouru avec relevé annuel ?

En tout cas je ne regrette pas d'avoir choisi le LPG (4.7-6 eur/100 km), même si j'étais parti sur la Ioniq5 au départ, la gestion chez Hyundai a été chaotique et indigne pour le prix du véhicule :oops: Vu ce qui a suivi ensuite chez les autres constructeurs ... C'est que ça devait pas se faire, un signe :p
Tu auras un prix variable et progressif pour les accises sur l'elec selon ta consommation, ça devient évident.
 

shogo

Oui, et alors?
Les gens qui pleurent quand une borne devient payante, pitié … C’est vraiment un point commun très désagréable chez beaucoup de conducteurs de VE : râler sur les tarifs, même quand c’est pas cher.
Je me souviens pas avoir entendu/lu des gens se plaindre du carburant payant …
Après là c'est sans transition niveau tarif, ils passent de gratuit à un tarif élevé + frais de connexion.

Pour le moment, ce qui est en place dans le Nord est pas mal.
0.70€/20min en journée (22kWh) et 0.10€/20min de 21h à 7h
Le seul point noir, c'est que pour les abonnés au delà de 45€, tu ne paies plus donc, certains squattent la journée.


La gratuité ça va un temps, mais ça devient ingérable quand (et c'est souvent le cas) les conducteurs n'ont aucun respect pour les autres.
-Ceux qui posent leur voiture et restent la journée sur la borne
-Ceux qui squattent les places réservées aux clients (Lidl, Ikea, ...)

L'avantage d'un tarifs au temps de recharge c'est d'éviter de squatter inutilement
 
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max03

Elite
Après là c'est sans transition niveau tarif, ils passent de gratuit à un tarif élevé + frais de connexion.

Pour le moment, ce qui est en place dans le Nord est pas mal.
0.70€/20min en journée (22kWh) et 0.10€/20min de 21h à 7h
Le seul point noir, c'est que pour les abonnés au delà de 45€, tu ne paies plus donc, certains squattent la journée.


La gratuité ça va un temps, mais ça devient ingérable quand (et c'est souvent le cas) les conducteurs n'ont aucun respect pour les autres.
-Ceux qui posent leur voiture et restent la journée sur la borne
-Ceux qui squattent les places réservées aux clients (Lidl, Ikea, ...)

L'avantage d'un tarifs au temps de recharge c'est d'éviter de squatter inutilement
Bah oui, la gratuité ça engendre des comportements de merde.
Je préférerais vraiment que toutes les bornes soient payantes. Même à un prix symbolique, à la limite, ça fait déjà fuir les crevards qui sont là que pour charger gratos.
Et de nouveau, perso, j'ai aucun problème à payer pour une charge. Exemple chez Lidl : les bornes 50kW étaient très utiles car en Wallonie, bah c'est Lidl qui a le réseau de charge semi-rapide le plus étendu ... Sauf que, vu les abus, ils ont décidé de brider à 17kW. Ca ne résout rien, je vois des gens qui restent dessus pendant des heures au lieu d'y rester une heure avant (réellement, je vois souvent un type en Audi e-tron qui reste une demi-journée et qui lit des livres dans sa bagnole). Pour ce genre de service, je suis tout à fait prêt à payer 0,40-0,50€/kWh, c'est pas déconnant comme tarif en Belgique, et ça permettrait de libérer ces bornes pour ceux qui en ont vraiment besoin.
 
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shogo

Oui, et alors?
Bah oui, la gratuité ça engendre des comportements de merde.
Je préférerais vraiment que toutes les bornes soient payantes. Même à un prix symbolique, à la limite, ça fait déjà fuir les crevards qui sont là que pour charger gratos.
Et de nouveau, perso, j'ai aucun problème à payer pour une charge. Exemple chez Lidl : les bornes 50kW étaient très utiles car en Wallonie, bah c'est Lidl qui a le réseau de charge semi-rapide le plus étendu ... Sauf que, vu les abus, ils ont décidé de brider à 17kW. Ca ne résout rien, je vois des gens qui restent dessus pendant des heures au lieu d'y rester une heure avant (réellement, je vois souvent un type en Audi e-tron qui reste une demi-journée et qui lit des livres dans sa bagnole). Pour ce genre de service, je suis tout à fait près à payer 0,40-0,50€/kWh, c'est pas déconnant comme tarif en Belgique, et ça permettrait de libérer ces bornes pour ceux qui en ont vraiment besoin.
De mon coté, Erquelinnes le Lidl étant sur l'axe principal, la borne est quasi tout le temps occupée quand je passe devant. Souvent, c'est pareil le gars est dans sa voiture.

Il y a quelques jours j'étais à Beaumont, deux personnes branchées (alors que de mémoire elle n'en charge qu'une) les personnes étaient dans leur voiture et une autre qui attendait son tour.

Perso actuellement je m'en fout, ma voiture a une charge trop lente que pour vraiment charger quand j'y vais, et la charge à domicile ne me coute pas grand chose pour le moment, mais comme j'aimerais passer au full électrique cette année, je penserai différemment.

Mais quand je vais chez Ikea, j'aimerais bien pouvoir charger quand même :D
 

Digitql

Pain saucisse
Ca pourrait être moi
 

EINST

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Suntheran

Fléau des Hordes Mongoles


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Voitures de société: les quatre (peut-être cinq) changements prévus en 2023
Par Cécile Danjou

7 - 8 minutes


En juin 2021, le fédéral a pris une série de mesures pour verdir la mobilité. Celles concernant les voitures de fonction commenceront à entrer en application l’année prochaine. Petit aperçu du calendrier prévu.
Article réservé aux abonnés
Le parc automobile doit verdir, et pour accélérer le mouvement, le gouvernement a dégainé l’arme fiscale contre une cible bien précise : les voitures de société. Plusieurs mesures entreront ainsi en vigueur en 2023. Elles concernent les véhicules de fonction nouvellement acquis. Pas de changement pour ceux qui sont déjà sur les routes. Et mis à part le calcul de l’ATN, les nouveautés concernent directement les employeurs (et les indépendants). Côté salarié, l’impact sera visible dans le budget et les types de voitures de société qui lui seront proposés. « Il va y avoir un travail d’anticipation des employeurs dans la façon dont ils vont renouveler leur parc automobile. Nous sommes aujourd’hui au balbutiement du changement espéré par les autorités », cadre Nathalie Wellemans, Senior Legal Advisor au sein de secrétariat social Group S.

À lire aussi Du changement pour les voitures de société
1) 1er janvier : un « ATN » plus coûteux
Le premier changement est le seul qui concerne directement le travailleur bénéficiant d’une voiture de société et sa fiche de salaire. Cette dernière indique un « avantage de toute nature » (un « ATN »), lié à son véhicule, qui va être taxé. Comment calcule-t-on son montant ? C’est complexe. On utilise une formule mathématique qui inclut plusieurs éléments comme la valeur catalogue du véhicule, mais aussi un taux d’émission de CO2. Ce dernier dépend d’un coefficient publié par le SPF Finances, qui se base – et c’est la nouveauté 2023 – sur les émissions moyennes des véhicules immatriculés entre début octobre 2021 et fin septembre 2022. Pour l’année prochaine, les émissions sont plus basses (normal, le parc automobile verdit), ce qui fait baisser le coefficient et donc grimper le montant de l’ATN du travailleur. Et qui dit ATN plus élevé dit aussi impôt plus élevé, l’avantage étant taxé en général à hauteur de 50 %. Petit exemple concret : une voiture diesel d’une valeur catalogue de 25.000 euros, avec un taux d’émission de CO2 de 105g. « En 2022, on avait un ATN imposable de 1.821 euros sur l’année. En 2023, on passe à 1.992 euros. Une augmentation de 171 euros tout de même », calcule Nathalie Wellemans. Niveau impôt, c’est environ 85 euros en plus à débourser pour le travailleur. Seule catégorie de véhicule épargnée par cette augmentation : les électriques. Elles n’émettent pas de CO2, et sont donc soumises à un coefficient fixe.

À lire aussi L’électricité renverse le marché des voitures de société
2) 1er janvier : le carburant des plug-in hybrides moins déductible
Les hybrides rechargeables seront les premières voitures à entamer le grand mouvement de baisse de la déductibilité fiscale. Et c’est d’abord leur carburant qui est visé. Pour les véhicules qui seront achetés, loués ou en leasing à partir de cette date, la déductibilité du carburant pour l’employeur va tomber à 50 %. « Souvent, les gens qui achètent une hybride ne rechargent pas forcément leur petite batterie. L’idée est de les inciter à le faire », souligne Charles Carlier, expert en fiscalité et associé chez EY. Il faut savoir que c’est le bon de commande qui fait foi (et pas la livraison de la voiture) pour conserver l’ancien régime. « On évite alors la limitation à 50 % des frais de carburant pour toute la durée de vie du véhicule, tant que c’est le même propriétaire. » Peu étonnant que les concessionnaires connaissent actuellement un petit engouement pour ce type de modèle.

À lire aussi Un salarié sur quatre a désormais une voiture de société
3) 1er juillet : top départ pour le nouveau régime fiscal
Le 1er juillet prochain marquera le début de la fin du régime fiscal actuel favorable aux véhicules de société. Qui est concerné ? Toutes les voitures (essence, diesel, hybride…), sauf les électriques. Celles acquises à partir de cette date verront leur déductibilité chuter de 25 % chaque année à partir de 2026 (revenus 2025), pour atteindre 0 % en 2029 (revenus 202:cool:. La déductibilité du carburant et des frais suit la même courbe descendante. Là encore, les véhicules achetés avant cette date ne sont pas concernés tant qu’elles ne changent pas de propriétaire et c’est aussi toujours la date de l’achat qui compte. Précisons aussi qu’encore une fois, ces règles fiscales concernent l’employeur, pas l’employé. « Mais les sociétés vont alors pousser un maximum leurs salariés vers des électriques. Déjà aujourd’hui, elles ne proposent quasi plus de voitures essence ou diesel », constate Charles Carlier. Les électriques, elles, bénéficient d’un régime à part. Elles restent déductibles à 100 % jusqu’au 31 décembre 2025. Après cette date, un régime de décroissance de la déductibilité débutera pour atteindre 67,5 % en 2031.
4) 1er juillet : augmentation de la taxe CO2
Vous ne le savez peut-être pas, mais votre employeur paie mensuellement une taxe sur votre véhicule de société. Son petit nom : « Cotisation de solidarité CO2. » Le montant de cette taxe va augmenter pour les véhicules achetés après le 1er juillet. Son montant est lié en partie à la consommation CO2 du véhicule. Chez EY, on a fait le calcul. « En gros, pour une BMW Série 3 essence, le montant mensuel passera de 37 euros à près de 80 euros. Si c’est assez minime au niveau individuel, mais sur l’ensemble d’un parc de voitures de société, ça peut représenter un montant important pour une entreprise », reconnaît Charles Carlier.

À lire aussi Voitures de société: un système coûteux, inéquitable et polluant

5) En suspens : la taxation de la carte essence

Dans le cadre de sa grande réforme fiscale, le ministre des Finances Vincent Van Peteghem (CD&V) souhaite mettre en place une nouvelle formule pour la taxation des cartes carburant. Actuellement, celles-ci sont incluses dans l’avantage de toute nature de la voiture de société. Dans le futur, elles pourraient faire l’objet d’une taxation séparée (et donc plus conséquente) pour les déplacements privés. « Comment ça va se faire ? Est-ce que ça va se faire ? Cela reste des points d’interrogation », précise Nathalie Wellemans.
 

xe0n

Chamois d'or
IMG_20230109_150111.jpg

Ça commence bien, une idée d'où faire réparer ça aux alentours de liège ? Une idée du prix ?
 

BoBs

1337
Voir la pièce jointe 95244

Ça commence bien, une idée d'où faire réparer ça aux alentours de liège ? Une idée du prix ?

et

 
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Banshee

Maniaco-dépressif


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Voitures de société: les quatre (peut-être cinq) changements prévus en 2023
Par Cécile Danjou

7 - 8 minutes


En juin 2021, le fédéral a pris une série de mesures pour verdir la mobilité. Celles concernant les voitures de fonction commenceront à entrer en application l’année prochaine. Petit aperçu du calendrier prévu.
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Le parc automobile doit verdir, et pour accélérer le mouvement, le gouvernement a dégainé l’arme fiscale contre une cible bien précise : les voitures de société. Plusieurs mesures entreront ainsi en vigueur en 2023. Elles concernent les véhicules de fonction nouvellement acquis. Pas de changement pour ceux qui sont déjà sur les routes. Et mis à part le calcul de l’ATN, les nouveautés concernent directement les employeurs (et les indépendants). Côté salarié, l’impact sera visible dans le budget et les types de voitures de société qui lui seront proposés. « Il va y avoir un travail d’anticipation des employeurs dans la façon dont ils vont renouveler leur parc automobile. Nous sommes aujourd’hui au balbutiement du changement espéré par les autorités », cadre Nathalie Wellemans, Senior Legal Advisor au sein de secrétariat social Group S.

À lire aussi Du changement pour les voitures de société
1) 1er janvier : un « ATN » plus coûteux
Le premier changement est le seul qui concerne directement le travailleur bénéficiant d’une voiture de société et sa fiche de salaire. Cette dernière indique un « avantage de toute nature » (un « ATN »), lié à son véhicule, qui va être taxé. Comment calcule-t-on son montant ? C’est complexe. On utilise une formule mathématique qui inclut plusieurs éléments comme la valeur catalogue du véhicule, mais aussi un taux d’émission de CO2. Ce dernier dépend d’un coefficient publié par le SPF Finances, qui se base – et c’est la nouveauté 2023 – sur les émissions moyennes des véhicules immatriculés entre début octobre 2021 et fin septembre 2022. Pour l’année prochaine, les émissions sont plus basses (normal, le parc automobile verdit), ce qui fait baisser le coefficient et donc grimper le montant de l’ATN du travailleur. Et qui dit ATN plus élevé dit aussi impôt plus élevé, l’avantage étant taxé en général à hauteur de 50 %. Petit exemple concret : une voiture diesel d’une valeur catalogue de 25.000 euros, avec un taux d’émission de CO2 de 105g. « En 2022, on avait un ATN imposable de 1.821 euros sur l’année. En 2023, on passe à 1.992 euros. Une augmentation de 171 euros tout de même », calcule Nathalie Wellemans. Niveau impôt, c’est environ 85 euros en plus à débourser pour le travailleur. Seule catégorie de véhicule épargnée par cette augmentation : les électriques. Elles n’émettent pas de CO2, et sont donc soumises à un coefficient fixe.

À lire aussi L’électricité renverse le marché des voitures de société
2) 1er janvier : le carburant des plug-in hybrides moins déductible
Les hybrides rechargeables seront les premières voitures à entamer le grand mouvement de baisse de la déductibilité fiscale. Et c’est d’abord leur carburant qui est visé. Pour les véhicules qui seront achetés, loués ou en leasing à partir de cette date, la déductibilité du carburant pour l’employeur va tomber à 50 %. « Souvent, les gens qui achètent une hybride ne rechargent pas forcément leur petite batterie. L’idée est de les inciter à le faire », souligne Charles Carlier, expert en fiscalité et associé chez EY. Il faut savoir que c’est le bon de commande qui fait foi (et pas la livraison de la voiture) pour conserver l’ancien régime. « On évite alors la limitation à 50 % des frais de carburant pour toute la durée de vie du véhicule, tant que c’est le même propriétaire. » Peu étonnant que les concessionnaires connaissent actuellement un petit engouement pour ce type de modèle.

À lire aussi Un salarié sur quatre a désormais une voiture de société
3) 1er juillet : top départ pour le nouveau régime fiscal
Le 1er juillet prochain marquera le début de la fin du régime fiscal actuel favorable aux véhicules de société. Qui est concerné ? Toutes les voitures (essence, diesel, hybride…), sauf les électriques. Celles acquises à partir de cette date verront leur déductibilité chuter de 25 % chaque année à partir de 2026 (revenus 2025), pour atteindre 0 % en 2029 (revenus 202:cool:. La déductibilité du carburant et des frais suit la même courbe descendante. Là encore, les véhicules achetés avant cette date ne sont pas concernés tant qu’elles ne changent pas de propriétaire et c’est aussi toujours la date de l’achat qui compte. Précisons aussi qu’encore une fois, ces règles fiscales concernent l’employeur, pas l’employé. « Mais les sociétés vont alors pousser un maximum leurs salariés vers des électriques. Déjà aujourd’hui, elles ne proposent quasi plus de voitures essence ou diesel », constate Charles Carlier. Les électriques, elles, bénéficient d’un régime à part. Elles restent déductibles à 100 % jusqu’au 31 décembre 2025. Après cette date, un régime de décroissance de la déductibilité débutera pour atteindre 67,5 % en 2031.
4) 1er juillet : augmentation de la taxe CO2
Vous ne le savez peut-être pas, mais votre employeur paie mensuellement une taxe sur votre véhicule de société. Son petit nom : « Cotisation de solidarité CO2. » Le montant de cette taxe va augmenter pour les véhicules achetés après le 1er juillet. Son montant est lié en partie à la consommation CO2 du véhicule. Chez EY, on a fait le calcul. « En gros, pour une BMW Série 3 essence, le montant mensuel passera de 37 euros à près de 80 euros. Si c’est assez minime au niveau individuel, mais sur l’ensemble d’un parc de voitures de société, ça peut représenter un montant important pour une entreprise », reconnaît Charles Carlier.

À lire aussi Voitures de société: un système coûteux, inéquitable et polluant

5) En suspens : la taxation de la carte essence

Dans le cadre de sa grande réforme fiscale, le ministre des Finances Vincent Van Peteghem (CD&V) souhaite mettre en place une nouvelle formule pour la taxation des cartes carburant. Actuellement, celles-ci sont incluses dans l’avantage de toute nature de la voiture de société. Dans le futur, elles pourraient faire l’objet d’une taxation séparée (et donc plus conséquente) pour les déplacements privés. « Comment ça va se faire ? Est-ce que ça va se faire ? Cela reste des points d’interrogation », précise Nathalie Wellemans.
C'est bien. Pour pas changer, toujours plus de taxes.
 
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