Jespère que tu lis toujours ce topic sandy06 parce que la je viens de ma taper cinq pages de débiletés assez pénibles juste pour vérifier que la réponse n'avait pas déja été postée.
Ton frère à très peu de chnaces de se réinscrire à l'ULB. Je me doute qu'à St Louis ce sera la même chose. Il n'est plus financable et les écoles sup' ne sont pas obligées de le prendre. Et vu ce que tu racontes elle ne voudront pas le prendre.
Une polytech et deux sc.éco foirées, ça fait de lui un quadrupleur. Pas financable même en cas de réorientation. Même pour le supérieur non univeristaire.
La procédure à suivre à l'ULB -si ton frère veut s'y réinscrire- est d'envoyer une lettre de recours au vice-recteur de l'ULB accompagnée du formulaire idoine téléchargé sur le site de l'ULB. Et de tout document qui peut l'aider. Je ne sais pas qui est le vice-recteur now mais en général ils rejettent les dossiers sans les lire. Aux dernières nouvelles il y aurait en gros 800 demandes de ce genre par an.
Si le vice-recteur lui donne une dérogation (aucune chance), il peut s'incrire avec la lettre aux études mentionnées sur la dérogation. En général, il refuse et tu dois déposer alors un dossier à la commission de recours contre les refus d'inscription. C'est elle qui examinera vraiment ton dossier. Ce ne sont pas des tendres et sur les trois chambres deux sont plutôt des comités d'éxécution sommaire et une seule fait vraiment son boulot.
Ce qu'il faut mettre dans le dossier...
Pour un quadruplement, il faut un cas de force majeure. "J'ai été kidnappé durant six mois par al quaeda" serait un bon cas de force majeure. "j'ai mal géré ma session" n'en est pas un du tout. Ce doit être un truc qui te tombe dessus, que tu ne peux éviter, et qui t'empêche de travailler. Et qui explique à lui seul ton échec. Tu dois fournir les preuves de ce que tu affirmes dans ton dossier.
Ensuite tu dois leur expliquer pourquoi cela ne vas pas se reproduire. Surtout, il doit convaincre le jury qui'l va sûrement réussir ce coup-çi. Si ils te prennent sur leurs propres deniers, c'est parce qu'ils pensent que tu vas réussir et que tu seras de nouveau financable l'année suivante. Des bonnes cotes et éventuellement des dispenses sont de bons arguments.
"Je n'ai pas bien travaillé, je suis désolé et je vous promets que cette année ce sera différent" ne marchera évidemment pas. Un piège à cons dans lequel tombent chaque année des étudiants c'est de dire que l'on doit travailler pour payer ses études. La réponse est invariable "Si vous devez travailler c'est que vous n'avez pas le temps nécéssaire à consacrer à vos études, vous allez vous planter à nouveau. C'est donc non. Adieu".
Surtout, il faut aller au local des délégués du BEA, c'est à coté des PUB au tout dernier étage et leur demander en détail quoi faire.
Je t'ai expliqué la procédure, à lui de savoir ce qu'il veut en faire. Je ne te cache pas que vu ce que tu décris, c'est un très très mauvais dossier qui n'a quasiment aucune chance. Il n'a aucun cas de force majeure à présenter. Pire, il présente le profil typique du doué qui glande. Il est suffisemment brillant pour réussir le concours d'entrée de polytech mais ne sait pas ce qu'il veut et foire en se réoriantant vers des trucs plus faciles qu'il rate parce qu'il ne travaille pas. Si il hésite à ce stade entre des trucs aussi différents que le droit et la philologie c'est qu'il ne sait pas ce qu'il veut.
Dans le pays ou je bosse il est courant qu'un jeune qui glandouille et ne sait pas ce qu'il veut faire aille travailler un an sur un cargo. On dit que ça forge le caractère. Un de mes collègues à fait ça et il dit que ça lui a surtout donné l'envie de faire des études !
Mais en Belgique ce n'est pas possible de trouver le moindre job sans diplôme. Il lui reste sans doute la promotion sociale en espèrant qu'il ne glande pas trop. Les diplômes promosoc ne valent en général pas grand chose mais ils permettent de trouver un job SI il choisit une filère suffisemment professionalisante. Il faut qu'il se renseigne AVANT de s'inscrire sur les taux de placement des diplômés. Et en général, il faut oublier les passerelles vers les trucs universitaires sérieux. elles existent sur le papier mais personne ne les réussit.
C'est parfois en faisant un truc pas trop difficile qu'on se secoue un peu les puces. Bonne chance pour ton frère.