L'avant dernière greve pour le type qui avait tabassé l'handicapé, je pense sincèrement que ca doit être la goutte d'eau qui fait débordé le vase et on devrait prendre des mesures contre ce genre d'abus de greve...
Le droit de greve oui, l'abus du droit de greve non
Et encore une fois merci à la désinformation dans ce pays.
Le motif de la grève communiquée par les syndicats aux médias était très clair : l'incompréhension d'une justice si prompte à sanctionner le chauffeur incriminé face à l'immobilisme dans les cas inverses.
Le motif que la presse à donné :
soutient à leur collègue, même si reconnu coupable.
Re-coup de téléphone pour repréciser clairement le motif mais aucun changement dans les infos.
En gros, on vous a expliqué qu'un salaud de paracommando chauffeur de bus aux tendances "tueur né" à explosé la tronche d'un brave et pauvre petit handicapé sans défense.
Qui d'entre vous est au courant du contenu du casier judiciaire de ce "pauvre handicapé sans défense" (hormis le couteau de cuisine qui n'étonne personne). Bien sûr la presse n'en a pas parlé, l'histoire serait moins "vendable".
Le ministre Antoine a fustigé les syndicats les accusant de vouloir influencer la justice!
Depuis quand les chauffeurs, qui ont déjà du mal à maintenir un climat acceptable dans les bus, auraient-ils le pouvoir d'infléchir la justice?
Mais qu'un ministre s'immice dans les décisions d'une entreprise, en demandant le renvoi de ce chauffeur, sans même que celui-ci soit reconnu coupable par la justice, et là personne ne s'interroge sur un quelconque abus de pouvoir.
Que ce ministre menace de supprimer, sans aucun moyen de le faire, aux chauffeurs une prime acordée dont il n'en connait visiblement pas les termes, et personne ne s'inquiète de ses compétences.
On vous sert chaque jour une bonne grosse soupe populaire à la "ça va se savoir" et vous vous gavez.
C'est à ce demander si il existe toujours de vrais journalistes, vous savez, ceux qui vont chercher l'information sur le terrain pour la livrer sans dévier. Encore que pour cela, il faudrait encore des gens à informer qui réfléchissent à ce qu'ils lisent ou entendent.