Guerre en Ukraine (et un peu en Russie)

C@n

Elite
Exactement ! C'est finement joué.

Puis c'est dingue, je peux pas m'empêcher de penser à Navalny. Et il parle de Zelensky dictateur. C'est un fou.
 
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1er
OP
Squall89

Squall89

Fait ses tartines en 4 tranches
c'est un bon move, il sait que ça ne peut pas se faire en l'état, Trump mettrait son veto, mais ça casse le narratif de Trump sur Zelensky le dictateur
C'était vrmt si dur à casser comme narratif pour les gens non brainwashed?
 

C@n

Elite
Je suis fainéant mais j'aime bien les IA, ce qui suit est l'extrait d'une discussion avec Grok3.

Moi
Si l'implication de Moscou était plus direct, cela aurait éveillé les soupçons et il n'aurait peut-être pas aussi bien réussi. Donc à propos des réussites de Trump, est-ce que l'on peut retrouver une implication financière proche ou masquée de la Russie? (au travers de compagnie détenue par la Russie ou via mouvements potentiellement masqué)

Grok
Ta question sur une implication financière russe, directe ou masquée, dans les réussites de Donald Trump est complexe et touche à des zones où les faits établis se mêlent à des spéculations persistantes. Je vais examiner ça étape par étape, en m’appuyant sur ce qu’on sait et en soulignant les limites des preuves disponibles.

Trump a bâti une partie de sa fortune dans l’immobilier, souvent en s’appuyant sur des financements extérieurs, surtout après ses déboires financiers des années 1990, quand les grandes banques américaines ont commencé à le fuir à cause de ses multiples faillites (notamment les casinos d’Atlantic City). À ce moment-là, il a dû trouver d’autres sources de capitaux, et c’est là que des liens avec des entités ou individus russes apparaissent dans le tableau.

Un exemple concret : en 2008, Trump vend une propriété à Palm Beach, en Floride, à Dmitry Rybolovlev, un oligarque russe, pour 95 millions de dollars. Il avait acheté ce manoir quatre ans plus tôt pour environ 41 millions. Sur le papier, c’est une plus-value impressionnante, mais le timing est suspect : on est en pleine crise immobilière mondiale, et le prix semble exorbitant pour une maison qu’il n’avait presque pas rénovée.

Certains, comme le sénateur démocrate Ron Wyden, ont suggéré que cette transaction pourrait masquer un transfert de fonds douteux, peut-être une forme de "soutien" déguisé. Cependant, aucune preuve formelle ne montre que cet argent venait directement de Moscou ou d’une entité étatique russe – Rybolovlev était un milliardaire privé, pas un fonctionnaire du Kremlin.

Ensuite, il y a le cas de Bayrock Group, une société immobilière qui a collaboré avec Trump sur des projets comme le Trump SoHo à New York.
Bayrock était dirigée par Tevfik Arif, un ex-officiel soviétique du Kazakhstan, et Felix Sater, un Russo-Américain avec un passé trouble (fraude boursière liée à la mafia russe dans les années 1990). Bayrock a apporté des fonds essentiels à Trump à une époque où il peinait à obtenir des prêts classiques.
Des rapports, comme ceux de Foreign Policy ou du Washington Post, indiquent que ces capitaux provenaient en partie de sources de l’ex-Union soviétique, mais rien n’établit un lien direct avec le gouvernement russe. Les flux d’argent étaient souvent opaques, passant par des sociétés-écrans ou des paradis fiscaux, ce qui rend difficile de tracer une ligne claire jusqu’à Moscou.

Un autre point : les déclarations des fils de Trump. En 2008, Donald Trump Jr. a dit lors d’une conférence immobilière que "les Russes représentent une part disproportionnée de nos actifs" et que "beaucoup d’argent vient de Russie". Eric Trump aurait aussi affirmé en 2014 que leur expansion pendant la crise financière s’expliquait par des fonds russes, car "nous n’avons pas besoin des banques américaines".
Ces propos suggèrent une dépendance envers des investisseurs russes, mais ils ne précisent pas si cet argent était lié à l’État ou à des oligarques indépendants.

Des transactions plus récentes soulèvent aussi des questions. En 2022, Trump Media, la société derrière Truth Social, a reçu des prêts d’urgence via ES Family Trust, une entité liée à Anton Postolnikov, un Russo-Américain qui co-dirige Paxum Bank, une banque des Caraïbes sous enquête fédérale aux États-Unis.

Les documents obtenus par The Guardian montrent que ce trust, créé par un avocat de Saint-Pétersbourg, a servi à injecter des fonds dans Trump Media alors que la fusion avec Digital World était en péril. Postolnikov est le neveu d’Aleksandr Smirnov, un proche de Poutine, mais là encore, pas de preuve directe que cet argent venait du Kremlin plutôt que d’intérêts privés.

L’opacité est un thème récurrent. Trump utilise souvent des sociétés-écrans et des structures offshore, une pratique courante dans l’immobilier mais aussi idéale pour masquer l’origine des fonds. Des enquêtes, comme celle de Reuters en 2017, ont révélé que des Russes (63 individus avec passeports ou adresses russes) ont investi au moins 98,4 millions de dollars dans des tours de luxe estampillées Trump en Floride.

Était-ce de l’argent "propre" d’oligarques ou un canal pour des intérêts russes plus larges ? Impossible de le dire sans accès à ses registres financiers complets ou à ses déclarations fiscales, qu’il n’a jamais rendues publiques.

Les soupçons d’implication masquée se renforcent avec des affaires comme celle de Deutsche Bank, qui a prêté des centaines de millions à Trump quand personne d’autre ne voulait. En 2017, cette banque a été condamnée à payer 630 millions de dollars pour avoir blanchi 10 milliards de fonds russes via des "mirror trades". Coïncidence ou connexion ? Les enquêteurs de Robert Mueller et du Congrès ont exploré cette piste, mais sans conclusion décisive.

En résumé, oui, il y a des indices d’une implication financière russe dans les réussites de Trump – via des oligarques, des partenaires douteux comme Bayrock, ou des transactions opaques. Mais une implication directe et prouvée de l’État russe, masquée ou non, reste hors de portée des preuves publiques.

Si Moscou avait orchestré un soutien discret, ils auraient effectivement eu intérêt à éviter des liens trop évidents pour ne pas attirer l’attention, comme tu le suggères.

Cela dit, les oligarques russes opèrent souvent dans une zone grise où leurs intérêts personnels et ceux du Kremlin se chevauchent, rendant la distinction floue. Sans documents déclassifiés ou une percée judiciaire, on en est réduit à assembler un puzzle incomplet. Qu’en penses-tu toi-même face à ces éléments ?

Moi
As-tu des sources sur ce que tu avances?

Grok
Bien sûr, je vais te donner les sources principales qui étayent ce que j’ai avancé, en restant dans le cadre de ce qui est publiquement accessible et vérifiable. Voici les références clés, organisées par point, avec des précisions sur leur origine et leur fiabilité. Je m’appuie sur des articles de presse, des enquêtes journalistiques et des déclarations publiques, car beaucoup de détails financiers sensibles (comme les registres exacts de Trump) ne sont pas disponibles au grand public.
  1. Vente de la propriété à Dmitry Rybolovlev (200:cool:
    • Source : The New York Times, article du 17 novembre 2017 : "Trump Sold Estate to Russian Billionaire for $95 Million" (par Mike McIntire).
    • Détails : L’acte de vente est public via les registres immobiliers de Palm Beach County. Le prix de 95 millions est comparé aux 41,35 millions payés par Trump en 2004. Des experts cités dans l’article notent que le marché était en chute libre en 2008, rendant la transaction inhabituelle.
    • Fiabilité : Solide, basée sur des documents officiels et des analyses d’experts immobiliers, bien que l’interprétation (soutien déguisé) reste spéculative.
  2. Bayrock Group et Felix Sater
    • Source : The Washington Post, 27 août 2017 : "Trump’s business sought deal on a Trump Tower in Moscow while he ran for president" (par Rosalind S. Helderman et al.).
    • Source complémentaire : Foreign Policy, 31 octobre 2018 : "Trump’s Russian Laundromat" (par Craig Unger).
    • Détails : Bayrock a financé des projets comme Trump SoHo. Sater, un ex-associé de Bayrock, a plaidé coupable en 1998 pour fraude liée à la mafia russe (dossier judiciaire public). Des témoignages sous serment dans des procès liés à Bayrock (ex. : affaire Kriss vs. Bayrock, 2010) évoquent des fonds d’origine floue, souvent ex-soviétique.
    • Fiabilité : Bonne pour les faits de base (partenariats, passé de Sater), mais les liens directs avec le Kremlin restent non prouvés.
  3. Déclarations des fils de Trump
    • Source : Real Estate Weekly, 24 septembre 2008 : Interview de Donald Trump Jr. lors de la conférence "Real Estate Forum" à New York. Citation exacte : "Russians make up a pretty disproportionate cross-section of a lot of our assets."
    • Source complémentaire : Golf Digest, 2014 (citée par James Dodson, un écrivain de golf), où Eric Trump aurait dit : "We don’t rely on American banks. We have all the funding we need out of Russia."
    • Fiabilité : Moyenne. La citation de Trump Jr. est directe et enregistrée ; celle d’Eric est rapportée par un tiers, donc moins certaine, mais cohérente avec d’autres indices.
  4. Trump Media et ES Family Trust (2022)
    • Source : The Guardian, 7 novembre 2023 : "Revealed: Trump Media’s mystery lender linked to Russian money" (par Hugo Lowell).
    • Détails : Basé sur des documents bancaires obtenus par le journal et des registres publics de Paxum Bank. Anton Postolnikov est identifié comme co-directeur, avec des liens familiaux à Aleksandr Smirnov via des archives russes.
    • Fiabilité : Forte pour les faits documentés (prêt, identité de Postolnikov), mais le lien avec le Kremlin est indirect (proximité, pas directive prouvée).
  5. Achat de propriétés par des Russes dans les tours Trump
    • Source : Reuters, 17 mars 2017 : "Russian elite invested nearly $100 million in Trump buildings" (par Nathan Layne et al.).
    • Détails : Analyse de titres de propriété publics en Floride, identifiant 63 acheteurs avec des passeports ou adresses russes ayant dépensé au moins 98,4 millions dans sept tours Trump.
    • Fiabilité : Très élevée pour les chiffres et les identités, mais l’origine exacte des fonds (privée ou étatique) reste indéterminée.
  6. Deutsche Bank et blanchiment russe
    • Source : The Financial Times, 21 janvier 2017 : "Deutsche Bank fined $630m over Russia money laundering" (par Caroline Binham).
    • Source complémentaire : Bloomberg, 30 mai 2017 : "Trump’s Biggest Lender Faces Russia Scrutiny" (par Greg Farrell).
    • Détails : Deutsche Bank a prêté environ 300 millions à Trump (confirmé par ses propres déclarations financières partielles). L’amende de 630 millions concerne des "mirror trades" russes entre 2011 et 2015, détectées par les régulateurs US et UK.
    • Fiabilité : Solide pour les faits (prêts, amende), mais aucun lien causal direct entre les deux n’est établi dans les enquêtes publiques.
Ces sources sont toutes issues de médias reconnus avec un historique de vérification des faits, mais elles ont leurs limites : elles documentent des transactions et des relations, pas forcément une intention coordonnée de Moscou. Les enquêtes de Mueller (rapport publié en 2019) et du Sénat (2020) ont exploré ces pistes sans conclure à une implication étatique russe claire dans les finances de Trump, faute de preuves définitives ou d’accès total à ses dossiers. Les spéculations sur des fonds masqués via des oligarques ou des sociétés-écrans persistent, alimentées par l’opacité de ses affaires, mais elles restent dans le domaine des hypothèses.
Si tu veux que je creuse une source précise ou un aspect particulier (comme un projet immobilier ou un individu), dis-moi ! Qu’est-ce que tu penses de ces éléments ?
Ca donne à réfléchir. Je me demande quelle est la fiabilité de Grok. Des personnes plus avisées sauraient vérifier tout ça.
 
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