Humeur du jour Vol. 11

Suntheran

Fléau des Hordes Mongoles
24k petits cons, ils le méritent. S'ils étaient sympas, il n'y aurait pas de regrets.
En fait, c'est carrément 10% des parents

"Alors que les précédentes études affirmaient que moins de 10% des parents avouaient regretter d’avoir donné la vie, un récent sondage vient révéler qu’ils seraient en réalité un peu plus nombreux."

 

Liandoran

Redeemer and Destroyer
Ça fait au moins 24 000 enfants impactés, à toi de juger
Je dis pas que c'est pas bien mais si tu ne sais pas à l'avance, comment tu veux que ça influence ton choix. Je suis d'accord que personne ne se sente obligé de faire des gosses mais si t'es sur de vouloir et que tu te trompes, y aucun moyen de le savoir à l'avance.
 

Sig le Troll

Vî Troll
En fait, c'est carrément 10% des parents

"Alors que les précédentes études affirmaient que moins de 10% des parents avouaient regretter d’avoir donné la vie, un récent sondage vient révéler qu’ils seraient en réalité un peu plus nombreux."

Il faut aller plus loin et regarder le reste de l'article.

Ils font référence qu'une des études (ou une partie) a été menée dans un pays où l'avortement n'est pas légal, donc plus grande proportion de grossesses non désirées. Sans compter la pression socio-religieuse.
On ne part pas d'une base 100% de parentalité souhaitée (et je ne prétends pas que c'est le cas ici aussi, mais j'ose espérer que quand elle est vraiment souhaitée par les deux personnes dans le couple qu'il y a moins de regrets).

Ensuite ils faut voir les raisons des regrets. Ils soulèvent que les principaux viennent de difficultés financières et d'instabilité dans le couple.

Et enfin, il faut voir l'intensité des regrets.
Est-ce que mes amis parents disent parfois qu'ils aimeraient le temps d'une soirée retrouver leur vie sans responsabilités. Oui. Mais ce n'est pas pour ça qu'ils regrettent leur parentalité dans leur entièreté.

J'ai aussi des moments de nostalgie pour l'époque où je n'avais pas de responsabilités, que je pouvais glander et faire ce que je voulais "sans conséquences".
Et puis quand je me retrouve 1 semaine avec rien à faire ... je m'ennuie sévère, c'est pas fun du tout, et je "regrette" de ne pas être plus occupé et de perdre mon temps.


Donc voilà, blague à part, je conçois parfaitement qu'on puisse regretter et je connais des cas de parentalité non désirée avec des regrets. Je n'écarte pas ça d'office. Toute parentalité ne se passe pas forcément bien.

Et je dirais même le contraire, s'il n'y a pas de temps un temps des petits moments de regrets ou de nostalgie, je ne trouverais pas ça normal. On a parfois des moments très difficiles dans la vie et assumer des situations et leurs conséquences viennent avec des regrets.

Je ne me fais pas d'illusions, si un jour j'ai un ou des enfants, ça ne sera pas rose et idyllique tout le temps. Surtout si la relation devient mauvaise ou qu'un enfant tourne mal, ou si ça mène à une situation de grande détresse.
 

Suntheran

Fléau des Hordes Mongoles
Je dis pas que c'est pas bien mais si tu ne sais pas à l'avance, comment tu veux que ça influence ton choix. Je suis d'accord que personne ne se sente obligé de faire des gosses mais si t'es sur de vouloir et que tu te trompes, y aucun moyen de le savoir à l'avance.
Je mettais surtout en avant que dès que quelqu'un veut se faire stériliser, toute la société lui tombe dessus pour le faire changer d'avis.

A l'inverse, quand quelqu'un a un enfant, planifié ou non, personne ne remet son choix en question.

C'est le double standard qui m'a toujours un peu surpris.

Sur la question du "savoir avant", les potentiels parents pourraient s'occuper de bébés pendant un jour ou deux, puis d'enfants de primaire, puis d'ados.

La première chose que mon pote m'a dit après la naissance de sa vie c'est "on ne s'attendait pas ce que ce soit si dur".

La société projette toujours l'image de la famille Ricoré, mais avoir des enfants c'est surtout subir les deux premières années. Certains personnes ne se posent jamais vraiment la question, c'est ça que je trouve dommage.
 

Sig le Troll

Vî Troll
Et continuant sur les regrets, j'ai aussi les parents qui regrettent d'avoir amenés des enfants dans un monde aussi pourri, et de ne pas leur laisser qqch de mieux, sachant qu'ils vont en chier toute leur vie.
 

YogiBear

Jean Michel Ersatz
Après, en lisant certaines interventions du thread, je me dis que certaines parentalités étaient plus que probablement voués à l'échec.

- des mecs qui n'ont aucune connexions avec leurs gosses : j'en ai connu plusieurs et à chaque fois, c'étaient des gars qui pensaient qu'aller conduire/chercher leur gosse à l'école, les mettre au lit 1 fois semaine et gueuler pour faire preuve d'autorité, c'était suffisant que pour qu'un lien indestructible se crée... Lel... Ou alors des couples dans lesquels la femme veut tout régir de la vie des gosses et ne laisse aucune place au père. Mais faut se battre et accepter que t'as engrossé la mauvaise

- des couples qui ne se voient presque jamais à cause du boulot (shift souvent). Ici c'est dommage car les pauses sont rarement un choix mais il faut redoubler d'effort et d'énergie car c'est quasi de la monoparentalité.

Je pense qu'il y a encore beaucoup de gens ( homme et femme) qui ont une vision romancée de la parentalité. Ils ont en tête le schéma traditionnel compagne/compagnon, maison et bébé. Et ils n'analysent pas plus que ça :

- le temps que ça prend d'élever et éduquer des enfants, surtout quand les deux travaillent
- que le choix du partenaire est primordial. Nombre de gens qui font des gosses parce que ça fait x temps qu'ils sont ensemble et qu'il faut passer le niveau suivant, sans se demander si ce sera un match niveau gosses. Et que ce soit celui-là/celle-là ou un(e) autre, ça aurait été la même chose, il fallait faire le gosse.
 

Sig le Troll

Vî Troll
Je pense qu'il y a encore beaucoup de gens ( homme et femme) qui ont une vision romancée de la parentalité.
Des relations amoureuses et de la vie de couple aussi. Et surtout, ce qu'on nous vend dans notre culture est très loin de la réalité. Bcp de personnes font de mauvais choix, cherchant de mauvaises chose dans une relation et sans savoir que ça demande aussi un travail sur soi.

On est vraiment très mal préparé à la vie d'adulte et de couple.



J'ai adoré ce gars et certaines de ces interventions ont vraiment été révélatrices.

Si tous les philosophes pouvaient être comme lui. ^^
 
Dernière édition:

Suntheran

Fléau des Hordes Mongoles
Il faut aller plus loin et regarder le reste de l'article.

Ils font référence qu'une des études (ou une partie) a été menée dans un pays où l'avortement n'est pas légal, donc plus grande proportion de grossesses non désirées. Sans compter la pression socio-religieuse.
On ne part pas d'une base 100% de parentalité souhaitée (et je ne prétends pas que c'est le cas ici aussi, mais j'ose espérer que quand elle est vraiment souhaitée par les deux personnes dans le couple qu'il y a moins de regrets).

Ensuite ils faut voir les raisons des regrets. Ils soulèvent que les principaux viennent de difficultés financières et d'instabilité dans le couple.

Et enfin, il faut voir l'intensité des regrets.
Est-ce que mes amis parents disent parfois qu'ils aimeraient le temps d'une soirée retrouver leur vie sans responsabilités. Oui. Mais ce n'est pas pour ça qu'ils regrettent leur parentalité dans leur entièreté.

J'ai aussi des moments de nostalgie pour l'époque où je n'avais pas de responsabilités, que je pouvais glander et faire ce que je voulais "sans conséquences".
Et puis quand je me retrouve 1 semaine avec rien à faire ... je m'ennuie sévère, c'est pas fun du tout, et je "regrette" de ne pas être plus occupé et de perdre mon temps.


Donc voilà, blague à part, je conçois parfaitement qu'on puisse regretter et je connais des cas de parentalité non désirée avec des regrets. Je n'écarte pas ça d'office. Toute parentalité ne se passe pas forcément bien.

Et je dirais même le contraire, s'il n'y a pas de temps un temps des petits moments de regrets ou de nostalgie, je ne trouverais pas ça normal. On a parfois des moments très difficiles dans la vie et assumer des situations et leurs conséquences viennent avec des regrets.

Je ne me fais pas d'illusions, si un jour j'ai un ou des enfants, ça ne sera pas rose et idyllique tout le temps. Surtout si la relation devient mauvaise ou qu'un enfant tourne mal, ou si ça mène à une situation de grande détresse.
L'article parle de plusieurs études dans des pays assez différents, c'est assez compliqué à résumer, effectivement.

Le point sur l'avortement est valable pour les États Unis, pas pour l'Allemagne (https://www.liberation.fr/planete/2...mar-dont-je-ne-me-reveillerai-jamais_1494774/)

La pression sociale est un argument valable en Belgique aussi, on le voit avec le refus de la stérilisation.

Pour la parentalité souhaitée, comment le savoir ? Et puis surtout, qu'est-ce que ça change pour l'enfant et les parents, une fois qu'il est né ?

Effectivement, les regrets portent sur la finance, mais ce sont quand même des regrets. D'ailleurs sur la question financière il y a aussi un grand tabou. J'ai dit dans un autre thread il y a quelques temps que faire un enfant sans avoir l'assurance financière pour l'élever posait question, on m'a tout de suite comparé à Xi Jinping. Pour l'instabilité dans le couple, c'est encore plus important, je ne comprendrai jamais les couples qui font un enfant pour "recoller les morceaux", c'est une désillusion totale

La nostalgie que tu évoques est pour moi différente dans tes deux exemples par rapport à avoir un enfant. Si toi-même tu as un petit moment de down, ça passe et tu reprends ta vie normalement.
Si avoir un enfant est réellement quelque chose que tu regrettes, tu ne peux pas vraiment passer à autre chose
 

Dieu Bisounours

Créateur de Dieu
En fait, c'est carrément 10% des parents

"Alors que les précédentes études affirmaient que moins de 10% des parents avouaient regretter d’avoir donné la vie, un récent sondage vient révéler qu’ils seraient en réalité un peu plus nombreux."

Ben ils se rendent compte que les gosses ne rapportent pas tous de l'argent en faisant des ballons de football dès 4 ans !
 

THiBOo

Elite
Après, en lisant certaines interventions du thread, je me dis que certaines parentalités étaient plus que probablement voués à l'échec.

- des mecs qui n'ont aucune connexions avec leurs gosses : j'en ai connu plusieurs et à chaque fois, c'étaient des gars qui pensaient qu'aller conduire/chercher leur gosse à l'école, les mettre au lit 1 fois semaine et gueuler pour faire preuve d'autorité, c'était suffisant que pour qu'un lien indestructible se crée... Lel... Ou alors des couples dans lesquels la femme veut tout régir de la vie des gosses et ne laisse aucune place au père. Mais faut se battre et accepter que t'as engrossé la mauvaise

- des couples qui ne se voient presque jamais à cause du boulot (shift souvent). Ici c'est dommage car les pauses sont rarement un choix mais il faut redoubler d'effort et d'énergie car c'est quasi de la monoparentalité.

Je pense qu'il y a encore beaucoup de gens ( homme et femme) qui ont une vision romancée de la parentalité. Ils ont en tête le schéma traditionnel compagne/compagnon, maison et bébé. Et ils n'analysent pas plus que ça :

- le temps que ça prend d'élever et éduquer des enfants, surtout quand les deux travaillent
- que le choix du partenaire est primordial. Nombre de gens qui font des gosses parce que ça fait x temps qu'ils sont ensemble et qu'il faut passer le niveau suivant, sans se demander si ce sera un match niveau gosses. Et que ce soit celui-là/celle-là ou un(e) autre, ça aurait été la même chose, il fallait faire le gosse.
Yep. J'avais aucune fucking idée de ce que ça représentait réellement d'avoir un gosse.
Fin dans la mesure où je souhaite être impliqué et investi dans la vie de famille et l'éducation de l'enfant.

J'pense pas pouvoir dire que je regrette. Mais j'aurais aimé savoir à l'époque histoire de plus profiter de ces moments d'insouciance :D
 

Suntheran

Fléau des Hordes Mongoles
On est vraiment très mal préparé à la vie d'adulte et de couple.
J'ai un paquet de trucs à apprendre à un enfant sur la vie, la vraie, pas celle que la société te vend à longueurs de journées.

C'est con vu que les chances que j'aie des enfants diminuent avec le temps, après on ne sait jamais.
Au pire ce sera pour mes neveux/nièces et les gosses de mes potes
 

Dieu Bisounours

Créateur de Dieu
C'est humeur du jour et non, haine de la parentalité le post :mad:
 

Dieu Bisounours

Créateur de Dieu
J'ai un paquet de trucs à apprendre à un enfant sur la vie, la vraie, pas celle que la société te vend à longueurs de journées.

C'est con vu que les chances que j'aie des enfants diminuent avec le temps, après on ne sait jamais.
Au pire ce sera pour mes neveux/nièces et les gosses de mes potes
C'est tant mieux pour l'humanité !
 

Dieu Bisounours

Créateur de Dieu
Après, en lisant certaines interventions du thread, je me dis que certaines parentalités étaient plus que probablement voués à l'échec.

- des mecs qui n'ont aucune connexions avec leurs gosses : j'en ai connu plusieurs et à chaque fois, c'étaient des gars qui pensaient qu'aller conduire/chercher leur gosse à l'école, les mettre au lit 1 fois semaine et gueuler pour faire preuve d'autorité, c'était suffisant que pour qu'un lien indestructible se crée... Lel... Ou alors des couples dans lesquels la femme veut tout régir de la vie des gosses et ne laisse aucune place au père. Mais faut se battre et accepter que t'as engrossé la mauvaise

- des couples qui ne se voient presque jamais à cause du boulot (shift souvent). Ici c'est dommage car les pauses sont rarement un choix mais il faut redoubler d'effort et d'énergie car c'est quasi de la monoparentalité.

Je pense qu'il y a encore beaucoup de gens ( homme et femme) qui ont une vision romancée de la parentalité. Ils ont en tête le schéma traditionnel compagne/compagnon, maison et bébé. Et ils n'analysent pas plus que ça :

- le temps que ça prend d'élever et éduquer des enfants, surtout quand les deux travaillent
- que le choix du partenaire est primordial. Nombre de gens qui font des gosses parce que ça fait x temps qu'ils sont ensemble et qu'il faut passer le niveau suivant, sans se demander si ce sera un match niveau gosses. Et que ce soit celui-là/celle-là ou un(e) autre, ça aurait été la même chose, il fallait faire le gosse.
J'ai tout ça.
 

batto

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J'ai un paquet de trucs à apprendre à un enfant sur la vie, la vraie, pas celle que la société te vend à longueurs de journées.

C'est con vu que les chances que j'aie des enfants diminuent avec le temps, après on ne sait jamais.
Au pire ce sera pour mes neveux/nièces et les gosses de mes potes
Un gosse, ça peut très bien aller et puis ça arrive en secondaire et tu comprends plus rien. Surtout si tu te retrouves en situation de monoparental ou garde partagée.
Bcp d'enfants vivent cela très mal et pourtant qd un couple ne va plus, y'a aucune raison de persister.

C'est bien d'avoir une idée de comment tu t'y prendrais et quelle valeur tu souhaites inculquée, mais ça veut pas dire que t'y parviendras nécessairement.
 
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