Bartdude a dit:
Désolé pour le déterrage mais je viens seulement de lire ceci...
Je suis plus ou moins d'accord avec certaines idées mais le ton sarcastique et défaitiste, très peu pour moi... Sans parler de l'expression d'un anti-capitalisme que l'auteur est allé chercher je ne sais où dans le texte qu'il cite :
« Au-delà de chacun d’entre nous, c’est une idée de la culture qui est en danger. Nous ne voulons pas être un maillon du marché mais continuer à proposer une réelle alternative à celui-ci. Nous voulons que la Communauté française et notre public se battent avec nous pour sauver cette idée d’une culture en débat, ouverte sur le monde dans toute sa diversité. »
... Confrondrait-il "collectivisme" avec "anti-capitalisme" sous prétexte que la médiathèque dit ne pas vouloir être un maillon du marché? N'aurait-il pas compris que ne pas vouloir faire partie du marché sous-entend "rester un service public au service de la collectivité" et non pas rejeter en bloc ce marché?
La réponse se trouve un peu plus bas dans son extrême mauvaise foi, déjà citée par Martial:
"Comme si le marché, lieu d’échange des biens reflétant les désirs des consommateurs, n’était pas le meilleur garant de cette diversité."
Ah ben voilà, on a compris en fait... Vu ses formulations, monsieur doit avoir eu des cours d'économie dont il croit bon de nous faire profiter. Là où le bât blesse, c'est que son discours est... pro-capitaliste! Cherchez l'erreur, cet économiste en herbe n'a pas compris que la théorie de l'évolution Darwinienne s'appliquait au marché bien plus qu'à n'importe quoi d'autre. Une seule exigence, la rentabilité...
Alors oui, certes son ton décalé visant le rideau du théâtre de la monnaie (qui, il faut le préciser, bouffe à lui tout seul un très gros pourcentage du financement en matière de culture alors qu'il n'est destiné qu'à une élite... économique, ben tiens) ou encore un cas bien particulier du best of de Michael Youn (qu'il aura bien pris le soin de présenter comme étant une généralité à la médiathèque, fort de son objectivité) m'ont fait rire, l'un pour l'image réellement drôle, l'autre pour sa mauvaise foi...
... Mais si montrer du doigt des pans de la culture comme le théâtre de la monnaie ou l'Opéra royal de Wallonie est plus que légitime, effectuer un glissement vers la médiathèque, qui ne représente qu'une partie restreinte du budget total alloué à la culture, pour conclure sur ceci:
"Mais avec quel argent ? Avec nos impôts pardi ! "
Soit une citation d'un autre blog, je trouve ça d'une niaiserie et d'une complaisance dans le manque de volonté de réfléchir plus loin...
J'en conclus que ce blogueur ne doit pas être un grand amoureux de la culture, et encore moins un défenseur de la culture accessible à chacun.