spawny
Elite
Vous feriez bien de le laisser débattre tout seul.
Tu dis que je suis encore fixé sur les années 80 etc etc... Or le terrorisme islamiste est une réalité actuelle.Ce ne serait pas plus simple que tu lises tout simplement ce que je raconte parce que ta capacité de lecture se limite à des oeillières voilées.
1) Dis moi simplement OU j'ai nié le terrorisme islamiste en Algérie?
D'un point de vue interne ce n'est pas important? L'Europe, avec l'appui des US, ne laissera pas des bases arrières terroristes aux portes de l'Europe...2) A partir du moment où il y a une répression généralisée, pourquoi mettre l'accent sur le terrorisme? Tu as parlé d'état de nécessite: oui, ça en est une, mais d'un point de vue EXTERNE uniquement!
D'un point de vue INTERNE (algérien donc), ce n'est pas un si grand impératif: juste du blabla pour bien se vendre à l'étranger. L'Etat flicaille à tout va, rien à battre que tu sois terroro, braqueur du dimanche ou que tu veuilles dénoncer les abus du pouvoir en place...
En tous cas, pour les terroristes, ils flicaillent mais ne prennent pas de solution radicale pour enrayer le phénomène: l'absolution des terroristes par Bouteflika en est une preuve formelle.
Ca ne le justifie pas, mais c'est pas mon problème... Les algériens sont chez eux et gèrent le pays comme ils le veulent mais si ils refusent de lutter contre le terrorisme ils en assumeront l'entiereté des conséquences.3) Vas-y: dis moi en quoi le fait de tenter de baillôner Noureddine Aït Hamouda quand il dénonce la corruption systématique à tous les étages de la classe politique est une nécessité? En quoi son positionnement se justifie dans la lutte contre le terrorisme?
La question de l'application et de l'opportunité de l'application de la démocratie à des pays qui ne l'ont pas vu naitre et qui sont culturellement différents est une question qui se pose... Je ne suis pas un américain qui prétend qu'il faut exporter la démocratie, je prétends qu'il faut exporter notre sécurité et je l'assume totalement... Pour le reste ca reste de la souveraineté des pays eux memes.4) Il faut des régimes forts pour lutter contre le terrorisme? Un Etat qui fait ça se scalpe tout seul: les politiciens se font hara-kiri. Le seul qui en a été capable tout en restant au pouvoir, c'était Saddam Hussein. Les autres, néant: on l'a bien vu avec les Saoudiens.
Les gouvernements maghrébins ou même majoritairement musulmans savent que si ils veulent prendre des mesures radicales, ils courent au bain de sang généralisé: alors si tu crois vraiment que la répression est si forte, tu te plantes. En Algérie, c'est
Je ne suis pas pour l'occidentalisation des pays du magrheb ou du moyen orient... Chacun fait ce qu'il veut chez lui tant qu'il ne met pas en danger ces voisins... Tant que ces régimes luttent contre le terrorisme, le reste reste de l'affaire des habitants de ce pays.Quand on veut trop s'occidentaliser, c'est le retour des radicaux: Iran et Egypte sont les meilleurs exemples. Du coup, le seul moyen d'avoir une stabilité politique, c'est de faire tomber la barrière du nombre de mandats limités (Algérie, Irak, Iran, etc) ou d'être en monarchie: comme ça, on tempère certaines ardeurs tout en ne tenant personne au cou.
La Palestine est un probleme tout à fait différent.La situation est différente mais aucun politicien n'arrivera à faire quoi que ce soit en Palestine pour le moment: l'entreprise de Mahmoud Abbas est vouée à l'échec
Je ne voterai pas Modrikamen, mais je reste convaincu qu'il est bien moins dangereux que des gens comme Mourreaux qui flattent l'islamisme radical (et qd je dis Mourreaux c'est parce qu'il est reellement dangereux, pas parce que je n'aime pas le PS qui reste un parti tout à fait démocratique et dans les règles)PS²: sur le thread du Quick, il y a des raisonnements de champions du monde mais c'est tellement voyant que ça en devient drôle et/ou pathétique. Toi, tu essaies d'enfoncer dans le crâne de TOUT LE MONDE (Ochinko, C@n, moi ou toute autre personne ici) que TU as raison.
En fait, ça ne m'étonne pas que tu aimes bien Modrikamen, tes raisonnements se fondent dans les siens: si tu cherches la raison pour laquelle beaucoup de gens sont contre toi, il suffit de voir à quel point ces mêmes personnes sont opposées à Modrikamen. Tu n'as pas le pouvoir pour être populiste mais tu as le verbiage facile qui entraîne un flot d'inepties à force de ne pas te la clapper une seule seconde.
Chaque état est souverain... Maintenant si il soutient des terroristes ou ne lutte pas contre des terroristes nous menacant, il en assumera les conséquences, ce qui semble tout à fait logique.Methylène, le terrorisme islamiste algérien des années '80, c'était de la politique nationale à 95%. Ces derniers temps, c'est beaucoup plus international que national même si il reste actif: le gouvernement ne "lutte" pas du tout contre la même chose...
D'un point de vue interne, non ce n'est pas si important que ça: ils en font suffisamment que pour pouvoir parader face aux gouvernements occidentaux mais ils ne veulent pas se donner les moyens d'en faire trop. En anglais, on dirait que c'est du tokenism.
Exporter "notre" sécurité? J'espère que tu te rends compte de l'infaisabilité de la chose quand même: même les USA ne réussissent pas à exporter leur sécurité en Irak et en Afghanistan alors qu'ils ont des contingents impressionnants ainsi qu'une aide internationale, tant du point de vue humain que logistique et financier. Exporter "notre sécurité", cela relève du fantasme.
Dis moi un peu quand est-ce que ce modus operandi a fonctionné pour la dernière fois? Guerre du Golfe? Juste une bombe à retardement. Guere du Golfe II? Non. En Afghanistan? Non. En Ossétie? Ca reste une bombe à retardement.
Au Timor Oriental? Enfin! Maintenant, on regarde les raisons de la réussite: pays minuscule et contingent militaire important. Dès qu'un Etat a une grande superficie ou un soutien ou opposition étranger important, on devient incapable d'agir avec efficacité.
Maintenant, explique moi comment lier "importer notre sécurité" et "souveraineté des Etats"? A l'ancienne, avec un bon gros putsch (comme au Chili) ou en poussant maladroitement un candidat aux présidentielles (remember la première élection de Karzaï)?
Ce n'est pas faisable et tu le sais aussi bien que moi: ceux qui sont menacés (Europe et USA) n'ont plus les moyens de lutter efficacement, ils ne font que répandre les problèmes. Le conflit a changé: on ne combat plus des nazis, des Arabes ou des bridés (aucune connotation raciste là-dedans), l'ennemi est insidieux et invisible.Chaque état est souverain... Maintenant si il soutient des terroristes ou ne lutte pas contre des terroristes nous menacant, il en assumera les conséquences, ce qui semble tout à fait logique.
Entièrement d'accord sur la réflexion: je pense (avis à 2 balles dans ce genre de réflexion qui nous passe 20km au-dessus de la tête) qu'on n'est clairement pas habilité à répondre à une question pareille d'un ordre général: tout dépend des tenants et des aboutissements, des risques encourus, de la connaissance profonde de la situation avant, pendant et après l'action militaire.Pour le reste, ca releve d'une autre question, la démocratie et le droits de l'homme sont ils exportables partout? Et est il souhaitable de les imposer de force partout?
Exact et c'est pourquoi on doit les combattre tous ensemble et pas uniquement Europe et USA... D'ou le fait que ceux qui ne les combattent pas devront en asssumer les conséquences.Ce n'est pas faisable et tu le sais aussi bien que moi: ceux qui sont menacés (Europe et USA) n'ont plus les moyens de lutter efficacement, ils ne font que répandre les problèmes. Le conflit a changé: on ne combat plus des nazis, des Arabes ou des bridés (aucune connotation raciste là-dedans), l'ennemi est insidieux et invisible.
J'ai pas la réponse à la question... peut etre devrions nous laisser ca à l'auto détermination?Entièrement d'accord sur la réflexion: je pense (avis à 2 balles dans ce genre de réflexion qui nous passe 20km au-dessus de la tête) qu'on n'est clairement pas habilité à répondre à une question pareille d'un ordre général: tout dépend des tenants et des aboutissements, des risques encourus, de la connaissance profonde de la situation avant, pendant et après l'action militaire.
Je ne sais même pas si quelqu'un pourrait avoir LA réponse tellement les situations sont complexes et l'évolution sur le terrain aléatoire.