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reaction de grouwels sur son fb:
Une discussion fait rage en ce moment sur (les services de) la société de taxi Uber.
Je vous présente ci-dessous quelques réflexions et certains faits qui doivent être pris en considération, essentiellement dans l’intérêt du consommateur :
-Le tribunal de commerce de Bruxelles interdit à Uber de poursuivre ses activités à Bruxelles dans leur forme actuelle. Ce jugement survient après une plainte déposée par une entreprise privée. Le respect de la juridiction n’empêche pas la mise en place d’une mobilité intelligente.
-Le transport rémunéré de personnes est soumis à des règles claires visant à garantir la qualité et la sécurité pour le consommateur ainsi que la concurrence équitable.
-Ces règles portent sur un niveau minimal de qualité, la détention d’une licence, le paiement des cotisations sociales, la souscription à une assurance appropriée, etc. Nous voulons ainsi éviter un « race to the bottom ». Nous disons non à l’absence totale de régulation.
-Le but de ces règles est principalement la protection du consommateur. Une assurance simple, particulière n’est pas suffisante pour pouvoir assurer le transport rémunéré des personnes. Aux Etats-Unis, un grave problème s’est ainsi produit à la suite d’un accident mortel impliquant un taxi Uber. Uber expédie ce problème en disant que leur société n’a rien à voir dans cet accident.
-Les applications offrent des possibilités uniques que nous pouvons également utiliser pour le secteur des taxis. Le CD&V soutient pleinement le développement d’outils informatiques qui facilitent la vie du consommateur. C’est d’ailleurs ce que j'ai fait au cours des cinq dernières années en tant que ministre de l’Informatique.
-Ces cinq dernières années j'ai profondément modernisé le secteur des taxis à Bruxelles pour les Bruxellois et les visiteurs en introduisant une nouvelle identité, une charte de qualité, des poteaux d’information, des taximètres numériques, etc. En outre, nous avons sensiblement augmenté le nombre d’emplacements de taxis et procédé à l’ouverture de bandes bus aux taxis. Un grand nombre de ces réformes ont été prises en concertation avec le secteur, ce qui ne fut pas toujours chose aisée. Il est donc peu crédible de dire que le gouvernement bruxellois défendrait le « cartel des taxis ».