Carambar
Elite
Entendons-nous bien, la démocratie pure n'existe pas. Sinon, dimanche serais désigné comme le jour des glaces gratuites ou je ne sais quoi. Seulement, il ne faut pas prendre les gens pour des imbéciles. Avec une certaine vulgarisation on pourrais expliquer la teneur des problématiques nationales sans problème. Au lieu de ca, on s'amuse à celui qui a le plus de charme ou qui fais plus de cloune devant les caméras de télévisions. Ca c'est du populisme, alors qu'on ne vienne pas reprocher à monsieur tout le monde de faire des jugements hâtifs ou réducteurs.Pour ce qui est de la désignation des fonctionnaires, je suis d'accord qu'il faut réformer le système, le dépolitiser. Il l'est pour les postes à responsabilité en tout cas, je pense pas qu'il le soit pour être chauffer de train ou employé administratif. Le système de copinage est inmanquablement une déviance de la démocratie qu'il faut combattre mais cela ne fait pas du système démocratique une mauvaise chose en soi.
Quant à la politisation du secteur publique, il faudrait s'en débarasser au plus vite. C'est soit ca ou l'on dois admettre qu'on est dans un système discriminatoire où l'on sanctionne les avis politiques divergeants.
Oui, la profesionnalisation comme certains l'appelent n'as rien à avoir avec le politique. Mais il fait admettre que les contraintes imposées aux entreprises ne peut que les inciter à réhausser leurs exigences en terme de personnel, et ce à un point ou parfois il n'est pas possible de trouver le candidat nécessaire ou qu'il faille faire venir des gens des pays limitrophes.Pour ce qui est des qualifications, ma foi, ca n'a rien a voir avec le politique... Il y a des critères d'éfficience et/ou de rentabilité... Je ne vois pas pq une entreprise, de deux personnes, choisirait la moins qualifiée. Dans un contexte de conccurence mondiale et de division internationale du travail, nos économies seront celles des services et des produits à haute valeur ajoutée, aujourd'hui il faut être qualifié, y'a pas le choix. Quand je parle de qualification, je parle pas de longues études ou tu finis hypra spécialisé et au final trop cher. Actuellement on pleure après de bon soudeurs qui sachent travailler "a l'envers", on ne trouve pas de bons carreleurs et les chauffagistes ont un carnet de commande rempli...
Ces mêmes contraintes touchent aussi les performances des entreprises, qui sont des PME pour la plus grande partie, car elles sont réduites à effectuer plus de travail avec moins de personnes de fait. En cela, rester compétitif sur le plan international est une chose très difficile à faire. Avce le phénomène de mondialisation, je parie même que l'exode de l'Est vers l'Ouest seras suivi d'un exode dans l'autre sens, ce qui est un exercice des plus futiles.
De plus les compétences de l'UE sont limitées aux affaires économiques (pour faire court, conccurence, libre circulation, tarifs douaniers, agriculture/pêche) et environnementaux dans une certaine mesure. Rares sont donc les cas ou le citoyen se trouve dans une situation ou il est directement concerné par une directive européenne.
Indépendant je n'en suis pas entièrement certain. Disons que par principe on devrais respecter la séparation des pouvoirs et ce pour éviter toute forme d'abus. Si Leterme soumet sa démission par principe, c'est un geste noble. Mais si les barrières ont été franchies, on peut supposer que notre démocratie relative est remise en question.Par ailleurs, le judiciaire est très largement indépendant du politique comme le montre la démission de Leterme. S'il y avait des collusions on ne le saurait pas... Et puis les juges ne sont plus désignés par le politique depuis longtemps!
L'Europe est manifestement utile de part son poids sur le plan mondial. On est plus sur un continent ou des pays voisins se chamaillent. L'Europe est reconnue par les USA comme un concurrent sur le plan économique et il faut espérer que les vielles alliances tiendrons la route.Par ailleurs il ne semble pas logique que dans un système démocratique, qq millions d'Irlandais empêche tout le reste de la communauté d'aller dans le sens qu'elle entend. L'europe est un organe extrêmement utile. D'une part parceque l'Etat est devenu trop petit pour les grands problèmes (et trop grand pour les petits problèmes). Et parcequ'il semble bien qu'à l'heure de la mondialisation le marché commun et la fédération d'Etats-nations (et non pas de peuples) soit une des seules voies possible pour s'adapter a la nouvelle donne. Comme je l'ai dit, l'attitude de bcp de chefs d'Etat de dire "c'est pas moi c'est bruxelles" pour faire passer des politiques nécéssaires mais impopulaires est très répandues mais pas forcément justifiées dans la mesure ou ces politiques sont décidées par les gouvernements de chaque pays, généralement par consensus (donc assentiment collectif) et non a la majorité. L'Europe n'a pas tellement de pouvoirs que cela et le fait que la commission ne soit pas élue directe n'est peut être pas une mauvaise chose en ce que cela permet d'envisager des politiques de long terme, impopulaires et auxquelles ne se risqueraient pas des mandataires directement élus.
Maintenant, il faut voir ce qu'il en est sur le plan social. Dois t-on craindre une privatisation à tout va comme ce fut le cas à l'époque où on parlais de bolkenstein ? Par le passé, l'Europe était présentée sous forme de nombreux avantages comme la possibilité d'une monnaie forte et universelle. Mais ce n'est que l'économique. Si les citoyens doivent faire quelques sacrifices qu'on les informe des finalités au moins.
Et pourtant, les décisions impopulaires sont légion.Le référendum est effectivement, en droit, absent de la constitution Belge. Mais la procédure de consultation populaire est tout à fait comparable dans les faits dans la mesure où on voit très mal comment un gouvernement peut décider contre l'avis du peuple.
La solution est simple. On supprime les communautés et on passe à un système uniquement régional. C'est soit ca où on continue à gaspiller les moyens de notre petit pays dans des inepties tel la présence d'ambassades belges mais aussi flamandes et wallones à l'étranger.De plus la Belgique est un pays très très compliqué ou les décisions s'obtiennent tjs par consensus et concessions mutuelles (au conseil des ministres, on ne vote pas!!). La réalité est telle qu'un simple vote "oui" ou "non" a une question ne peut pas retranscrire les subtils équilibres nécéssaires à la protection des minorités par exemple.
D'ailleurs, il y a quelques années la région avais été désignée comme l'unité économique la plus viable et la plus dynamique car formant le compromis parfait entre nation et les entités de petite échelle comme les communes. A ce titre, la région de Poitiers en France serais un excellent exemple à suivre.
La question royale a eu des répercussions qui ont formé le pays que nous connaissons actuellement. C'est à ce moment là que les universités se sont scindées ou formées et que le communautaire a entrainé la dualisation des compétences politiques. Les décisions de cette époque là constituait un compromis et c'est ce compromis qui est actuellement remis en question.Sans entrer dans les détails, la question royale a bien failli mener à la guerre civile car le clivage Communautaire chevauchait le clivage Eglise-Etat (les flamands etant plus catholiques) mais étaient tous deux traversés par le clivage économique. Cela donne au final un véritable champ de mines dont il sera très difficile de se sortir. La consultation populaire en Belgique n'est, paradoxalement, pas un instrument démocratique en ce qu'elle suppose une vision trop manichéenne d'une part et en ce qu'elle ne peut pas garantir le respect des minorités comme le font les procédures parlementaires.
Quant à ce que tu affirme par rapport à la consultation populaire, il semblerais qu'il faille déduire que la Belgique, de part ses particularités, possède sa propre définition de la démocratie.
Il reste que ces organismes ont été formé par le peuple et ne participent pas directement au processus de décision du pouvoir. Tout au plus, ils collaborent ou négocient selon tes mots et leur rôle est, en quelque sorte, de représenter une collectivité et d'apporter une contrainte au gouvernment de sorte qu'il concéde à certaines mesures. Existe t-il un équivalent au niveau éuropéen des syndicats que nous connaissons ici ? Manifestement non. Les citoyens européens n'ont donc pas la possibilité de s'exprimer à l'unison par ce biais. Les américains ont manifestement un avantage à ce niveau.D'autre part, les syndicats ne sont pas seulement un moyen de pression. Ils négocient DIRECTEMENT les accords interprofessionnels sur les salaires etc. Le gouvernement ne fait qu'encadrer et entériner les compromis auxquels on peut arriver. S'ils n'avaient aucun pouvoir, on aurait ni chômage, ni retraite, ni congés payés ni rien de tout cela.