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cvm.mangaleet()
Qu’est-ce qui vous a motivée dans la fonction de CEO ?Une nouvelle patronne chez bgc et même pas cher en plus.
Pas le salaire (rires)… Je crois énormément en Belgacom, c’est une très belle entreprise avec de beaux produits et services, de belles marques, des gens de qualité. Et j’ai le sentiment de pouvoir apporter ma pierre à l’édifice pour améliorer l’image de l’entreprise, mettre en place une stratégie gagnante à long terme et assurer un avenir à l’entreprise et à ses collaborateurs.
Pensez-vous que l’image de Belgacom a été écornée par les polémiques liées aux déclarations de votre prédécesseur, Didier Bellens ?
Je suis quelqu’un qui regarde vers le futur. Ce qui m’intéresse, c’est l’avenir de Belgacom et des 15 000 salariés qui travaillent pour satisfaire nos clients et qui souffrent que l’on donne une image de la société qui n’est pas fidèle à la réalité. Belgacom apporte de l’innovation à notre pays et de l’emploi. Les Belges devraient en être fiers. On ne sert pas cette société en la critiquant. J’espère que l’on pourra maintenant parler de manière positive de Belgacom, de ses produits, innovations… C’est encore une des rares belles sociétés belges, avec un actionnariat belge, un centre de décision dans notre pays. Il en reste peu... On critique beaucoup ce que l’on a en Belgique. C’est lié à notre histoire : on a toujours été dominé par les Espagnols, les Français, les Prussiens, les Hollandais,… J’ai travaillé dans une structure Benelux pendant quelques années. Je peux vous dire que les Hollandais vendent très bien ce qu’ils ont mais heureusement que derrière eux il y avait les Belges pour faire le boulot… On devrait être plus fier dans ce pays de ce que l’on sait faire, de ce que l’on apporte…
Vous avez laissé entendre que Belgacom va avoir davantage de difficultés à verser un dividende exceptionnel dans les années qui viennent. Vous demandez à l’Etat de devenir plus raisonnable dans ses attentes par rapport à Belgacom ?
Dire cela comme cela est aller une étape trop loin… Mais il y a un contexte où le marché des télécommunications est devenu plus concurrentiel, où il y a une croissance plus faible de nos revenus. Parallèlement, des besoins d’investissements importants demeurent dans nos métiers. Ce besoin d’investir dans la technologie, l’Internet rapide ou la 4G est d’ailleurs une des volontés de l’Etat. A un moment donné, il va falloir trouver le bon équilibre entre cette volonté de continuer à investir, assurer l’emploi et rémunérer nos actionnaires. Ce sont des discussions qui vont devoir avoir lieu avec le conseil d’administration et l’actionnaire majoritaire. Ce qui est important, c’est d’avoir une stratégie, regarder les grands équilibres, en discuter et tenir compte des desiderata de l’actionnaire principal. Il faut que cela forme un tout cohérent. Quand on regarde les chiffres aujourd’hui, ce sera probablement plus difficile de verser un dividende exceptionnel dans le futur. Mais je n’ai pas encore eu de discussions à ce sujet avec l’Etat. Jusqu’à présent, j’ai eu peu de contacts avec le gouvernement et le ministre Labille. Je l’ai vu pour la première fois hier à la conférence de presse.
elle a un discours plutot sympathique en tout cas