unso
Elite
Pour répondre à Schulmeister :
Ces mêmes lois ont obligé les femmes belges jusqu'à la fin des années '70, de demander l'accord de leur mari dans l'obtention d'un nouveau travail.
Un exemple parmi d'autre, de ces lois que nous étions obligés de suivre, il n'y a de cela que quelques dizaines d'années et qui ont du changé.
Ces lois ne sont donc pas éternelles et immuables.
Elles sont là pour servir la collectivité et protéger les citoyens.
Mais aujourd'hui, certaines de ces lois, et leur mécanismes sous-jacents, servent aussi un système économique qui ne prend plus compte du citoyen en tant qu'être humain.
1 - Argent = passe droit ?
Comment trouver normal qu'une somme d'argent puisse servir de passe droit ? Autrement dit, qu'une personne ayant les moyens, puisse braver des limitations de vitesse et payer ses amendes, sans être autrement inquiéter ?
Va-t'on dès lors, créer un système d'abonnement qui permettrait aux plus riches de rouler systématiquement au dessus des limitations de vitesse ?
Correction : des assurances permettent aujourd'hui de prendre en charge les amendes... Comble du ridicule, c'est donc ceux qui ont le plus d'argent qui peuvent rouler le plus vite.
Selon les principes universels que tu expliques, une sanction doit avoir un effet dissuasif. Les sanctions actuelles n'ont en fait, fondamentalement cet effet que sur une partie de la population, le niveau d'attention dépend en fait plus du portefeuille que de la volonté réelle de respecter la vie des autres.
2 - Utilisation de cet argent par l'état ?
Comment accepter aussi que cet argent ne serve pas systématiquement à une meilleure prévention et sécurité routière ?
La logique voudrait également que si le but d'une sanction est de préserver la sécurité du citoyen dans un cadre particulier. Ces sanctions devraient donc tout naturellement servir à la continuité de cette prévention et non l'interet économique de ceux qui ont mis en place ce système.
Mais aujourd'hui, mes 400€ servent à la stabilité économique du pays. Le pays ne devrait-il donc pas me remercier d'avoir mis la vie d'autres citoyens en danger ?
3 - Sanctions réellement dans le cadre de la sécurité routière ?
Enfin, le bon sens voudrait également que cet effet dissuasif soit appliqué là où le danger est plus grand. Et donc, d'accorder toute sa priorité au citoyen.
Là encore, je m'interroge : les zones à risques, connues par l'état, sont-elles les zones les plus contrôlées ? Ou bien serait-ce les zones où le nombre d'infraction sont les plus grandes ?
Je ne pose ici que 3 questions qui me semblent ici ne pas correspondre avec les principes que tu énumères.
Il s'agit de ma propre opinion, on y adhère ou pas, mais on ne peut pas nier, qu'il y'ait des points d'incertitudes qui ne semblent pas forcémment servir le citoyen.
Ces mêmes lois ont obligé les femmes belges jusqu'à la fin des années '70, de demander l'accord de leur mari dans l'obtention d'un nouveau travail.
Un exemple parmi d'autre, de ces lois que nous étions obligés de suivre, il n'y a de cela que quelques dizaines d'années et qui ont du changé.
Ces lois ne sont donc pas éternelles et immuables.
Elles sont là pour servir la collectivité et protéger les citoyens.
Mais aujourd'hui, certaines de ces lois, et leur mécanismes sous-jacents, servent aussi un système économique qui ne prend plus compte du citoyen en tant qu'être humain.
1 - Argent = passe droit ?
Comment trouver normal qu'une somme d'argent puisse servir de passe droit ? Autrement dit, qu'une personne ayant les moyens, puisse braver des limitations de vitesse et payer ses amendes, sans être autrement inquiéter ?
Va-t'on dès lors, créer un système d'abonnement qui permettrait aux plus riches de rouler systématiquement au dessus des limitations de vitesse ?
Correction : des assurances permettent aujourd'hui de prendre en charge les amendes... Comble du ridicule, c'est donc ceux qui ont le plus d'argent qui peuvent rouler le plus vite.
Selon les principes universels que tu expliques, une sanction doit avoir un effet dissuasif. Les sanctions actuelles n'ont en fait, fondamentalement cet effet que sur une partie de la population, le niveau d'attention dépend en fait plus du portefeuille que de la volonté réelle de respecter la vie des autres.
2 - Utilisation de cet argent par l'état ?
Comment accepter aussi que cet argent ne serve pas systématiquement à une meilleure prévention et sécurité routière ?
La logique voudrait également que si le but d'une sanction est de préserver la sécurité du citoyen dans un cadre particulier. Ces sanctions devraient donc tout naturellement servir à la continuité de cette prévention et non l'interet économique de ceux qui ont mis en place ce système.
Mais aujourd'hui, mes 400€ servent à la stabilité économique du pays. Le pays ne devrait-il donc pas me remercier d'avoir mis la vie d'autres citoyens en danger ?
3 - Sanctions réellement dans le cadre de la sécurité routière ?
Enfin, le bon sens voudrait également que cet effet dissuasif soit appliqué là où le danger est plus grand. Et donc, d'accorder toute sa priorité au citoyen.
Là encore, je m'interroge : les zones à risques, connues par l'état, sont-elles les zones les plus contrôlées ? Ou bien serait-ce les zones où le nombre d'infraction sont les plus grandes ?
Je ne pose ici que 3 questions qui me semblent ici ne pas correspondre avec les principes que tu énumères.
Il s'agit de ma propre opinion, on y adhère ou pas, mais on ne peut pas nier, qu'il y'ait des points d'incertitudes qui ne semblent pas forcémment servir le citoyen.