julien_
harkor.be
je sens que je vais aller sur du Douglas Adams moi
J'adore les théories un peu trop surréaliste de la création du monde, etc
J'adore les théories un peu trop surréaliste de la création du monde, etc
Je viens de commander un nouveau (je crois) avec des journalistes enfermés, ça vous dit quelque chose ?Elian a dit:Chuck Palanhiuk
Chuck Palahniuk, 43 ans, est le gars derrière le monstre qu'est Fight Club. Mais le limiter à ce roman, son premier publié, ne serait pas très sympa pour lui. C'est en juillet passé que je me décide à acheter Fight Club histoire de voir ce que ça vaut en livre, et sous le charme, j'enchaîne rapidement avec le deuxième roman de l'auteur, Survivant. J'ai a présent acheté le restant de ses oeuvres et je compte les lire aussi vite que possible !
Son style d'écriture, assez caractéristique, peut paraître rébarbatif par moment. Il n'hésite pas à ressortir le même type de phrases de multiples fois et, surtout, les romans semblent ne suivre aucune structure temporelle, l'histoire avancant petit à petit, au fur et à mesure que le narrateur nous raconte ses souvenirs. Palahniuk, c'est le chaos appliqué aux romans !
Présentation de l'auteur
Descendant de parents d'origines Russe et Française, Chuck Palahniuk suit des études de journalisme mais travaille pourtant pendant plus de dix ans comme mécanicien. Parallèlement à cette activité, il est volontaire dans les hospices pour jeunes malades du SIDA ou du cancer ; c'est dans ces lieux qu'il prend conscience que la mort peut arriver à tout moment, et il se met donc à écrire alors qu'il a déjà plus de trente ans. Son premier texte 'Invisible monsters' est rejeté par les éditeurs qui le voient comme trop violent. Chuck Palahniuk est amer face à ce refus et décide alors d'écrire encore plus trash, plus violent. C'est en 1996 que sort son second roman 'Fight club', écrit en trois mois seulement. Il rencontre alors le succès auprès de la critique mais le public n'est pas encore au rendez-vous : ce roman n'est vendu qu'à 5.000 exemplaires. Les romans suivant viennent confirmer la singularité de son écriture : que ce soit 'Survivor', 'Invisible monsters' (qui finalement devient son troisième roman) ou 'Lullaby' on retrouve dans chacun d'eux son univers, sa vision, sa violence. Lancé dans l'écriture romanesque, il fait aussi ses premiers pas dans le journalisme ; il collabore toujours à 'Gear', 'Bikini', 'Blackbook' ou 'The Stranger'.
Source
Bibliographie
Fight Club
"Laisse moi te parler de Tyler. Tyler dit : les choses que tu possèdes finissent toujours par te posséder. C'est seulement après avoir tout perdu que tu es libre de faire tout ce dont tu as envie. Le Fight Club t'offre cette liberté."
Le Fight Club, c'est - pour ceux qui ne sont pas entièrement bilingues- un club où l'on se bat, créé par Tyler et le héros-narrateur de l'histoire (qui, chose fâcheuse, n'a pas de nom, alors nous l'appellerons Kroink).
Kroink travaille dans une entreprise automobile. Son job consiste à aller sur les lieux des accidents, et à calculer si les voitures de la série doivent être rappelées pour modifications. Kroink n'a pas une vie follement excitante. Toujours entre deux avions, il ne dort plus la nuit. Son remède à l'insomnie : aller dans des groupes de soutien. Là où les gens racontent « petits » problèmes. Cancer des testicules, parasites du cerveau... C'est son truc, à Kroink. Toutes les nuits, il meurt par proccuration, pour revivre immédiatement après -son somnifère.
C'est ici que Marla Singer rentre en scène. Elle fréquente, comme lui, les groupes de soutien, tous les groupes de soutien (oui, le cancer des testicules aussi). Devant Marla et son imposture, Kroinkse sent observé. C'est sa propre culpabilité qu'elle lui renvoie dans la figure. Alors, il n'y arrive plus. Il ne pleure plus, ne meurt plus, ne dort plus. Jusqu'à ce qu'il se décide à aller lui parler et qu'à la fin du consensus ils se partagent les groupes et les soirs.
Et puis Tyler arrive. Tyler Durden. Fabricant de savon, projectionniste qui insère des images pornos dans des films tous publics. Tyler Durden. Rencontré au hasard d'une plage, c'est lui que Kroink appellera lorsque son appartement cossu explosera. Et Tyler de demander à son nouvel ami de le frapper. Comme ça, là, pour le fun. Ici naît le Fight Club. Des types qui se retrouvent pour se battre, pour se libérer et devenir quelqu'un, sortir de leur petite vie, de leur quotidien banal, de leur boulot minable et sous-payé.
Survivant
Encore plus fou que Fight Club, plus tordu et surtout, plus drole. Le personnage que l'on suit au long du récit a un passé plutôt... original.
"Peut-être que ça marche. Je ne sais pas. Est-ce que vous pouvez m'entendre ? Je ne sais même pas. Mais si vous pouvez m'entendre, alors écoutez. Et si vous écoutez, alors, ce que vous aurez trouvé, c'est le récit de tout ce qui aura mal tourné."
Tender Branson est seul dans le cockpit du vol 2039. Les passagers débarqués, il a enclenché le pilotage automatique, direction l'Australie, jusqu'à épuisement du carburant. A 13 000 mètres d'altitude, il se raconte : un parcours hors du commun, de gamin élevé dans les dures lois d'une secte Creedish au rôle de Messie sous stéroïdes de l'an 2000…
Une foultitude d'anecdotes dans une histoire complètement délirante, font que Survivant est difficilement résumable. On est loin de l'ambiance de Fight Club, le livre est complètement débridé et plein d'humour.
Monstres invisibles
Sharon est mannequin, elle est jeune, elle est belle, elle est riche, elle a / elle est tout ce dont vous avez toujours rêvé. Jusqu’au jour où une balle lui arrache la machoire, la défigurant à jamais.
C’est à l’hopital où elle se morfond sur son sort qu’elle rencontre la "princesse" Brandy Alexander, transsexuel déjanté proche de l’opération définitive. Commence alors une fuite désespérée à travers les états unis et le canada, prétexte à un bilan sur leurs existences respectives.
Choke
Victor est un obsédé sexuel. Mais il se soigne. Le jour, il bosse en tant que figurant dans un parc à thème historique. Le soir, il fait semblant de s’étouffer dans des restaurants chics, offrant aux gens l’occasion de le sauver et de devenir des héros (qui se sentiront liés avec lui et qui se feront un plaisir de le dépanner financièrement). Mais sa mère est atteinte de la maladie d’Alzheimer, et Victor a besoin de plus de sous pour la sauver...
Berceuse
Berceuse tourne autour d’un vieux conte africain, une berceuse apaisante qui a le pouvoir de faire mourir ceux qui l’entendent. Alors qu’il enquête sur le syndrome de la mort subite du nourrisson, Carl Streator prend connaissance de ce sinistre sortilège, tout en réalisant qu’il suffit parfois de le penser pour voir une victime rouler des yeux et s’écrouler.
Transformé en serial killer involontaire, Streator s’embarque dans une odyssée rocambolesque à travers les Etats-Unis, histoire de récupérer et de détruire toutes les pages 27 du livre qui contient la berceuse tueuse. Avec lui, on trouve une propriétaire d’agence immobilière spécialisée dans la vente de maisons hantées, sa secrétaire apprentie sorcière et son copain écolo radical. De scènes délirantes en révélations autoflagellantes, tous trois réalisent peu à peu que leur quête les mène droit vers le fameux Livre des Sorcières, grimoire maudit renfermant l’intégrale des sorts du monde entier, pour le plus grand malheur de l’Humanité. Dès lors, la tentation du pouvoir pervertit quelque peu les ambitions pures et l’altruisme innocent du début…
Journal intime
Ce Journal intime est celui de Misty Wilmot, une femme d’une quarantaine d’années vivant sur une île saturée de riches touristes vulgaires qui défigurent cet espace magnifique où de nombreux peintres ont vécu au cours des derniers siècles.
Misty est une femme frustrée : son mari, Peter, qui était architecte, est coincé dans un coma végétatif après une tentative de suicide ratée. Pour faire vivre sa belle-mère et sa fille, elle travaille comme une esclave au grand hôtel de l’île. Avant de sombrer, Peter s’était amusé à sceller certaines pièces des résidences secondaires sur lesquelles il travaillait. Sur les murs de ces pièces condamnées, il avait bombé des messages haineux annonçant la vengeance de l’île contre les envahisseurs extérieurs.
Aidée de Jack, un touriste victime de la folie architecturale de Peter, Misty tente de mener l’enquête. Les souvenirs remontent à la surface : les propos de Peter, affirmant qu’elle deviendrait une grande artiste, les étranges bijoux faits de pierres fines et de cheveux humains que Peter portait accrochés à même son corps. Dans la bibliothèque municipale, en feuilletant des ouvrages d’art, Misty tombe sur des avertissements manuscrits qui lui sont destinés. « On » (mais qui ?) la met en garde : une fois qu’elle aura fini, « ils » se débarrasseront d’elle.
Entre fantastique, irréel et paranormal, "Journal intime"est un cocktail détonnant dont on ne sort pas indemne.
Le Festival de la couille et autres histoires vraies
Chuck n'est pas uniquement romancier, il est également journaliste reporter. Les différents textes regroupés dans cet ouvrage présentent une Amérique extraordinaire, où il fait bon vivre, mais aussi une vision plus critique que l'auteur a sur sa patrie. Tout se passe au festival de la couille de Rock Creek Lodge ou entre autre, chaque écrivain a sept minutes pour raconter son histoire à un agent littéraire, un attaché d'édition ou un producteur de films... une sorte de "speed dating" pour écrivains.
Site officiel de l'auteur
Sources
http://bd-livres.krinein.com/Palahniuk-Fight-Club-1852.html
http://www.jowebzine.com/TEMPLATES/LIVRE/palahniuk-144.php
http://www.mouton-rebelle.com/
http://www.cafardcosmique.com/Critik/critik/p/palahniuk.Berceuse.html
Dès que je l'aurais lu avec plaisir...0megear a dit:Personne sur Liege pour prêter du Chuck Palahniuk a un pauvre ?
je viens de finir Rant, et putain je suis assez admiratif devant autant d'imaginationJ'suis en train de terminer Rant, je l'avais en anglais car la vf trainait, donc ça me fait mon premier roman en anglais. Me reste plus grand chose, et le moins qu'on puisse dire, c'est que c'est très bon, autant par les idées que par le déroulement narratif et le tournant final qu'on voit pas venir du tout.
Sinon là je viens de matter le film Choke, toujours tiré d'un bouquin de Chuck Palahniuk. Assez fidèle, manque quelques petits trucs secondaires mais je crois que visuellement ça ne l'aurait pas trop fait. A voir donc. Sam Rockwell y est à nouveau bluffant.