Ne serait-ce dû à une future régulation américaine foireuse écrite par un (des) guignol(s) ?
Ça ressemble furieusement à l'Europe sur tout ce qui touche à la technologie non?
J'allais justement te donner cet exemple et puis je m'étais ravisé: quid si l'Europe légiférait maintenant de la même manière qu'elle l'a faite sur l'IA pour les vaccins arn par exemple? En l'interdisant purement et simplement comme l'IA.
Tu trouves ça logique?
C'est quoi ce sophisme à répétition en fait? "L'Europe, en voulant être prudente, a foiré son AI Act. Donc l'Europe a tout foiré en étant prudente, CQFD", c'est basiquement ce que vous essayé d'instaurer comme argument. Tu peux tout à fait convenir que l'Europe n'a pas tort de pratiquer une philosophie plus prudente en doctrine globale
ET que se faisant, elle a foiré lamentablement sur des sujets comme l'IA. L'un n'invalide pas forcément l'autre hein. Et je ne milite pas pour que l'Europe bloque tout automatiquement sans réflexion. Ca n'a
jamais été mon point hein.
De ce que je vous lis (puisque vous martelez le point à répétition), l'Europe
doit arrêter toute politique de régulation
parce que elle s'est planté sur l'IA. Et ce sur l'ensemble des domaines (Santé, Agriculture, énergie, Finance, etc). C'est bien ça que tu essayes de dire?
J'ai déjà détaillé le point avec
@THiBOo : la politique plus restrictive et prudente de l'Europe peut aussi avoir des bon côtés. Mais c'est le truc avec une philosophie/doctrine: tu n'a pas la garantie de son exécution ni de sa perfection. Aucune approche n'est parfaite (elle s'accompagne forcément de gain et de concession) et elle dépend des personnes qui sont aux commandes (qui peuvent être compétent comme nul à chier). Avoir une politique moins restrictive à l'échelle européenne ne te garanti en rien i) l'absence de problèmes, voir les exemples cités plus haut), ii) l'ensemble des bénéfices de cette approche et surtout iii) que les gens qui l'exécutent le fassent à la perfection.
T'as le droit de penser que ça reste une approche préférable, mais je t'invite alors à considérer l'ensemble de la philosophie européenne et pas juste
UN exemple qui va dans ton sens (l'IA). Ca s'appelle jeter le bébé avec l'eau du bain sinon...
Pour répondre à ta question: Oui, je trouve ça débile ce que veut faire Kennedy à la santé pour deux raisons:
La première scientifique: son combat anti-vax repose sur rien, c'est l'archétype d'une personne non-compétente qui prend une décision drastique aux conséquence non étudiée. On peut faire le parallèle de l'incompétence avec l'IA si tu veux et c'est vrai. Par contre, le domaine reste différent: l'IA représentait encore une forme d'inconnue et si je n'approuve pas l'AI Act, je peux a minima
comprendre l'origine de la méfiance.
Les vaccins eux sont déjà lourdement régulé par une chiée d'études pour démontrer leur effets et les vaccins à ARNm sont parmi les études Phase 3 les plus conséquente jamais réalisée (>30-40k de sujets inclus). Scientifiquement c'est bcp moins vague que les conséquence à long terme d'un développement non-régulé de l'IA à long terme.
Deuxièment, la position de Kennedy s'inscrit justement en contradiction avec le côté libertarien prôné par Trump et les USA. Du coup à la place d'un résident n'ayant pas accès à un vaccin pouvant me sauver dans le "pays de la liberté", ça me ferait doublement chier oui.