Sig le Troll
Vî Troll
" La censure est la limitation arbitraire de la liberté d'expression par un pouvoir étatique ou religieux sur des livres, médias ou diverses œuvres d'art, avant ou après leur diffusion (censure a priori et a posteriori) au public. "Ce que tu demandes n'est ni plus ni moins que de la censure ou une mise au ban. Quand on se targue d'être démocratique, on utilise ts les outils à notre disposition pour prouver qu'ils sont la pire solution. Sinon je n'appelle pas ça une société démocratique. La censure politique (des partis d'opposition bien svt) on la retrouve dans les dictatures communistes et extrémistes.
S'abaisser à jouer leur jeu en les faisant passer pour des martyrs auprès du peuple est pire que de les confronter à leur incohérence et médiocrité.
Faire une loi serait de la censure. Faire une loi pour interdire ces partis relèveraient de la dictature. Refuser de discuter avec un autre parti car on le juge extrême, non.
Enfin bref, quand on mélange tout et que tout argument est bon pour légitimer les partis d'extrêmes ...
Tu soulèves bien le problème et la raison pour laquelle légiférer sur ce point ne peut pas fonctionner. Seuls deux pays dans le monde se disent être une dictature, tout le reste sont des démocraties.Et qui décide qui est catalogué d'extrême droite donc ?
Si on remet en question le bienfait de l'immigration, extrême droite je suppose.
Si on remet en question le progressisme/wokisme, extrême droite aussi ?
Ou alors on parle pas de sujet mais du fait de vouloir dilluer/supprimer l'opposition au pouvoir ?
En gros, démonter la démocratie ? Auquel cas je te rejoindrais.
Aucun parti ne se revendique d'extrême droite ou gauche. Néanmoins, tu peux avoir un consensus dans la société que tel et tel discours relève des extrêmes. Et je trouve tout à fait légitime de vouloir ne pas s'associer à ces discours et ne pas en faire la publicité. Notre société actuelle regorge d'exemples où donner une tribune aux idées extrêmes et populistes n'ont fait que les amplifier au lieu de les démonter et les déconstruire avec des arguments factuels et réfléchis. US, UK, France, Flandre, coronavirus, Russie, Inde, et j'en passe et des meilleurs.
A contrario, on n'a plus de FN en Wallonie, mais donner une tribune au PTB a permis leur montée.
Je vais l'exprimer de façon très maladroite, mais je vais essayer de reprendre l'idée du prof de philo (et philosophe, Delruelle pour ne pas le citer) que j'avais eu à l'unif. C'est quand on se trouve dans la négation d'autrui et de leurs droits.
"Oui, mais alors, refuser de discuter avec eux c'est être dans la négation d'autrui." C'est le paradoxe du bourreau. Mais en fait on n'est pas en train de supprimer autrui et de nier ses droits, on choisit juste de ne pas interagir avec, de ne pas être le moteur de leurs propos, la voie par laquelle ils s'expriment et répandent leurs idées.
Et j'étends ça aux discours de haine et de violence. Tu n'es pas extrême si tu as un avis sur l'immigration, tu es extrême si ton avis appelle à la haine, la violence, ou à supprimer autrui dans le cadre de l'immigration. Mutatis mutandis pour les autres sujets (sexe, genre, nationalité, milieu social, milieu culturel, milieu économique, etc.).
Faudrait que je retrouve le passage concernant ce point, car j'ai l'impression de l'avoir vraiment mal exprimé.
Enfin bref, sur ce et pour conclure, après avoir essayé pendant des années de déconstruire les discours extrêmes et d'avoir vu que ça ne servait à rien à part en faire la publicité malgré moi et de voir que ça finissait par banaliser et légitimer ces propos qui se sont multipliés, je ne peux pas soutenir ces décisions d'inclure les extrêmes dans le discours public et politique.
D'un autre côté, je suis aussi conscient du fait que c'est déjà fait et que c'est notre réalité actuelle. Néanmoins, ce n'est pas pour ça que je dois l'accepter sans rien dire.
On sait tous que cette mise à table avec le VB était un coup de pub pour GLB, pour faire parler de lui.
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