Article incroyable... et on s'étonne que Zemmour grimpe en flèche. Quand on lit ça, vive Zemmour.
Pourquoi les étrangers en situation illégale ne sont presque jamais expulsés
https://www.lefigaro.fr/actualite-f...gale-ne-sont-presque-jamais-expulses-20210930
Citations:
Les chiffres parlent d’eux-mêmes: entre janvier et juillet 2021, l’Algérie n’a délivré que 31 laissez-passer consulaires (documents indispensables au retour) pour 7731 OQTF prononcées, et 22 expulsions réalisées, soit un taux d’exécution de 0,2 %. Ce taux est de 2,4 % pour les OQTF visant les Marocains et de 4 % s’agissant des Tunisiens.
La France ne dispose que de 1800 places en CRA. Ceux-ci sont saturés en permanence. Ce qui aboutit à des pratiques parfois ubuesques qui conduisent certaines patrouilles à traverser la moitié de la France pour convoyer un clandestin dans un centre où il reste encore de la place.
Souvent, le juge libère l’intéressé avant même que son collègue de l’ordre administratif ait pu se prononcer sur la régularité du séjour. Selon la Cimade, en 2019, par exemple, 40 % des personnes placées en CRA en métropole ont été libérées, principalement sur décision judiciaire
Il faut savoir que les OQTF prononcées deviennent caduques au bout d’un an: elles ne sont pas valables par tacite reconduction. Il se trouve que des juges se prévalent de ces OQTF non exécutées pour accorder des titres de séjour. Nous sommes dans l’absurde! Une prise de conscience s’impose, au-delà des aspects budgétaires. Pour mémoire, 41 % du contentieux administratif de la nation concerne le droit des étrangers», et même 51 % pour les affaires jugées en appel.
Quand bien même l’État finit par obtenir gain de cause sur l’expulsion, encore faut-il que le clandestin prenne effectivement l’avion censé le ramener au pays. Et c’est là que le bât blesse. Certaines associations très actives n’hésitent pas à fournir le mode d’emploi aux clandestins pour faire échouer leur embarquement. «Réagir en cas de déportation», écrit l’un de ces collectifs à l’adresse des éventuels témoins de ces rapatriements forcés. «Avant le décollage de l’avion, vous pouvez parfois sauver une vie, expliquent ses militants. Ces actions mènent dans 7 cas sur 10 au débarquement et à la libération de la personne concernée.» En clair: le jeu en vaut la chandelle.