Sig le Troll
Vî Troll
Ça mélange les cotisation sociales et IPP aussi (et je sais qu'on va sortir l'argument comme quoi une petite partie de l'IPP paie aussi la sécurité sociale).Et pas de différence de situation entre salarié/employé et indépendant ...
Retraite, si j'ai plus de clients j'ai plus de rentrées (fyi j'ai pas droit au chômage évidemment vu que j'ai pas perdu mon emploi techniquement), si je suis malade je suis pas payé, si je pars en vacances je suis pas payé, si ...
Je n'avais pas fait la remarque à l'époque, mais tu paies nettement moins de cotisations sociales que moi par exemple. Je me prends comme référence car ça m'avait marqué à ce moment-là. Tu avais donné le montant, je ne l'ai plus de tête, mais j'avais été vérifier et c'est légèrement inférieur à mes retenues de cotisations sociales, mais tu as un revenu nettement supérieur à mon salaire.
Tu as déjà moins de retenues qu'un salarié.
Donc il y a une logique là derrière à ne pas avoir le même niveau de droits en matière de sécurité sociale. C'est le choix de l'indépendant, il cotise moins il reçoit moins. Et il a le choix de prévoir lui-même sa propre retraite, ses propres assurances santés, son propre chômage, ses propres congés payés, etc.
Et c'est mon choix d'employé d'avoir moins de liberté, qu'une plus grosse partie de mon salaire soit retenu à la base et qu'en échange je reçoive un meilleur régime de sécurité sociale.
C'est d'ailleurs pour ça que ça me trigger quand les gens veulent diminuer leurs cotisations sociales sans compensation via les salaires, car ils militent pour la diminution de leur salaire en fait. Ce qu'ils ne paient plus en coti, ils vont devoir le payer de leur poche. Une cotisation ce n'est pas un impôt, c'est du salaire. Ou alors on compense par de l'endettement public, mais ça généralement, les gens ne sont pas plus chauds non plus.
Maintenant, si on parle uniquement IPP sans rentrer dans les considérations de sécurité sociale (et de leurs cotisations), je pense que la question est légitime de savoir s'il y a une base suffisante pour soutenir des avantages fiscaux envers l'un ou envers l'autre (c'est valable dans les deux sens).
Parce qu'en vrai, si on doit être honnête, c'est pas tant de savoir si un régime favorable est légitime ou non, c'est plutôt de reporter la charge sur les autres "car on en fait déjà assez".