Bin, on n'est pas dans une philosophie politique de nationalisation en ce moment. Donc je vois mal un mouvement pour reprendre tout ça en un service public.
Pour tout rassembler en une mutuelle, on va alors opposer les principes et les réglementations sur la concurrence. Ça risque aussi d'être compliqué.
Et je sais bien que ça n'a pas été avancé, mais bon, je vais le reprendre quand même. "Il suffit de retirer les subsides." Les mutuelles vont augmenter leurs cotisations en réponse. La somme va passer des impôts aux cotisations. Les mutuelles ne vont pas subitement travailler gratuitement.
Mais je comprends bien le principe d'économie d'échelle, et ça aurait bcp de sens de l'appliquer à pleins d'autres endroits. Arrêter les initiatives individuelles multiples pour une approche plus globalisée de certaines problématiques qui permettrait peut-être de faire des économies substantielles.
C'est ce que je reproche aussi à un certain niveau à notre fédéralisation. On multiplie les coûts administratifs dans le processus de décomposition des compétences (les fameux "9 ministres de la santé", etc.).
Bref, "what if ...". Effectivement.
Maintenant, je suis allé trop loin et j'ai été trop maladroit hier pour exprimer mon propos.
Je suis aussi d'avis qu'il y a pleins de choses à améliorer, pleins de surcoûts à supprimer, et je pense qu'on devrait le faire. Il y a des réformes et une modernisation du système à faire pour le rendre plus performant et moins coûteux pour le citoyen.
Entièrement d'accord sur ce point. 100%.
Ce que j'essayais maladroitement de mettre en avant, c'est l'impact global minime d'un seul changement à un seul endroit. Économiser 100 millions à un endroit va en fait très peu changer le montant d'impôt. À notre échelle ça a l'air énorme, mais à l'échelle d'un pays, ça représente quelques euros dans ta poche par an. Ce changement est difficilement perceptible.
C'est l'accumulation des coûts qui font un impôt élevé, pas juste un truc qui nous coûte cher et le reste ça va.
Ensuite, il faut prendre en considération les autres aspects du changement qui pourraient absorber les bénéfices dégagés. Par exemple l'économie dégagée va être utilisée pour payer autre chose, compléter un autre budget, etc. Sans compter l'impact macroéconomique ("on va virer tous ces gens" ... donc augmenter le chômage ?).
Et enfin, je disais privilégier la qualité, mais pas tout à fait. Juste que pour moi, il n'y a pas seulement une diminution de la quantité qui compte (ce qu'on paie), mais une augmentation de la qualité compte aussi (je paie pour qqch de mieux).
Pour prendre une image toute bête, on accepte de payer cher pour une Ferrari, pas pour une Twingo. Si nos services deviennent des Ferrari, moi ça me va aussi.
Enfin, voilà, il y a encore bcp de travail à faire.