François Debras aurait également tendance à ne pas qualifier le PTB d'"extrême gauche" en se concentrant également sur la définition de l’extrémisme.
En se basant sur la
Loi organique des services de renseignement et de sécurité du 30 novembre 1998, le politologue cite ce que la loi définit comme signes d'"extrémisme" : "
les conceptions ou les visées racistes, xénophobes, anarchistes, nationalistes, autoritaires ou totalitaires, qu’elles soient à caractère politique, idéologique, confessionnel ou philosophique, contraires, en théorie ou en pratique, aux principes de la démocratie ou des droits de l’homme, au bon fonctionnement des institutions démocratiques ou aux autres fondements de l’État de droit".
Selon l’analyse du politologue, le PTB n’est ni raciste, ni xénophobe, ni anarchiste, ni nationaliste, ni autoritaire, ni totalitaire, et n’est pas opposé aux principes de la démocratie ou des droits de l’homme. François Debras insiste notamment sur le fait que le PTB ne rejette pas, ni dans son programme, ni dans son discours, les principes de la
Charte des droits fondamentaux de l’Union européenne, ni ceux de l’État de droit.
François Debras conclut donc que, pour lui, le PTB ne doit pas être qualifié d’extrémiste et que la qualification "
extrême gauche" ne va pas de soi.