Crise énergétique, crise mondiale, crise d'approvisionnement des matières premières et autres...

eGm_

Gibon Blasé
Barvo !

La Suède va construire de nouveaux réacteurs nucléaires pour satisfaire la demande croissante d’électricité, a annoncé vendredi l’une des responsables de la nouvelle coalition gouvernementale.
 

pyngu

La vodka du diable
Se laver le cul au pec citron ou au vim :love:
C'est me brosser les dents à l'évier qui m'a toujours bloqué :-(
Faudrait que je consulte, mais comme il y a beaucoup trop à dire d'autre également...
 

Charkzul

Kazem
Il y a des contrats qui sont signés et dans ces contrats les clauses de travail et de rémunération. Il peut y avoir des bonus collectifs et/ou individuels. Mais ce n’est pas pcq une boîte génère 100m de benef que j’estime qu’elle doit me rétribuer moi à hauteur non. Les actionnaires (propriétaires) décident de ce qu’ils souhaitent en faire. Et si toi tu estimes que pcq t’es pas assez bien payé, tu es en droit de faire chier ton employeur, je trouve ça particulier. Tout au plus tu fous plus rien et/ou tu te casses.
Ou alors comme @Tekuraman propose tu as un salaire variable.
Quelle mauvaise foi, c'est beau :)
N'oublie pas de dire merci aux gens qui se battent contre ces multinationales qui ne respectent pas leurs employés quand tu bénéficies et/ou bénéficieras de bonus, quand tu es/seras augmenté via les CCT collectives ou AIP.

Quand je vois certains secteurs qui sont en constant bénef depuis une dizaine d'années militer contre l'augmentation du cap de 0.4% d'augmentation (en Belgique), ca me débecte mais je vois qu'il y a encore bcp de travail à faire et qu'il est loin le temps de la solidarité tout secteur confondu

Je suis rarement (voire jamais) du même avis par rapport aux revendications syndicales mais luter contre les distributions des profits uniquement au sein du CA et/ou comité exec des entreprises, c'est un temps révolu et c'est plus en lien avec le secteur du travail actuel, c'était bon y a 20 ans ce genre de pratique, de plus en plus d'entreprises heureusement comprennent qu'il faut changer et améliorer cela (que ca soit pour fideliser leurs employés et donc fideliser l'expertise, augmenter le confort au travail ainsi que le bien-être, accès à certains avantages extra-légaux via l'instauration de plan cafétaria, diminution de la charge de travail, et j'en passe)
 

Jean Mourad

Le sniper
L’actionnariat de Total c’est quasi 15% de particuliers (employés + autres), en sachant qu’aucune institution n’a plus de 6%, ça me fait marrer…
 

Sig le Troll

Vî Troll
Dans ce cas là, l'inverse devrait être vrai. Si la société ne fais pas de bénéfices voir perte, on baisse les salaires.
Un gros doutes que les syndicats soit OK
En vrai, non, car la relation n'est pas la même.


Mais je comprends, également en voyant les réactions qui suivent, que ça vous semble étrange comme façon de voir les choses car ça fait 40 ans qu'on est dans une idéologie politique du "tout au capital (financier)". Ça a probablement fait partie de votre éducation (en vrai, les 60+ on n'en a pas des masses ici), et comme toutes les générations de ces 40 dernières années on trouve ça normal car on nous a dit que la réalité c'est ça. C'est la vérité de la vie et de notre société.

Mais ce n'est pas figé, ce n'est pas "naturel". C'est un choix politique et philosophique. On a choisi de privilégier les détenteurs de capital financier, notamment au détriment du travailleur. On pense que c'est logique d'attribuer la part du lion à l'actionnaire, puisqu'il a pris "les risques" (en vrai, il n'y a quasi plus aucun risques dans ce genre d'entreprises, sinon ils ne se lanceraient pas ; le risque est encore vrai pour le petit indépendant qui se lance, mais après c'est du rendement, ce n'est plus de la prise de risque). D'ailleurs, on le voit bien dans le vocabulaire utilisé et la façon de parler. Le travailleur est une charge sur le rendement des bénéfices des actionnaires, et il est considéré comme tel.


Bref, tout ça pour dire que c'est un rapport de force, une décision politique, et que ce n'est pas l'état naturel des choses. C'est un choix de société.
Donc il n'est pas illogique d'imaginer une autre répartition de la richesse produite où le travailleur reçoit une part plus grande de sa productivité et une meilleure compensation des risques qu'il prend également. Et sans forcément nier le rendement du capital financier qui est aussi nécessaire à une activité économique.
 

Jean Mourad

Le sniper
Quand Total fera des pertes, je me demande si les gens viendront revendiquer une diminution de salaire salvatrice
 

Sig le Troll

Vî Troll
Quand Total fera des pertes, je me demande si les gens viendront revendiquer une diminution de salaire salvatrice
Oui, ils se font licencier.
En vrai, même quand les bénéfices ne sont pas assez élevés ils se font licencier.

Ils supportent également le poids des pertes.
 

Charkzul

Kazem
L’actionnariat de Total c’est quasi 15% de particuliers (employés + autres), en sachant qu’aucune institution n’a plus de 6%, ça me fait marrer…
Donc, tu considères que l'avantage qu'un employeur donne en laissant des parts/actions de l'entreprise est financièrement attractive pour l'employé ?

Je peux te dire que c'est tout bonnement une fausse idée recue, c'est complètement pas worth du tout pour l'employé et l'employeur te fist bien gentillement en te proposant cela.

Il est plus avantageux de demander une augmentation sur salaire (si evidemment c'est possible), si tu as les deux c'est evidemment interessant mais si c'est uniquement le "don" d'une action, tu es largement perdant

Cela étant on s'éloigne du débat, le sujet étant que je comprends totalement la grogne et le mouvement de grève de total, pour toutes les raisons évoquées au dessus
 
oui mais ici quand une part des bénéfices est reversé aux employés, c'est pas non plus suffisant.
Donc quand des personnes touchent 2 fois moins qu'eux sans compter les intéressements, ne peuvent pas aller bosser car il y a pas d'essence et que ne pas avoir d'essence n'est pas un motif valable pour pas bosser. On peut comprendre qu'il y ai de forte tention.
 

Tekuraman

Elite
En vrai, non, car la relation n'est pas la même.


Mais je comprends, également en voyant les réactions qui suivent, que ça vous semble étrange comme façon de voir les choses car ça fait 40 ans qu'on est dans une idéologie politique du "tout au capital (financier)". Ça a probablement fait partie de votre éducation (en vrai, les 60+ on n'en a pas des masses ici), et comme toutes les générations de ces 40 dernières années on trouve ça normal car on nous a dit que la réalité c'est ça. C'est la vérité de la vie et de notre société.

Mais ce n'est pas figé, ce n'est pas "naturel". C'est un choix politique et philosophique. On a choisi de privilégier les détenteurs de capital financier, notamment au détriment du travailleur. On pense que c'est logique d'attribuer la part du lion à l'actionnaire, puisqu'il a pris "les risques" (en vrai, il n'y a quasi plus aucun risques dans ce genre d'entreprises, sinon ils ne se lanceraient pas ; le risque est encore vrai pour le petit indépendant qui se lance, mais après c'est du rendement, ce n'est plus de la prise de risque). D'ailleurs, on le voit bien dans le vocabulaire utilisé et la façon de parler. Le travailleur est une charge sur le rendement des bénéfices des actionnaires, et il est considéré comme tel.


Bref, tout ça pour dire que c'est un rapport de force, une décision politique, et que ce n'est pas l'état naturel des choses. C'est un choix de société.
Donc il n'est pas illogique d'imaginer une autre répartition de la richesse produite où le travailleur reçoit une part plus grande de sa productivité et une meilleure compensation des risques qu'il prend également. Et sans forcément nier le rendement du capital financier qui est aussi nécessaire à une activité économique.
Je comprends le point de vue. Perso je pense que les employés devrait aussi être actionnaires, limite obligatoirement.
Ça changerait pas mal de perspectives au niveau motivation et décision
 

Jean Mourad

Le sniper
Donc, tu considères que l'avantage qu'un employeur donne en laissant des parts/actions de l'entreprise est financièrement attractive pour l'employé ?

Je peux te dire que c'est tout bonnement une fausse idée recue, c'est complètement pas worth du tout pour l'employé et l'employeur te fist bien gentillement en te proposant cela.

Il est plus avantageux de demander une augmentation sur salaire (si evidemment c'est possible), si tu as les deux c'est evidemment interessant mais si c'est uniquement le "don" d'une action, tu es largement perdant

Cela étant on s'éloigne du débat, le sujet étant que je comprends totalement la grogne et le mouvement de grève de total, pour toutes les raisons évoquées au dessus
Ah

donc les warrants et les stock-options sont une mauvaise idée

on m’aurait menti
 

gregsting

Chat!
En vrai, non, car la relation n'est pas la même.


Mais je comprends, également en voyant les réactions qui suivent, que ça vous semble étrange comme façon de voir les choses car ça fait 40 ans qu'on est dans une idéologie politique du "tout au capital (financier)". Ça a probablement fait partie de votre éducation (en vrai, les 60+ on n'en a pas des masses ici), et comme toutes les générations de ces 40 dernières années on trouve ça normal car on nous a dit que la réalité c'est ça. C'est la vérité de la vie et de notre société.

Mais ce n'est pas figé, ce n'est pas "naturel". C'est un choix politique et philosophique. On a choisi de privilégier les détenteurs de capital financier, notamment au détriment du travailleur. On pense que c'est logique d'attribuer la part du lion à l'actionnaire, puisqu'il a pris "les risques" (en vrai, il n'y a quasi plus aucun risques dans ce genre d'entreprises, sinon ils ne se lanceraient pas ; le risque est encore vrai pour le petit indépendant qui se lance, mais après c'est du rendement, ce n'est plus de la prise de risque). D'ailleurs, on le voit bien dans le vocabulaire utilisé et la façon de parler. Le travailleur est une charge sur le rendement des bénéfices des actionnaires, et il est considéré comme tel.


Bref, tout ça pour dire que c'est un rapport de force, une décision politique, et que ce n'est pas l'état naturel des choses. C'est un choix de société.
Donc il n'est pas illogique d'imaginer une autre répartition de la richesse produite où le travailleur reçoit une part plus grande de sa productivité et une meilleure compensation des risques qu'il prend également. Et sans forcément nier le rendement du capital financier qui est aussi nécessaire à une activité économique.
A un moment tu peux pas avoir le beurre et l'argent du beurre... Si tu proposes aux gens un salaire variable en fonction des résultats, combien vont choisir ça plutot qu'un salaire fixe?
 

Jean Mourad

Le sniper
Oui, ils se font licencier.
En vrai, même quand les bénéfices ne sont pas assez élevés ils se font licencier.

Ils supportent également le poids des pertes.
J’étais un peu sarcastique dans ce reply
 

Jean Mourad

Le sniper
A un moment tu peux pas avoir le beurre et l'argent du beurre... Si tu proposes aux gens un salaire variable en fonction des résultats, combien vont choisir ça plutot qu'un salaire fixe?
Chez Total ? Est-ce une vraie question ? :D
 
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