Yes, la formulation est un peu malheureuse, j'aurais dû dire "ceux qui sont contraints de rester en campagne" vu que ce sera sûrement ça la motivation principale pour ne pas bouger à l'avenir.
Et oui, on touche un autre aspect critique de la crise énergétique : l'accès au logement. Il a toujours été vu comme un placement sûr, personne ne va accepter de vendre son logement "à perte". La conséquence la plus probable sera le retour des jeunes adultes chez leurs parents, ça se voit pas mal aux US et au UK.
edit avant que ça parte en nouille : j'ai juste pris ce message car c'était dans la conversation village / campagne, je ne m'adresse pas personnellement et en particulier à toi. Ça permet juste de retrouver le fil.
Bin, pour les villages, mon point de vue est applicable aussi.
On peut avoir une évolution vers des unités de logement plus rapprochées au lieu des villages tentaculaires qui s'étendent le long des nationales. On pourrait également avoir un retour des services dans les villages plutôt que les zonings à 30 bornes.
Une recentralisation permet un meilleur développement de la mobilité "en commun", que ce soit le bus, le train, la voiture autonome partagée, etc., et donc rendre une certain mobilité aux villages en diminuant l'usage du véhicule personnel (je n'avais pas abordé ce sujet dans mon premier message, mais puisqu'on en parle).
Ensuite, il y aura peut-être un retour en arrière pour "la campagne". Ça ne me semble pas si lointain, c'était les histoires de mes grands-parents et de mes parents, mais l'après-guerre (on arrive sur 80 ans déjà), c'était pas électricité, frigo et voiture pour tous, les fermes étaient encore des habitations communes, etc. Et encore, la Belgique a tjs été plus dense / en avance, comparé à la France avec des trous perdus de chez perdus.
C'est pas impossible que certains endroits soient obligés de redevenir "autonomes" et redeviennent des trous perdus.
Dans l'hypothèse où on aurait une pénurie énergétique fossile qu'on n'a pas réussi à remplacer ... bin, on va pas sortir les choses de notre cul. Tout le monde va se le prendre dans les dents. Campagne, pas campagne, faudra s'adapter. C'est la question de l'adaptation choisie ou de l'adaptation subie.