_Musca
Touriste
source: www.dh.beLIÈGE Pitoyable d’apprendre au tribunal comment Christiane Granziero et Jean-Luc, son concubin d’alors, s’occupaient de leurs six enfants. Dans leur plus tendre enfance, Stacy et ses cinq frères ont été victimes d’actes de maltraitance et ont subi des sévices.
En 2003, le service jeunesse dresse un constat effrayant. Mme Granziero perdra la garde et Stacy, alors 5 ans, connaîtra enfin le bonheur de vivre dans un foyer équilibré. Son père, Thierry Lemmens, s’était battu pour la récupérer. Une dame, Eveline, veillera à lui offrir stabilité, tendresse et le confort de vie décent que ses grands frères et elle n’avaient jamais connus.
Il est clairement question de sadisme. Les enfants devaient rester des heures en position agenouillée. Pour un oui, pour un non, le plus souvent sans raison, ils étaient battus à coups de ceinture. Un procédé éducatif consistait à obliger l’enfant puni à se tenir droit, de longs moments sans bouger, en tenant à bout de bras des annuaires téléphoniques (remplacés, pour les plus petits, par des cassettes vidéo plus légères). Interrogés par des policiers spécialisés, les enfants se plaignaient d’avoir manqué l’école “trois mois”. Qui s’occupait de Stacy ? Ses grands frères lui donnaient le bain tandis que maman et Jean-Luc, disent-ils, “puaient l’alcool”. Parfois on leur servait des frites. C’était plus souvent des tartines. Les chiens étaient mieux nourris : “Eux ont droit à de la pâtée.” Pour les dissuader de manger à leur faim, les concubins avaient cadenassé le frigo et la cave où se trouvait la réserve. Choqués, les petits décrivent des scènes où Jean-Luc bat les deux chiens avec ses poings. Jamais leur mère n’est intervenue pour les protéger, disaient-ils. Voilà ce que fut la tendre enfance de Stacy disparue depuis huit jours. Leur mère Granziero qui pleure devant les télés, n’avait plus revu sa petite depuis 2 ans, et ne s’en était jamais occupée.
C'est désolant quand même, c'est injuste que des enfants doivent subir des choses pareilles