sans démagogie aucune, qui est bon sincèrement ?
d'ailleurs si un seul parti était bon dans les compétences qu'on leur demande, on aurait même pas a se poser la question pour qui voter
Je parle que de la compétence "communication".
Tu as de très bons communicants dans certains partis (gérés par des conseillers, etc.) : Di Rupo, Reynders, Hedebouw, Bouchez, Magnette, Antoine, Milquet, Lutgen, De Wever, Francken, etc.
A leur façon, ce sont des très bons communicants (je mettrai Hedebouw, Magnette, Reynders et De Wever au-dessus vu leur capacité à aller des deux côtés de la frontière linguistique).
Par contre, au niveau global des partis, tu as deux bons élèves :
- Le PTB ;
- La NV-A.
Ce sont des partis qui ont su prendre le train de la communication digitale; ils investissent énormément dans les réseaux sociaux (la NV-A a été le premier parti à le faire) tout en maintenant une campagne de terrain très intéressante (le PTB est un peu plus efficace sur ce point vu leur ancrage par l'intermédiaire de structures liés : Médecine pour le Peuple, etc.).
Le très mauvais élève : SP.a et ECOLO/GROEN.
ECOLO, c'est de l'amateurisme et une absence de tête d'affiche forte. Ils sont aussi déchirés, à l'intérieur du parti, entre une ligne très à gauche ou à gauche ou, plus minoritaire, au centre. Malgré une existence assez longue, ECOLO a bénéficié d'un regain d'intérêt depuis les élections d'octobre 2018; ils n'ont pas eu le temps de structurer leur parti pour l'adapter à cette réalité. Ils se retrouvent un peu dans le grand bain sans avoir appris à renager (après des périodes plus fastes pour eux) dans le petit bain.
Il suffit de voir les candidats ECOLO sur les listes : des inconnus pour le grand public avec deux Présidents qui ont une vision parfois contraire. Ils font leur maladie de jeunesse en interne (seul le tract a montré une défaillance en externe) alors qu'ils auraient dû être structurés pour ne pas en faire.
L'exemple le plus marquant est Khattabi : électron libre du parti ECOLO qui montre, de plus en plus, que son intérêt personnel devrait primer sur l'intérêt du parti. Elle est candidate à la Chambre et, alors que son parti a toujours soutenu "un candidat sur une liste ne pourra être élu à une fonction que pour l'élection à laquelle il se présente", elle va dans les médias dire, indirectement, "Si ECOLO venait à gagner à la Région bruxelloise, je prendrais mes responsabilités". En gros, je désavoue mon parti sur un point essentiel (la transparence) et la tête de liste ECOLO à la Région (Lamberts).