Je reviens sur le sujet pour faire "court" (winkwink Duranlol)
Ca n'a rien à voir avec l'instruction. D'ailleurs, des gens "instruits" peuvent l'avoir été de conneries sans nécessairement le remettre en cause. L'instruction ne fait pas l'intelligence et le sens critique.
Partiellement d'accord. Il est évident qu'un diplôme ne t'accorde pas automatiquement l'intelligence, le savoir et la sainte parole. On est d'accord, y a des débiles diplômés et des gens très fûté sans éducation. Mais les deux sont quand même qqpart liés je trouve...Tu vas plus retrouver, imo, une proportion de gens à l'esprit critique davantage développé dans les population éduquée que le contraire. On parle pas réellement de QI...Qqun qui a un QI développé mais qui n'a aucune connaissance car fait aucune étude, c'est comme un mec qui excelle à la belote mais qui a une main absolument merdique: il saura difficilement marquer des points. Loin de moi l'idée de dire "faut avoir un diplôme pour savoir de quoi on parle", mais je pense que cela reste un indicateur favorable. Les gens basculant dans les extrémisme de tout genre (Créationisme, racisme, xenophobie, complotiste,...) sont quand même plus représentés dans les tranche sociales non éduquées.
Ce que je trouve incroyable dans ce genre de débats c'est que tout un tas de gens refusent de croire des médecins et des spécialistes (sans doute ils font partie du "complot") mais ce qu'un trouduc poste sur internet sur un blog conspirationiste à la con c'est d'office une vérité absolue...
Comme déjà dit (et cfr + haut), certains spécialiste démoulent du crapshit à gogo. Le soucis, c'est que si 1 scientifique/médecin te balancent une info en disant "on vous ment!" alors que 100 scientifiques derrière démontrent le contraire, les gens vont quand même se raccrocher au 1er. Il représente à la fois une figure éduquée et de connaissance (car haut diplôme et pertinent sur le sujet) et le mouvement contestataire (sous-entendu: ceux qui défendent l'idée opposée sont de toute manière, à la solde du gouvernement et ne doivent pas être cru). C'est une manière très efficace pour les gens de se conforter dans leur idée si une figure scientifique les appuies, même si très contestée par ses pairs.
Bref ne te fatigue pas a leur prouver qu'ils ont tort, parce qu'ils jouent au même jeu que toi. Et a ce jeu, il n'y a que des loser!
Non. Se taire et laisser couler, c'est la meilleure manière de leur donner raison. Ils sont parfois impossible à convaincre car sûr de ce qu'ils disent. Mais si tu te tais en disant "chacun croit ce qu'il veut", tu valides qq part leur raisonnement. Tant qu'il y aura des gens pour leur opposer un avis contraire, qqpart ils garderont une porte ouverte en se disant "et si j'ai tort?", aussi infime soit-elle. C'est jouer leur jeu que se taire imo.
Chez nous dans notre famille, nous avons toujours été vaccinés, mais ma sœur après avoir vu tous ces trucs sur Internet à décider de ne pas vacciner les enfants qu'elle aurait, mon beau-frère (son mari) lui expliquait tous les jours que le vaccin devait être fait, lui montrait les pour et contre, mais elle restait dans son choix "NON", elle à eu un premier enfant, pas vacciné, aucun problème, mais voilà... elle à eu un deuxième enfant, deux mois plus tard méningite foudroyante et le temps que l'ambulance arrive et l'apporte à l’hôpital, c'était déjà trop tard.
Donc, moi personnellement, non, je ne comprends pas les gens qui n'ont pas envie de vacciner leurs enfants, à part vouloir risque sa vie.
Triste d'apprendre ça, mais c'est malheureusement une réalité. Sans vouloir être indiscret, a-t-elle changé d'avis du coup?
Mais je suis pas certain que cette position neutre soit toujours appropriée. J'ai beaucoup de mal à accepter le point de vue de quelqu'un qui utilise des arguments factuellement erronés, complètement inexacts avec des sources bidons sans aucun fondement, quand il s'agit de supporter une opinion qui peut mettre en danger la vie d'autrui.
+1000, c'est vraiment là la question. Etre pour ou contre l'arbitrage vidéo au foot, l'arrêt proche du nucléaire, la réduction du budget de la défense ou que sais-je, ça fait partie des débats ou les gens opposent des philosophies et des idées (supportées si possible par des faits). Ce sont des débats sains et c'est normal que nous ne soyons pas d'accord, c'est ce qui crée notre diversité et nous permet d'évoluer (heureusement d'ailleurs).
Par contre, le véritable danger, outre le débat ou même ses conséquences ("mettre en danger vie d'autrui"), c'est l'utilisation de la désinformation. Que ce soit pour le plus infime des débats (pour ou contre la nouvelle couleur des chaussette de l'équipe B du Germinal Berschoot?) ou le plus sérieux (vaccin, nucléaire, ...), y a rien de pire que la désinformation. Notre société ne peut qu'évoluer que si elle utilise son esprit critique et son intelligence. Bloquer ou faire de reculer des avancées sur bases d'informations frauduleuse ou des mensonges, c'est absolument rédhibitoire et c'est ça qui m'énerve probablement le plus.
Dire "je pense qu'on cherche trop à vacciner, qu'on prends pas assez le temps de contrôler la production de vaccin et à ce rythme, on risque peut être de générer une crise style Softenon", c'est réfléchis. On remet pas en cause le principe, mais son application. Dire "j'ai lu sur un blog qu'un mec dit que le vaccin = autisme, donc faut tout stopper", CA c'est le danger. Quand bien même les vaccins apporteraient un risque d'autisme chez l'enfant, ils resteraient je pense avantageux compte tenu de l'ensemble des maladies qui ont éradiqué grâce à lui (vous préférez avoir un risque d'avoir un enfant autiste ou un enfant qui a la polio ou décède d'une méningite?). C'est surtout ça qu'il faut combattre pour moi.