Je ne suis pas là pour défendre l'un ou l'autre, mais il y a une telle stigmatisation du chômeur, des préjugés "énormes" de la société "bien pensante", que ça pèse très lourdement sur certains d'entre eux (cad ceux qui n'ont jamais voulu y être, qui ne veulent pas y rester, qui ne fraudent pas ou parce qu'ils n'ont pas d'autres choix, qui font ce qu'ils peuvent pour s'en sortir). Surtout quand c'est un "mal organisé" de notre société et qu'on touche à l'humain.
Tout le monde vient avec ses exemples de pourris fraudeurs. De mon côté, j'ai plus d'exemples de gens qui ont fait tout ce qu'ils pouvaient pour s'en sortir, avec succès ou non, et qui à aucun moment ne se complaisaient dans leur situation. Ce qui me fait croire qu'il y a plus de gens qui veulent en sortir que d'y rester à vie.
La fraude ... oui. Il est nécessaire de lutter contre, oui. A tous les niveaux, avec les moyens disponibles. Mais je ne pense pas que rajouter une couche de provocation, d'aller faire sensation de la sorte était indispensable.
(et certains savent bien le troll qu'ils sont en train de lancer et d'entretenir dans et à ce sujet)
D'ailleurs, voyant le discours de certains, ça m'étonne qu'on n'ait pas parlé des possibilités d'emplois différentes pour les femmes au chômage. On parle de faire des boulots de merde, de nettoyer nos rues, etc. Si les femmes peuvent bien tenir un balais, elle peuvent bien sucer une queue. Alors, personne pour demander aux chômeuses d'aller faire le tapin? C'est un boulot comme un autre non, pas de sot métier? Ce sont juste des pourries de parasites qui n'ont pas envie de se salir les mains. Elles savent bien faire des gosses pour avoir des allocs, elles ont l'expérience du métier.
C'est juste une question d'où on place la limite. Où s'arrête-t-on dans une société. Et chacun aura probablement un avis là-dessus.