En 2010 les hauts fourneaux d'arcelor ont rapporté 35 millions d'euros.
Donc non ce n'était pas en faillite ou sans perspective...
Allé rechercher des chiffres de 2010 pourquoi? De 2008 à aujourd'hui l'action ArcelorMittal est passé de 65 à quelques 12€ (environ).
Déjà à la fusion de l'acier belge espagnole et français qui à mener à la naissance d'Arcelor, la Commission Européenne a mis comme condition de fermer certains site pour rester concurrentiel ( c'est pas pour s'amuser ou que blabla l'Union Euro c'est le diable blabla, le but c'est de pouvoir faire des sous, être rentable)
Si il faut en vouloir à quelqu'un, c'est à ceux qui ont vendu Arcelor pour un peu de cash+ une petite participation dans le futur groupe ( car Mittal faisait juste la course à la taille et donc renforcer la dynamique de fermeture de nouveaux site et la concurence entre site européen de la même entreprise!!), on a plus du tout notre destin en main à cause de ces gens. L'acier avait surement un avenir en Europe si on était pas lié à Mittal, donc dans un groupe européen et qui tiens à sa racine européenne mais ça veut pas dire que Liège aurait tenu.
Mittal s'est endetté pour acheté Arcelor (il a augmenté son offre 3 fois !! ce qui prouve bien qu'il fait la course à la taille) et il croule sous les interêts (on parle pas de 5%, mais de 8% et plus).
Aujourd'hui encore, sa dette pointe toujours au dessus de 20 milliards de $ et ses obligations sont notées comme spéculatives.
Le premier soucis c'est de se laisser faire racheter, preuve de peu d'ambition. (Mais bon l’actionnariat était éclaté)
Puis la conjoncture, avec la Chine qui avec son réveil fait pousser le prix de toutes les Matières Premières.
C'est même pas une question de pour ou contre la mondialisation, c'est juste la base de l'économie de marché (demande up à cause de la Chine, prix minerai de fer up et pas qu'un peu), si tenté que tu ne veuilles pas aussi remettre ça en cause. Bref, les marges sur l'acier ont faibli alors que les investissements nécessaires dans cette industrie se chiffre en centaine de millions (Liège ne survivrait pas seul économiquement). Et plus spécifiquement pour ArcelorMittal un besoin en fond de roulement élevé à cause des stocks de minerai qui plombe son résultat et pour qui il doit immobiliser pas mal de cash pour faire face au dette fournisseur exigible à court terme et pas faire défaut.
Donc où peut on voir des perspectives pour Liège séparé de Mittal, sans être dans un groupe international intégré. Les mini-acieries ça marche aux USA, mais avec un sacré avantage concurentiel et dans de la niche.