Le nucléaire civil

Akabane

The Chemical Stig
J'aime pas toujours le fond de vers où il veut aller, mais factuellement c'est une brute !
Je ne suis pas encore arrivé à la partie où il propose ses pistes de solutions, là je suis encore à la partie où il explique la problématique dans le détail avec tous les tenants et aboutissants liés.
 

Squall89

Fait ses tartines en 4 tranches
Le problème à mon sens c'est qu'on perd 25 ans (littéralement) à en parler, au lieu d'agir.

J'ai pas le temps de m'étendre à ce sujet mais il est possible de convertir les centrales nucléaires pour produire de l'hydrogène pratiquement CO2-fre (autant que possible disons, et qui battrait à plate couture tous les autres modes de production d'énergie hormis PEUT ETRE la géothermie que je ne connais pas suffisamment) facilement, rapidement, en toute sécurité et à un coût défiant toute concurrence. Elles pourraient produire de l'électricité, de l'hydrogène ou un mix des 2 (par ex de l'hydrogène la nuit et de l'électricité le jour, ou en parallèle par ex 30% de capacité en hydrogène et 70% en électricité, tout est possible).

Le délai tout compris tu peux compter 2 ans (+ 6 mois de marchés publics j'imagine), ce qui laisse également le temps de construire suffisamment de pipelines. Pas besoin de devoir refill de l'hydrogène à toutes les stations.
Tu pourrais même aller plus vite que cet horizon 2-3 ans et plier ça manu militari en 12 mois si tu skip les 150 000 phases de consultation, discussion, négociation, les commissions d'information, les trucs et les brols, pour ensuite agir directement et proprement.

Délai d'adaptation pour la société entière, +- 50 ans. Mais en attendant tu peux facilement et rapidement décarboner toute l'industrie automobile. Le tout avec une consommation de métaux (et autres ressources) rares infinitésimale comparativement au battery-electric.

Je le dis et répète, la technologie elle est là, elle est même mature à présent pour de très nombreuses applications, tant domestiques qu'industrielles, elle est sûre, elle est pas chère, efficace, propre, bref, tout est beau dans le meilleur des mondes MAIS on préfère tergiverser au lieu d'agir parce que Tartampion veut construire des centrales au gaz, Pierpoljak veut des éoliennes, et Greenpeace a tellement bourré le mou du citoyen avec sa propagande anti-nucléaire que pendant 15 ans personne n'a osé en parler (point culminant avec Fukushima et la décision de sortir du nucléaire). Or, ni Tartampion, ni Pierpoljak, ni le citoyen moyen n'ont la moindre compréhension des tenants et des aboutissants du débat.

Pour tirer un parallèle avec la crise Covid, c'est comme si en décembre 2019 je te propose un vaccin anti-covid avant même que tu te ramasses un platane en pleine poire, et que tu préfères 1) te ramasser un platane et 2) passer des mois à débattre et flinguer ton économie au passage.

Parce que c'est ça, qui nous pend au nez, c'est la crise covid pour notre économie mais x1000 lorsqu'elle sera en version climatique, et ce qui m'horripile c'est que la solution concrète a la crise environnementalo-climatique a été théorisée au début des années 2010 (calculs ab initio & co), et validée expérimentalement en 2015 (selon les papiers que j'ai retrouvés en 5 minutes, flemme de ressortir mon HDD externe avec mon mémoire et toutes mes refs pour trouver des dates plus anciennes encore), et depuis des dizaines de chercheurs ont optimisé les paramètres du procédé - il est prêt à être lancé industriellement depuis 2018-2019 et on préfère se tourner les pouces au lieu d'être enfin précurseur sur quelque chose d'utile et de productif.

Et tu pourrais retrofit royalement 50% du parc automobile pour rouler à l'hydrogène en combustion interne, ce qui rend le processus encore plus intéressant écologiquement puisque t'as pas besoin de produire des voitures en +, tu peux utiliser l'existant (installation similaire à une conversion LPG), c'est ça le pire. BMW l'a testé au milieu des années 2000, de même que Mazda (resp. série 7 hydrogen et RX8 hydrogen), et on retrouve qui comme précurseur moderne ? Toyotaaaaaaaa encore et toujours, le seul constructeur de bagnoles qui ose jeter son fric par la fenêtre pour créer un futur meilleur ! (et oui, ils investissent en R&D tant dans le hybrid-electric que le full electric que l'hydrogène, et pour chaque techno ils investissent dans toutes les sous-technologies : PHEV, mild hybrid EV, solid state lithium, magnesium, lithium classique, hydrogen fuel cell, hydrogen combustion, ...)

https://www.carthrottle.com/post/to...rolla-has-a-hydrogen-fuelled-gr-yaris-engine/

J'ai arrêté la recherche parce que j'avais envie de me taper la tête dans le mur devant ces constats, je fais autre chose maintenant, ça rapporte + et les erreurs de nos dirigeants profitent au secteur :D
Cette tartine obtient 3 baguettes d'or au guide boulanger Miche-Squall 2021
 

THiBOo

Elite
Janco et le nuke il avait fait une excellente matinale vs un journaliste un poil partisans. A voir.

Merci pr cette vidéo, c'est affligeant à quel point ce journaliste est con alors qu'il est sensé faire partie des "érudits" et que ce sont des gens comme lui qui font l'actualité.

Et Jancovici a balancé de belles punchlines.
 

Seiei

Elite
Sinon, je dois reconnaitre que je ne m'étais pas assez renseigné sur Jancovici.

Je suis à 1h20 de la vidéo ci-dessous, c'est vraiment un mec remarquable par la précision de ses explications et de son analyse. La plupart des éléments ne sont pas une surprise, mais il apporte beaucoup de nuances intéressantes.

Il me rappelle Jordan Peterson sauf qu'au lieu de parler de psychologie et de personnalité il parle d'énergie.



Tout écouté. Ouais, pas mal présenté en effet, mais il est très répétitif dans certains propos je trouve. En tout cas, intéressant (a part son humour douteux :p)
 

THiBOo

Elite
Tout écouté. Ouais, pas mal présenté en effet, mais il est très répétitif dans certains propos je trouve. En tout cas, intéressant (a part son humour douteux :p)
Il est gavé de répéter systématiquement la même chose. Et il le dit à la fin de l'itw il aurait voulu parler d'autre chose comme "comment on sort du pétrole" pcq la voiture électrique c'est l'arbre qui cache la forêt.
 

Akabane

The Chemical Stig
Tout écouté. Ouais, pas mal présenté en effet, mais il est très répétitif dans certains propos je trouve. En tout cas, intéressant (a part son humour douteux :p)
C'est destiné à des lycéens il me semble, si tu veux le voir plus expéditif y'a des auditions de lui au Sénat et à l'Assemblée nationale et devant plusieurs commissions d'enquête où il est plus rapide car il a moins de temps :p
 
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Seiei

Elite
c'te manque de respect du journaliste au dessus... didju... on voit bien que ce n'est pas un métier protégé chez nos voisins :p
 
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useless #

¯\_(ツ)_/¯
https://www.lesoir.be/401941/articl...de-la-sante-tres-critique-envers-le-nucleaire

Le Conseil supérieur de la santé très critique envers le nucléaire
L’énergie nucléaire pose des questions environnementales, éthiques, de santé et de sécurité, dit un groupe d’experts de haut niveau. En sortir est possible pour la Belgique, y compris en matière climatique. Prolonger deux réacteurs n’est pas sans risque.
Article réservé aux abonnés
Info « Le Soir » - Journaliste au service Société
Par Michel De Muelenaere
Publié le 25/10/2021 à 06:00 Temps de lecture: 5 min

Le document sera rendu public ce lundi, mais Le Soir a pu en prendre connaissance. Il ne porte pas sur n’importe quel sujet et n’émane pas de n’importe qui. Le Conseil supérieur de la santé, organe indépendant qui publie régulièrement des avis scientifiques à l’attention des décideurs politiques et des professionnels de la santé, s’est penché sur la délicate question du nucléaire. Au terme d’un rapport fouillé, sa conclusion est sans appel : « Sur le plan environnemental, éthique et sanitaire, l’énergie nucléaire de fission, telle que déployée actuellement, ne peut pas prétendre satisfaire aux principes du développement durable. » Pour toute une série de raisons environnementales, éthiques, de santé et de sécurité que les experts venus de multiples horizons détaillent sur plus de 140 pages. De quoi ajouter quelques arguments dans un débat passionné au terme duquel le gouvernement De Croo décidera s’il y a lieu ou non de prolonger deux des sept réacteurs belges.



Prolonger deux réacteurs de dix ans ? Le CSS est plus prudent. Il y a, dit-il, « des arguments pour et contre. Chaque option présente des risques, mais des risques de nature différente et comportant des implications différentes d’ordre éthique, environnemental, sanitaire, économique et de sécurité d’approvisionnement énergétique ». Mais, insiste-t-il, même la prolongation ne sera pas un remède miracle. Le Conseil rappelle au passage que la production électrique ne représente que 14 % des émissions totales de CO2 en Belgique. D’une part, prolonger accroîtra la production de déchets de 8 % pour 2 GW. Et même avec deux réacteurs tournant dix années de plus, la transition vers une économie neutre en carbone « nécessitera une détermination politique ferme aux niveaux régional, belge et européen visant à assurer aussi rapidement que possible les développements technologiques et industriels nécessaires ». Ajoutons que, prolongation du nucléaire ou pas, la transition nécessitera aussi des changements profonds en matière de transport, de logement, de consommation, de production… Prolonger deux réacteurs de dix ans, indique encore le rapport, présente enfin le risque « de freiner ou repousser à plus tard l’important effort industriel de transition, de développement massif des énergies renouvelables et de développement décentralisé du réseau électrique ».


Le point faible des déchets
Certains affirment que, sans nucléaire, nos objectifs climatiques sont inatteignables. Pour le CSS, même si les centrales nucléaires « n’émettent quasi pas de CO2 en fonctionnement, ce qui est un avantage indéniable », leur mise à l’arrêt « est possible pour la Belgique, pour un coût relativement limité, y compris en termes d’impact CO2 ». D’un autre côté, dit l’avis, « l’énergie nucléaire présente ses propres risques et pose de sérieuses questions ». Les 21 membres du groupe sont spécialistes en radioprotection, en gestion des déchets, en environnement, en éthique, en énergie renouvelable, en climatologie… y compris des anciens experts de l’agence de contrôle nucléaire et de l’organisme de gestion des déchets. Parmi les questions qu’ils soulèvent : la gestion des déchets radioactifs de très longue durée de vie, « point faible important et incontournable de l’énergie nucléaire » ; le risque d’accident grave qui, « même dans les meilleures centrales nucléaires », « a des conséquences jusqu’à grande distance et de longue durée, susceptibles d’impacter plusieurs générations » ; le risque terroriste ; les liens avec le nucléaire militaire et la prolifération des matières fissiles à usage militaire.



En matière de sûreté nucléaire, poursuit l’avis, « la Belgique présente une vulnérabilité spéciale en raison des caractéristiques des sites concernés : situés près de grandes villes et axes de trafic international, réseau routier saturé et populations denses ». Une poursuite de ce risque pendant dix ou vingt ans, vu la vulnérabilité particulière des sites belges, « pose des questions d’ordre environnemental, sanitaire et éthique », juge le Conseil.
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Gare aux stocks de produits pharmaceutiques
Le CSS n’épargne ni les technologies de nouvelle génération, ni les petits réacteurs nucléaires (SMR), dont le président français s’est récemment fait le champion. « Ils sont pour la plupart encore en phase de développement et des évaluations approfondies doivent encore être réalisées, entre autres en matière de sûreté. Même si ces développements pourraient créer des perspectives futures, ces réacteurs ne constituent en tout cas pas une solution aux choix actuels à réaliser par la Belgique à l’horizon 2035 et leurs utilisations militaires jettent une ombre sur leur compatibilité avec les principes du développement durable ».



En ce qui concerne la sécurité et les risques liés au terrorisme, pour lesquels il faut « un plan d’urgence complet », les experts s’inquiètent. Ils rappellent la nécessité de constituer et maintenir des stocks suffisants de produits pharmaceutiques et soulignent qu’en cas d’explosion nucléaire, chose à laquelle la Belgique n’est pas préparée, « la capacité de réponse médicale serait complètement dépassée ».
Quant au discours relativisant l’exposition à de faibles niveaux de radioactivité, le CSS, jugeant que « l’expertise concernant la santé et l’environnement présente, dans le monde nucléaire, de sérieux problèmes d’indépendance », met en garde : « Ces dernières années, de nouvelles données relatives aux effets de l’exposition aux rayonnements ionisants sont apparues et demandent une réévaluation des risques des rayonnements ionisants à doses faibles et intermédiaires. Il s’agit des effets non cancéreux, tels que maladies circulatoires, effets cérébraux et cataractes, qui impliquent des mécanismes d’un type nouveau non pris en compte jusqu’ici (effets épigénétiques, mitochondriaux, inflammatoires, vieillissement prématuré) ».
 

Tekuraman

Elite
https://www.lesoir.be/401941/articl...de-la-sante-tres-critique-envers-le-nucleaire

Le Conseil supérieur de la santé très critique envers le nucléaire
L’énergie nucléaire pose des questions environnementales, éthiques, de santé et de sécurité, dit un groupe d’experts de haut niveau. En sortir est possible pour la Belgique, y compris en matière climatique. Prolonger deux réacteurs n’est pas sans risque.
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Info « Le Soir » - Journaliste au service Société
Par Michel De Muelenaere
Publié le 25/10/2021 à 06:00 Temps de lecture: 5 min

Le document sera rendu public ce lundi, mais Le Soir a pu en prendre connaissance. Il ne porte pas sur n’importe quel sujet et n’émane pas de n’importe qui. Le Conseil supérieur de la santé, organe indépendant qui publie régulièrement des avis scientifiques à l’attention des décideurs politiques et des professionnels de la santé, s’est penché sur la délicate question du nucléaire. Au terme d’un rapport fouillé, sa conclusion est sans appel : « Sur le plan environnemental, éthique et sanitaire, l’énergie nucléaire de fission, telle que déployée actuellement, ne peut pas prétendre satisfaire aux principes du développement durable. » Pour toute une série de raisons environnementales, éthiques, de santé et de sécurité que les experts venus de multiples horizons détaillent sur plus de 140 pages. De quoi ajouter quelques arguments dans un débat passionné au terme duquel le gouvernement De Croo décidera s’il y a lieu ou non de prolonger deux des sept réacteurs belges.



Prolonger deux réacteurs de dix ans ? Le CSS est plus prudent. Il y a, dit-il, « des arguments pour et contre. Chaque option présente des risques, mais des risques de nature différente et comportant des implications différentes d’ordre éthique, environnemental, sanitaire, économique et de sécurité d’approvisionnement énergétique ». Mais, insiste-t-il, même la prolongation ne sera pas un remède miracle. Le Conseil rappelle au passage que la production électrique ne représente que 14 % des émissions totales de CO2 en Belgique. D’une part, prolonger accroîtra la production de déchets de 8 % pour 2 GW. Et même avec deux réacteurs tournant dix années de plus, la transition vers une économie neutre en carbone « nécessitera une détermination politique ferme aux niveaux régional, belge et européen visant à assurer aussi rapidement que possible les développements technologiques et industriels nécessaires ». Ajoutons que, prolongation du nucléaire ou pas, la transition nécessitera aussi des changements profonds en matière de transport, de logement, de consommation, de production… Prolonger deux réacteurs de dix ans, indique encore le rapport, présente enfin le risque « de freiner ou repousser à plus tard l’important effort industriel de transition, de développement massif des énergies renouvelables et de développement décentralisé du réseau électrique ».


Le point faible des déchets
Certains affirment que, sans nucléaire, nos objectifs climatiques sont inatteignables. Pour le CSS, même si les centrales nucléaires « n’émettent quasi pas de CO2 en fonctionnement, ce qui est un avantage indéniable », leur mise à l’arrêt « est possible pour la Belgique, pour un coût relativement limité, y compris en termes d’impact CO2 ». D’un autre côté, dit l’avis, « l’énergie nucléaire présente ses propres risques et pose de sérieuses questions ». Les 21 membres du groupe sont spécialistes en radioprotection, en gestion des déchets, en environnement, en éthique, en énergie renouvelable, en climatologie… y compris des anciens experts de l’agence de contrôle nucléaire et de l’organisme de gestion des déchets. Parmi les questions qu’ils soulèvent : la gestion des déchets radioactifs de très longue durée de vie, « point faible important et incontournable de l’énergie nucléaire » ; le risque d’accident grave qui, « même dans les meilleures centrales nucléaires », « a des conséquences jusqu’à grande distance et de longue durée, susceptibles d’impacter plusieurs générations » ; le risque terroriste ; les liens avec le nucléaire militaire et la prolifération des matières fissiles à usage militaire.



En matière de sûreté nucléaire, poursuit l’avis, « la Belgique présente une vulnérabilité spéciale en raison des caractéristiques des sites concernés : situés près de grandes villes et axes de trafic international, réseau routier saturé et populations denses ». Une poursuite de ce risque pendant dix ou vingt ans, vu la vulnérabilité particulière des sites belges, « pose des questions d’ordre environnemental, sanitaire et éthique », juge le Conseil.
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Gare aux stocks de produits pharmaceutiques
Le CSS n’épargne ni les technologies de nouvelle génération, ni les petits réacteurs nucléaires (SMR), dont le président français s’est récemment fait le champion. « Ils sont pour la plupart encore en phase de développement et des évaluations approfondies doivent encore être réalisées, entre autres en matière de sûreté. Même si ces développements pourraient créer des perspectives futures, ces réacteurs ne constituent en tout cas pas une solution aux choix actuels à réaliser par la Belgique à l’horizon 2035 et leurs utilisations militaires jettent une ombre sur leur compatibilité avec les principes du développement durable ».



En ce qui concerne la sécurité et les risques liés au terrorisme, pour lesquels il faut « un plan d’urgence complet », les experts s’inquiètent. Ils rappellent la nécessité de constituer et maintenir des stocks suffisants de produits pharmaceutiques et soulignent qu’en cas d’explosion nucléaire, chose à laquelle la Belgique n’est pas préparée, « la capacité de réponse médicale serait complètement dépassée ».
Quant au discours relativisant l’exposition à de faibles niveaux de radioactivité, le CSS, jugeant que « l’expertise concernant la santé et l’environnement présente, dans le monde nucléaire, de sérieux problèmes d’indépendance », met en garde : « Ces dernières années, de nouvelles données relatives aux effets de l’exposition aux rayonnements ionisants sont apparues et demandent une réévaluation des risques des rayonnements ionisants à doses faibles et intermédiaires. Il s’agit des effets non cancéreux, tels que maladies circulatoires, effets cérébraux et cataractes, qui impliquent des mécanismes d’un type nouveau non pris en compte jusqu’ici (effets épigénétiques, mitochondriaux, inflammatoires, vieillissement prématuré) ».
On est foutu :-(
 
Je trouve ça vraiment étrange de mettre le risque terroriste.
Parce qu'alors on peut fermer la moitié des sites de production au matière dangereuse, les aéroports (on a bien vu qu'on a été débordé), métros, hôpitaux,...
 

Jean Mourad

Le sniper
Je trouve ça vraiment étrange de mettre le risque terroriste.
Parce qu'alors on peut fermer la moitié des sites de production au matière dangereuse, les aéroports (on a bien vu qu'on a été débordé), métros, hôpitaux,...
Il y a 5 ans, personne n’aurait parié que quelqu’un allait faire sauter une bombe à Zaventem..

Même si le risque est minime, il y a un risque
 
Il y a 5 ans, personne n’aurait parié que quelqu’un allait faire sauter une bombe à Zaventem..

Même si le risque est minime, il y a un risque
Je dis pas que le risque zéro existe pas. Je dis que prendre en compte le risque terroriste pour dire qu'on ne sait pas faire face est problématique vu que l'on ne fera pas fermer toutes les entreprises à danger potentiel.
Et il y en a pas mal le long du canal aux abords de Bruxelles.

De même que si la centrale française explose, on ne sait pas non plus faire face.

La Belgique comme bon nombre d'autres pays ne sait pas faire face à des catastrophes.
Je ne connais pas un pays qui a un service de soin suffisant dans ces cas là. Ça voudrait dire être suffisamment riche pour avoir des milliers de place en hôpital vide au cas où il y a une attaque ou une catastrophe.
 

useless #

¯\_(ツ)_/¯
Je trouve ça vraiment étrange de mettre le risque terroriste.
Parce qu'alors on peut fermer la moitié des sites de production au matière dangereuse, les aéroports (on a bien vu qu'on a été débordé), métros, hôpitaux,...
Rien n'équivaut à un incident nucléaire. Dans un pays aussi petit que le notre avec des centrales proches de zones urbaines c'est des scénarios catastrophes dont on imagine pas les retombées.
 

Tekuraman

Elite
Ca reste tout de même très à charge..

Il y a des centrales nucleaires à la frontière belges chez nos pays voisins qui ne sont pas moins risquer. Ca ne devrait donc pas être pris en argument imo. Si elle pêtent, on en saura tout autant impacter.
 

THiBOo

Elite
Rien n'équivaut à un incident nucléaire. Dans un pays aussi petit que le notre avec des centrales proches de zones urbaines c'est des scénarios catastrophes dont on imagine pas les retombées.
Ça reste du fantasme plus qu'autre chose.
Un terroriste ira bien plus vite à mettre un avion dans une tour ou faire sauter une bombe pendant une heure de pointe dans un aéroport.
 

useless #

¯\_(ツ)_/¯
Ça reste du fantasme plus qu'autre chose.
Un terroriste ira bien plus vite à mettre un avion dans une tour ou faire sauter une bombe pendant une heure de pointe dans un aéroport.
oui bon après on peut aussi repenser au sabotage de la turbine, c'est pas terroriste mais ça a bien fait chier et coûter très cher
 
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