Pour info, vu que ça semble se bousculer en pharmacie cette semaine.
A propos des comprimés d'iode.
Surtout et uniquement recommandé pour les enfants. Au-delà de 40 ans, c'est même plus la peine.
Les comprimés d'iode doivent être pris uniquement à la suite d'une recommandation directe des autorités qui, en cas d'accident nécessitant la prise d'iode, informeront la population au travers des médias et du dispositif BE-Alert.
En cas d'accident nucléaire, le fait de prendre la bonne dose d'iode stable au bon moment permet de saturer la thyroïde, empêchant celle-ci d'absorber de l'iode radioactif.
• Dans de rares cas, les comprimés d'iode peuvent provoquer des réactions d'hypersensibilité telles que rougeur de la peau, douleur dans la gorge, yeux larmoyants, symptômes de refroidissement, gonflement des glandes salivaires et fièvre. Ces symptômes disparaissent normalement sans aucun traitement lors de l'arrêt du traitement. Le faible risque de réactions d'hypersensibilité n'est pas un argument pour ne pas prendre les comprimés d'iode.
Quels groupes cibles?
• Les groupes cibles prioritaires sont les enfants et les jeunes de moins de 18 ans, ainsi que les femmes enceintes ou qui allaitent.
• Les (jeunes) adultes entre 18 ans et 40 ans sont moins sensibles que les enfants et courent un risque plus faible de développer un cancer de la thyroïde après exposition à l'iode radioactif.
• Les personnes de plus de 40 ans ne font pas partie des groupes cibles. Le risque de cancer de la thyroïde causé par l'iode radioactif diminue avec l'âge, alors que le risque de complications en prenant des comprimés d'iode augmente.
• Les patients présentant une allergie à l'iode ne doivent pas prendre de comprimés d'iode. Les patients ayant des problèmes de thyroïde (hyperthyroïdie, goitre, nodules) doivent poser la question à leur médecin traitant pour savoir comment réagir en cas d'accident nucléaire.