Tarouk
Homo Sapions
Le juge s'est aussi dit que divorce = perte de temps pour tout le monde (surtout le système judiciaire qui a sincèrement autre chose à foutre) pour exactement les mêmes résultats
Un petit détour chez quelqu'un qui s'y connaît n'est peut-être pas inutile pour éclairer le débat. On y apprendra notamment que :Tatatata ... "qualité essentielle des personnes" ... aux yeux des régles du mariage, par exemple l'homosexualité ou simplement le sexe (post opératoire), ou encore le fait d'être déja marié ou divorcé ... pas "aux yeux du mari" ... justement, en tout cas c'est la jurisprudence pour ce que j'ai pu en lire sinon on pourrait sans difficulté faire annuler un mariage parce que sa femme est une "fausse blonde" ?
la loi se garde de définir ces qualités essentielles, et la jurisprudence de la cour de cassation laisse le juge décider si, selon lui, les qualités invoqués sont ou non essentielles. On appelle cela le pouvoir souverain du juge du fond, la cour de cassation n'étant pas juge du fond mais du droit. Seules exigences de la jurisprudence : l'erreur doit être objective et déterminante, c'est-à-dire reposer sur un fait et être telle que, sans cette erreur, l'époux ne se serait pas marié.
On a donc une collection de décisions qui donnent des exemples ponctuels. Ont ainsi été considérés comme qualités essentielles :l'existence d'une relation extraconjugale que l'époux n'avait nullement l'intention de rompre ; la qualité de divorcé (qui fait obstacle à la tenue d'un mariage religieux chrétien) ; la qualité d'ancien condamné ; la qualité de prostituée ; la nationalité ; l'aptitude à avoir des relations sexuelles normales (le jugement ne définit pas la relation sexuelle normale, pour la plus grande tristesse des étudiants en droit) ; la stérilité ; la maladie mentale ou le placement sous curatelle.
Un juge n'a certainement pas a "se dire" sa fonction est extremement balisée et cadrée, de plus ses decisions ont une répercussion bien postérieure a la simple affaire qu'il juge. C'est une fonction extrémement honnorable et difficile justement parce qu'elle exige la plus grande rigueur et la plus profonde sagesse.Le juge s'est aussi dit que divorce = perte de temps pour tout le monde (surtout le système judiciaire qui a sincèrement autre chose à foutre) pour exactement les mêmes résultats
Donc c'est bien ce que je dis : la qualité de "viérge" a été reconnue par le juge (donc celui qui représente la loi) comme "essentielle" or cette "qualité" ne l'est que d'un point de vue strictement religieux.la loi se garde de définir ces qualités essentielles, et la jurisprudence de la cour de cassation laisse le juge décider si, selon lui, les qualités invoqués sont ou non essentielles. On appelle cela le pouvoir souverain du juge du fond, la cour de cassation n'étant pas juge du fond mais du droit. Seules exigences de la jurisprudence : l'erreur doit être objective et déterminante, c'est-à-dire reposer sur un fait et être telle que, sans cette erreur, l'époux ne se serait pas marié.
On a donc une collection de décisions qui donnent des exemples ponctuels. Ont ainsi été considérés comme qualités essentielles :l'existence d'une relation extraconjugale que l'époux n'avait nullement l'intention de rompre ; la qualité de divorcé (qui fait obstacle à la tenue d'un mariage religieux chrétien) ; la qualité d'ancien condamné ; la qualité de prostituée ; la nationalité ; l'aptitude à avoir des relations sexuelles normales (le jugement ne définit pas la relation sexuelle normale, pour la plus grande tristesse des étudiants en droit) ; la stérilité ; la maladie mentale ou le placement sous curatelle.
Pas forcément. Surtout avec le débat qui se noue autour de cette question.Par contre j'ignorait qu'elle etait a sa seule discrétion (le droit français m'echappe bcp plus que le belge) ce qui a travers l'exemple montre le risque puisque la decision fera désormais, elle aussi, partie de la jurisprudence et pourra être évoquée.
Merci.Ce n'est pas ça le problème, le problème, c'est qu'elle ait MENTI sur son "identité" avant le mariage, en sachant pertinament que le mariage ne se serait pas fait autrement ...
des qualités essentielles de la personnes... aux yeux du maris tout de même...Tatatata ... "qualité essentielle des personnes" ... aux yeux des régles du mariage, par exemple l'homosexualité ou simplement le sexe (post opératoire), ou encore le fait d'être déja marié ou divorcé ... pas "aux yeux du mari" ... justement, en tout cas c'est la jurisprudence pour ce que j'ai pu en lire sinon on pourrait sans difficulté faire annuler un mariage parce que sa femme est une "fausse blonde" ?
Et voilà on en revient à mon exemple de la stérélité cachée... Je ne vois pas pourquoi il choque moins que la virginité?la loi se garde de définir ces qualités essentielles, et la jurisprudence de la cour de cassation laisse le juge décider si, selon lui, les qualités invoqués sont ou non essentielles. On appelle cela le pouvoir souverain du juge du fond, la cour de cassation n'étant pas juge du fond mais du droit. Seules exigences de la jurisprudence : l'erreur doit être objective et déterminante, c'est-à-dire reposer sur un fait et être telle que, sans cette erreur, l'époux ne se serait pas marié.
On a donc une collection de décisions qui donnent des exemples ponctuels. Ont ainsi été considérés comme qualités essentielles :l'existence d'une relation extraconjugale que l'époux n'avait nullement l'intention de rompre ; la qualité de divorcé (qui fait obstacle à la tenue d'un mariage religieux chrétien) ; la qualité d'ancien condamné ; la qualité de prostituée ; la nationalité ; l'aptitude à avoir des relations sexuelles normales (le jugement ne définit pas la relation sexuelle normale, pour la plus grande tristesse des étudiants en droit) ; la stérilité ; la maladie mentale ou le placement sous curatelle.
Toute qualité essentielle vient de la jurisprudence... Donc toutes celles énoncées ont été reconnues par un juge... Je ne vois pas ce que la religion a avoir là dedans? Les conditions sout pourtant claire:Donc c'est bien ce que je dis : la qualité de "viérge" a été reconnue par le juge (donc celui qui représente la loi) comme "essentielle" or cette "qualité" ne l'est que d'un point de vue strictement religieux.
Par contre j'ignorait qu'elle etait a sa seule discrétion (le droit français m'echappe bcp plus que le belge) ce qui a travers l'exemple montre le risque puisque la decision fera désormais, elle aussi, partie de la jurisprudence et pourra être évoquée.
Probablement pour ça qu'elle n'est pas condamnée, le mariage est juste annulé ...Tu nous dis depuis quand "mentir" (le fait simple, pas les conséquences) est un delit ? Ou une simple infraction ?.
c'est une qualité essentielle dans ce cas, puisque son absence (si elle avait été sue plutot) aurait empêché le mariage :Le probléme est de reconnaitre la "virginité" (ou la fertilité d'ailleurs) comme une "qualité essentielle"
"Le divorce sanctionne un manquement aux obligations issues du mariage comme l'infidélité. Ici, il y a un vice dès le départ", a-t-il expliqué.
Le tribunal a annulé l'union, estimant que l'époux l'avait conclue "sous l'empire d'une erreur objective" qui "était déterminante dans son consentement".
Une décision basée sur l'article 180 du code civil, qui stipule que "s'il y a eu erreur dans la personne, ou sur des qualités essentielles de la personne, l'autre époux peut demander la nullité du mariage" dans un délai de cinq ans.
Nan, dans ce cas-là, le type n'est plus marié, mais l'a été auparavant.Quant à la qualité de d'être déjà marié, c'est un autre sujet d'annulation totalement différent de celui là puisque cela ressort de l'interdiction de la bigamie
"qui fait obstacle à la tenue d'un mariage religieux chrétien"On a donc une collection de décisions qui donnent des exemples ponctuels. Ont ainsi été considérés comme qualités essentielles :l'existence d'une relation extraconjugale que l'époux n'avait nullement l'intention de rompre ; la qualité de divorcé (qui fait obstacle à la tenue d'un mariage religieux chrétien) ; la qualité d'ancien condamné ; la qualité de prostituée ; la nationalité ; l'aptitude à avoir des relations sexuelles normales (le jugement ne définit pas la relation sexuelle normale, pour la plus grande tristesse des étudiants en droit) ; la stérilité ; la maladie mentale ou le placement sous curatelle.
Le fait d'être divorcé a bien d'autre implications loin devant le fait d'être un obstacle au mairiage chrétien, des implications et obligations financiéres ou familliales notament (d'ou le fait que je dise que "l'analyse" juriste du lien est orientée)"qui fait obstacle à la tenue d'un mariage religieux chrétien"
Donc, à nouveau, un motif religieux, pourtant, personne n'a l'air de l'avoir relevé ...
Ben ça, pour ce cas précis, je suis trés loin d'en être sur tiens, parce que je me demande (mais la je n'ai aucune certitudes) si la transexualité est reconnue et établie, cad si un homme ne reste pas civilement "un homme" , meme si il s'est fait transformer en femme, because l'acte de naissance. Donc, le mariage pourrait être caduque aux yeux de la loi et ce meme si les parties y consentent (bien entendu encore faudrait-il que la justice s'en saisisse pour une raison ou une autre)des qualités essentielles de la personnes... aux yeux du maris tout de même...
Par exemple le sexe post opératoire que tu cites, si il était accepté par le mari avant le mariage, ne pourrait etre utilisé par lui pour demander l'annulation...
C'est une question encore non réglée à ma connaissance par la loi car presque orpheline...Ben ça, pour ce cas précis, je suis trés loin d'en être sur tiens, parce que je me demande (mais la je n'ai aucune certitudes) si la transexualité est reconnue et établie, cad si un homme ne reste pas civilement "un homme" , meme si il s'est fait transformer en femme, because l'acte de naissance. Donc, le mariage pourrait être caduque aux yeux de la loi et ce meme si les parties y consentent (bien entendu encore faudrait-il que la justice s'en saisisse pour une raison ou une autre)
mais la raison invoquée explicitement, est le mariage religeux ....Le fait d'être divorcé a bien d'autre implications loin devant le fait d'être un obstacle au mairiage chrétien, des implications et obligations financiéres ou familliales notament (d'ou le fait que je dise que "l'analyse" juriste du lien est orientée)
Dans l'intervention du type ... pas dans la loimais la raison invoquée explicitement, est le mariage religeux ....