Actualité politique - 2022

Statut
N'est pas ouverte pour d'autres réponses.

NeoGeek

Elite
T'as déjà envisagé ne serait-ce que 2 secondes à engager un employé ?
Perso, je l'ai fait, et cela comporte bcp de risques bien trop importants. Je préfère "limiter le risque" en sous-traitant à un indépendant quitte à le payer plus cher, mais au moins, je ne dois pas assumer les impondérables de sa vie.

Je pense que c'est un peu le même cas partout.
Quels impondérables de la vie d'un salarié l'état ne prend il pas en charge ?

Le certificat médical ok mais la durée est plafonné donc en toute logique tu provisionnes avant d'engager.
 
Dernière édition:

bobmaurane

Antiélite
T'as déjà envisagé ne serait-ce que 2 secondes à engager un employé ?
Perso, je l'ai fait, et cela comporte bcp de risques bien trop importants. Je préfère "limiter le risque" en sous-traitant à un indépendant quitte à le payer plus cher, mais au moins, je ne dois pas assumer les impondérables de sa vie.

Je pense que c'est un peu le même cas partout.
Effectivement, nous sommes dans le règne de la sous-traitance car ton raisonnement est partagé depuis déjà pas mal de temps car beaucoup ne veulent plus assumer, malheureusement aussi dans des secteurs "à risques" comme le nucléaire qui nécessitent pourtant un maintient des connaissances dans l'entreprise.

Avec des conditions de travail pas toujours top, la sous-traitance comportera toujours aussi le risque que celui à qui tu sous-traites n'embauchera peut-être pas des gens qualifiés, mais juste des gens prêts à travailler "à pas cher".
Quand tu embauches, il y a certes les risques inhérents à la personne, mais au moins c'est toi qui choisit.

Si tu es satisfait de ton sous-traitant, alors c'est parfait.
 

THiBOo

Elite
Quels impondérables de la vie d'un salarié l'état ne prend il pas en charge ?

Le certificat médical ok mais la durée est plafonné donc en toute logique tu provisionnes avant d'engager.
C'est ça.
Mais uniquement maladie longue durée donc plus d'un mois, si la personne joue en faisant des 2 semaines par-ci par-là t'es eu.
Quand tu lances une activité t'as déjà bcp de charges et pas forcément bcp de rentrées, t'es en flux tendu d'où la nécessité de pas avoir à payer 1 employé absent.
Un indépendant il est pas là tu le paies pas.
 

tifrit

13:37
J'ai vu aucun des sujets du coup, mais intuitivement, s'ils ont du mal à recruter dans le domaine, ils ne peuvent pas juste proposer de meilleures conditions de vie pour attirer du personnel ?
L''horeca c'est le secteur qui démontre un problème dans la fiscalité/coût du travail.
La grosse majorité des employés dans ce secteur sont en Temps partiel avec le reste en cash. Quand ils se sont pris le covid... Tu prends 70% de ta rémunération déclarée et le black.. forcément n'était plus là. Je pense que le covid a pousser énormément de gens à se réorienter a cause de l'instabilité du secteur.
Quels impondérables de la vie d'un salarié l'état ne prend il pas en charge ?

Le certificat médical ok mais la durée est plafonné donc en toute logique tu provisionnes avant d'engager.
Le salaire garanti c'est 1mois, donc l'employeur paie toujours les 30premiers jours de maladie. Ensuite il tombe sous la mutuelle mais généralement les employés sont assez "malins" et reviennent travailler quelques jours pour pas tomber sous la mutuelle.
Ouvrier c'est 7jours de salaire garanti puis dégressif
 

Tekuraman

Elite
E-commerce: comment la Belgique a perdu des milliards d’euros et des milliers d’emplois - Le Soir

Le manque de vision de ce pays est tout simplement affligeant.
Et le pire, c'est quand on voit les discours de Paul Magnette et du PTB, qui lutte contre ces multinational.

E-commerce: comment la Belgique a perdu des milliards d’euros et des milliers d’emplois
Dans une étude, la Fédération des entreprises de Belgique montre que le royaume est passé à côté de 0,3 point de croissance annuel du PIB en ratant le train des ventes en ligne. Ses solutions ? Le travail de soirée et la réduction du handicap salarial.

Article réservé aux abonnés
B9731038142Z.1_20220529170336_000+GSAKJMH5J.1-0.jpg
Selon la FEB, les entreprises belges ont raté le gros de la manne du commerce en ligne, lequel a clairement filé vers des géants comme Amazon.fr en France, Bol.com aux Pays-Bas et Zalando en Allemagne. - Hans Lucas via AFP.
121021julienbosseler.jpg
Journaliste au service EconomiePar Julien BosselerPublié le 30/05/2022 à 06:00 Temps de lecture: 5 min


Notre pays serait-il passé à côté de la poule aux œufs d’or ? C’est ce qu’affirme haut et fort la Fédération des entreprises de Belgique, avec l’e-commerce dans le rôle de l’occasion loupée. Selon la FEB, en ratant le train du commerce en ligne, le royaume s’est privé de 0,3 point de pourcentage de croissance de son produit intérieur brut par an entre 2012 et 2019, soit un milliard d’euros et 6.000 emplois annuellement. Sur cette période et donc sans même compter ces trois dernières années, marquées par le covid et par l’accélération folle des ventes par internet, la perte s’élèverait donc à 7 milliards d’euros pour notre économie et à 42.000 jobs pour le marché du travail.

« Nous sommes arrivés à cette conclusion et à ces chiffres en observant l’évolution entre 2008 et 2021 de la valeur ajoutée de notre commerce, de nos transports et de notre secteur horeca qui représentent ensemble 18 % de notre économie. Nous avons ensuite comparé la progression de ces activités avec celle des Pays-Bas, de l’Allemagne et de la France », explique Edward Roosens, économiste en chef de la FEB, laquelle a aussi interrogé quelques-uns de ses membres. Le constat laisse sans voix. « Les trois secteurs ont connu une croissance de valeur ajoutée de 23 % aux Pays-Bas, de 10 % en Allemagne et de 5 % en France. En Belgique, par contre, ils ont diminué de 2 % ».



ADVERTISING

Demande présente, offre insuffisante
Pour la FEB, pas de doute, c’est la trop faible progression du commerce belge en ligne qui explique ce résultat médiocre, comparativement aux prouesses des pays voisins. La fédération patronale en est d’autant plus persuadée que, « depuis 2008, le volume des ventes à distance en Europe a progressé de 220 %, alors que l’ensemble du commerce de détail n’a enregistré une croissance que de 15,6 %. » Sur la même période, la demande des Belges en biens et services vendus en ligne a progressé de 293 %, preuve que les consommateurs du royaume, même s’ils ont été lents à s’y mettre, se sont révélés in fine friands d’e-commerce.



À lire aussi L’e-commerce aurait-il tous les défauts que lui prête Paul Magnette?


Hélas, déplore la FEB, ce ne sont pas les opérateurs en ligne belges qui en ont le plus profité… « Entre 2009 et 2019, le volume négocié par les entreprises belges de vente à distance n’a augmenté que de 95 % ». Pendant ce temps-là, les Allemands ont progressé sur ce plan de 269 % et les Néerlandais de 253 %. La FEB poursuit : « Non seulement la croissance de l’offre en Belgique est plus faible que dans nos pays voisins, mais la part de la vente à distance dans le commerce de détail total est également la plus faible en Belgique : moins de 3 %, contre 12 % en Allemagne et 10 % aux Pays-Bas ». La fédération déplore également que la valeur ajoutée de l’e-commerce n’ait progressé que de 95 % en Belgique, contre 269 % en Allemagne et 253 % aux Pays-Bas.

✉ Newsletter Selection de la rédaction
Tous les soirs du lundi au vendredi, retrouvez une sélection d'articles abonnés à ne pas manquer.Je m'inscris
Double handicap
Mais pourquoi les entreprises belges ont-elles raté le gros de la manne du commerce en ligne, lequel a clairement filé vers des géants comme Amazon.fr en France, Bol.com aux Pays-Bas et Zalando en Allemagne ? A cause de deux gros handicaps, bien connus des habitués des achats via le net : des prix moins attractifs et des délais de livraison (un peu) plus longs que ceux des boutiques en ligne étrangères. « La première faiblesse, celle des prix, s’explique par les coûts salariaux plus élevés de 15 % en Belgique par rapport à la moyenne de la France, des Pays-Bas et de l’Allemagne », estime Edward Roosens. « La seconde est liée au travail de nuit qui démarre déjà à 22h et aux suppléments salariaux de l’ordre de 25 à 40 % pour le travail plus tardif. Aux Pays-Bas, le surcoût du travail de nuit n’est que de 3 à 5 %. »

C’est dire si la FEB attend avec impatience la mise en application de la réforme du marché du travail voulue par le gouvernement fédéral et qui prévoit des assouplissements pour le travail de 20 h à minuit et des expériences pilotes avec des travailleurs volontaires, entreprise par entreprise. Côté coût de l’emploi, elle réitère, pour la énième fois, sa demande de réduction du handicap salarial par rapport aux pays voisins. « Ce handicap était passé de 16 à 10 %. Mais en raison de quatre indexations en neuf mois à peine (à cause de l’inflation, NDLR), nous nous attendons pour fin 2023 à 15 % d’écart avec la France, les Pays-Bas et l’Allemagne », déclare Edward Roosens. « Nous sommes en train de peaufiner une proposition à ce sujet à destination des partis politiques au pouvoir. »

« Concertation sociale incontournable »
Des horaires de soirée assouplis et des coûts salariaux compressés pour booster l’e-commerce ? Pas sûr que cela passe comme une lettre à la poste du côté syndical… « Pour nous, la concertation sociale restera incontournable concernant le travail de soirée auquel nous ne sommes pas opposés », explique ainsi Delphine Latawiec, secrétaire nationale de la CNE Commerce. « Il est en effet question non seulement de sursalaire mais aussi de santé. Cela nécessite un accompagnement. »




À lire aussi Pourquoi l’avenir des supermarchés passe par la livraison à domicile


Reste cette réalité : les géants étrangers du commerce en ligne ont gagné le cœur de nombreux consommateurs belges. Quand bien même ils pourraient demain rivaliser avec eux à armes (presque) égales, les commerçants d’ici éprouveraient probablement beaucoup de peine à grappiller des parts de marché sur le front, déjà perdu, de l’e-commerce non-alimentaire. Pour l’alimentation, par contre, rien n’est perdu. Ou du moins pas encore.
 

NeoGeek

Elite
J'aime bien c'est que pour le handicap salarial, ils prennent les chiffres actuels (après les indexations successives) pour une étude allant de 2012 à 2019 :D
 

Jean Mourad

Le sniper
J'aime bien c'est que pour le handicap salarial, ils prennent les chiffres actuels (après les indexations successives) pour une étude allant de 2012 à 2019 :D
Ça me choque pas s’ils comparent avec les salaires actuels et adaptés à l’inflation
 

NeoGeek

Elite
Bah disons que 1) on est dans une situation particulière surtout comparé à 12-19, 2) en l'absence d'indexation automatique chez nos voisins, les ajustements salariales n'ont (souvent) pas encore eux lieu mais il est évident que l'écart va se résorber.
 

EINST

⭐⭐⭐⭐⭐
C'est pas de l'alu mais du zamak : alliage de zinc, alu, magnesium, cuivre.

C'est mieux une médaille en métal fabriquée en Chine ou une médaille en bois gravée en Europe ?




'fin, on s'enfout royal de la médaille de finisher en fait... sauf quand elle fait également décapsuleur.
 

useless #

¯\_(ツ)_/¯
C'est pas de l'alu mais du zamak : alliage de zinc, alu, magnesium, cuivre.

C'est mieux une médaille en métal fabriquée en Chine ou une médaille en bois gravée en Europe ?




'fin, on s'enfout royal de la médaille de finisher en fait... sauf quand elle fait également décapsuleur.
Faut juste se dire que le MR a bien envie de se prendre la tête
 

useless #

¯\_(ツ)_/¯
Drôle de raisonnement
"L'idéologie de la décroissance" parce qu'ils donnent des médailles en bois. C'est le même niveau que la rtbf est payée par les impôts des gens qui bossent vraiment.
 
Dernière édition:

EINST

⭐⭐⭐⭐⭐
"L'idéologie de la décroissance" parce qu'ils donnent des médailles en bois. C'est le même niveau que la rtbf est payé par les impôts des gens qui bossent vraiment.
Il est complètement con. Il dénigre les indépendants qui se sont lancés dans le business de la médaille en bois.
Et au niveau du coût, je ne suis pas sûr que ce soit moins cher.

Il n'y avait pas de médaille en bois avant que n'existent les médailles en métal donc ça n'est pas un retour en arrière.
 

Digitql

Pain saucisse
J'entends qu'il faut dégraisser dans les provinces et peut être dans les régions, mais quand tu vois l'état de la justice il est grand temps de refinancer oé.

Par contre les entités style ONVA là on a des avantages à vau l'eau.

Et après elle sort ça ;

Qu'elle annonce directement ses idées plutôt que tourner autour du pot
 

pyngu

La vodka du diable
Après il faut pas déconné, j'ai un ancien collègue qui est partie "aux pensions".
Le gars à suivi, pendant ses heures de boulot, des formations en plomberie, Espagnol et je ne sais plus qui d'autre, alors que c'est un pur administratif et que ça n'apporte strictement rien à son boulot, et bien il touche une prime de polyvalence o_O

Je pense que la plupart des administrations souffrent d'un déséquilibre de répartition des tâches, de vieux contrats qui existent avec un max d'avantages et des gros boulets qui tirent sur la corde autant qu'il va bien.
Il est temps que les administrations soient un minimum restructurées, qu'ils arrêtent de cloisonner les services et les administrations et qu'ils partagent les ressources plutôt :oops:
 

Suntheran

Fléau des Hordes Mongoles
Après il faut pas déconné, j'ai un ancien collègue qui est partie "aux pensions".
Le gars à suivi, pendant ses heures de boulot, des formations en plomberie, Espagnol et je ne sais plus qui d'autre, alors que c'est un pur administratif et que ça n'apporte strictement rien à son boulot, et bien il touche une prime de polyvalence o_O

Je pense que la plupart des administrations souffrent d'un déséquilibre de répartition des tâches, de vieux contrats qui existent avec un max d'avantages et des gros boulets qui tirent sur la corde autant qu'il va bien.
Il est temps que les administrations soient un minimum restructurées, qu'ils arrêtent de cloisonner les services et les administrations et qu'ils partagent les ressources plutôt :oops:
Le problème principal c'est l'absence d'études objectives sur la productivité (ou non) dans les administrations.

Tant qu'on aura pas d'audit neutre sur la question, avec une comparaison avec le privé (où il y en a aussi qui se touchent la nouille, il ne faut pas se leurrer), on restera dans un dialogue de sourds.
 
Statut
N'est pas ouverte pour d'autres réponses.
Haut