A nuancer : elle a pris l'importance qu'on lui donne au jour le jour.
Faut être honnête : si un pays (ou des pays) en a marre ou désire se retirer d'un projet ou d'un autre, il le fera.
L'UE doit profiter de cette crise pour se renouveler voire, si elle le sent, affirmer sa position mais ça semble mal barré (il suffit de voir le "consensus" sur l'arrêt du gaz russe et le nombre de décorations).
Je trouve qu'elle ne sort pas grandie actuellement.
La France et les Pays-Bas ont rejeté le Traité de Lisbonne, il s'est quand même appliqué pour eux.
Dire qu'"on" (d'ailleurs de qui parles-tu, les citoyens, les chefs d'état, la presse ?) lui donne de l'importance, c'est ignorer que l'UE a tout fait pour prendre de plus en plus d'importance dans chacun des pays membres, indépendamment de la volonté de la population.
Les pays ne peuvent pas modifier les traités sans majorité absolue
"Investir massivement dans les services publics ou la bifurcation écologique – avec notamment la prise en charge de l'isolation des passoires thermiques – est impossible en raison des règles budgétaires européennes. Recréer un pôle public de l'énergie qui aurait pour conséquence de contrôler les prix de l'électricité et du gaz est impossible en raison des règles européennes sur la concurrence. Réorienter l'utilisation des fonds destinés à l'agriculture vers le développement du bio, l'installation de nouveaux agriculteurs et le bien-être animal est impossible en raison des règles de la Politique agricole commune (PAC)."
https://www.france24.com/fr/france/...és-européens-pour-le-meilleur-ou-pour-le-pire
On est d'accord sur le besoin de renouvellement de l'UE.
Le néolibéralisme à tout va en temps de crise et sur des secteurs comme l'énergie c'est juste pour créer des mouvements sociaux comme on n'en a plus vu depuis des décennies.