Dieu Bisounours
Créateur de Dieu
On, ce sont les État. Le rejet du traité a été contrecarré, d'abord, par les pouvoirs en place au niveau national. L'UE n'est, actuellement, qu'un amas d'États sans pouvoir "indépendant".La France et les Pays-Bas ont rejeté le Traité de Lisbonne, il s'est quand même appliqué pour eux.
Dire qu'"on" (d'ailleurs de qui parles-tu, les citoyens, les chefs d'état, la presse ?) lui donne de l'importance, c'est ignorer que l'UE a tout fait pour prendre de plus en plus d'importance dans chacun des pays membres, indépendamment de la volonté de la population.
Les pays ne peuvent pas modifier les traités sans majorité absolue
"Investir massivement dans les services publics ou la bifurcation écologique – avec notamment la prise en charge de l'isolation des passoires thermiques – est impossible en raison des règles budgétaires européennes. Recréer un pôle public de l'énergie qui aurait pour conséquence de contrôler les prix de l'électricité et du gaz est impossible en raison des règles européennes sur la concurrence. Réorienter l'utilisation des fonds destinés à l'agriculture vers le développement du bio, l'installation de nouveaux agriculteurs et le bien-être animal est impossible en raison des règles de la Politique agricole commune (PAC)."
https://www.france24.com/fr/france/20220504-désobéissance-aux-traités-européens-pour-le-meilleur-ou-pour-le-pire
On est d'accord sur le besoin de renouvellement de l'UE.
Le néolibéralisme à tout va en temps de crise et sur des secteurs comme l'énergie c'est juste pour créer des mouvements sociaux comme on n'en a plus vu depuis des décennies.
Elle n'agit que sous ordre de ses 27 membres.
Si un pays décidait de se retirer, qui pourrait l'en empêcher ? C'est ça la réalité. L'UE doit se réinventer pour exister même en cas de dissensions. Elle doit être une coupole sur laquelle s'appuyer en cas de crise voire pour gérer des secteurs d'importance où l'intérêt d'être regroupé se fait sentir (l'indépendance énergétique ?).
On gâche l'UE actuellement, on gâche sa construction et, à part au début de la crise ukrainienne, elle n'apporte rien.
Chaque sommet, c'est une bataille rangée avec un vote à l'unanimité qui n'a aucun sens.