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Il n'y a pas que ça. Une autre partie du problème de l'emploi des travailleurs "âgés" vient des plans de licenciements / restructurations, l'article soulignant le phénomène.
Ce n'est pas une mystère que de retrouver un emploi passé un certain cap (55 ans?) devient de plus en plus compliqué pour tout une certaine catégorie de travailleurs (en d'autres termes, ceux qui ne sont pas dans de hautes fonctions ou hautement qualifiés, pour simplifier / caricaturer). D'ailleurs, au doigt mouillé, j'ose à croire qu'elle représente une majorité de ces travailleurs "âgés" sans emploi.
Bref, scénario, t'as 55-60 ans, tu viens de te faire licencier dans un plan de restructuration (l'article le souligne, c'est le bon plan pour ces entreprises de licencier du personnel âgé, moins rentable et à moindres frais). T'as le choix : chômage et tu cherches un boulot, ou t'as le plan de prépension.
Quand t'as le choix, c'est triste, mais ils prennent le plan de prépension même si t'as une carrière incomplète (et donc des indemnités moindres).
Les études sociales montrent que dans les faits les gens ne sortent pas de leur "zone de confort" (type de métier, famille, culture, zone géographique, etc.).
Je lisais encore l'autre jour un rapport sur une étude sur les zones "sinistrées" des US, et pq les gens préféraient attendre sur place en espérant des jours meilleurs plutôt que de se déplacer là où le travail était.
La logique économique voudrait que tout soit interchangeable et mobile, la logique humaine fait qu'à partir d'un certain moment tu ne bougeras plus et tu prendras la solution qui te permet de "rester" ... même si t'es "perdant économiquement".
Bref, réactiver les 55-65(7) sans emploi est un problème complexe.
Personnellement, sans ignorer cette problématique et abandonner nos "travailleurs âgés", comme choix de société, je préfère mettre plus d'efforts pour activer les 18-30 et les lancer dans une carrière qu'ils pourront tenir jusqu'à 65 ans (cad aussi leur donner les outils pour permettre de se réinventer et d'encore trouver un job à 60 ans). J'ai le sentiment que ce serait une solution d'avenir, sur le long terme.
Ce n'est pas une mystère que de retrouver un emploi passé un certain cap (55 ans?) devient de plus en plus compliqué pour tout une certaine catégorie de travailleurs (en d'autres termes, ceux qui ne sont pas dans de hautes fonctions ou hautement qualifiés, pour simplifier / caricaturer). D'ailleurs, au doigt mouillé, j'ose à croire qu'elle représente une majorité de ces travailleurs "âgés" sans emploi.
Bref, scénario, t'as 55-60 ans, tu viens de te faire licencier dans un plan de restructuration (l'article le souligne, c'est le bon plan pour ces entreprises de licencier du personnel âgé, moins rentable et à moindres frais). T'as le choix : chômage et tu cherches un boulot, ou t'as le plan de prépension.
Quand t'as le choix, c'est triste, mais ils prennent le plan de prépension même si t'as une carrière incomplète (et donc des indemnités moindres).
Les études sociales montrent que dans les faits les gens ne sortent pas de leur "zone de confort" (type de métier, famille, culture, zone géographique, etc.).
Je lisais encore l'autre jour un rapport sur une étude sur les zones "sinistrées" des US, et pq les gens préféraient attendre sur place en espérant des jours meilleurs plutôt que de se déplacer là où le travail était.
La logique économique voudrait que tout soit interchangeable et mobile, la logique humaine fait qu'à partir d'un certain moment tu ne bougeras plus et tu prendras la solution qui te permet de "rester" ... même si t'es "perdant économiquement".
Bref, réactiver les 55-65(7) sans emploi est un problème complexe.
Personnellement, sans ignorer cette problématique et abandonner nos "travailleurs âgés", comme choix de société, je préfère mettre plus d'efforts pour activer les 18-30 et les lancer dans une carrière qu'ils pourront tenir jusqu'à 65 ans (cad aussi leur donner les outils pour permettre de se réinventer et d'encore trouver un job à 60 ans). J'ai le sentiment que ce serait une solution d'avenir, sur le long terme.