Morte-Couille
Seigneur Sith

c'est gênant comme communication venant d'une banque
On dirait une pub Lidl merde!
Sauf si la société a un but social défini dans ses articles, elle a par défaut un but de lucre.Effectivement, c'est déjà plus facile quand tu retires ce qui est à but sans lucratif pour que ça cadre mieux avec ta perception des choses.
Ce n'est pas parce que je pense qu'il n'y a pas de chiens dans le monde qu'ils n'existent pas.
L'article 1 ne parle pas de profits.
L'article 19 ne précise qu'un intérêt commun des parties et licite. Le profit n'est pas obligatoire.
Tu peux faire ce que tu veux en société. Tu peux avoir une finalité sociale ou autre, t'as aucune obligation de viser le profit.
J'ai une coop dont ce n'est absolument pas le but. Tout bénéfice est de suite réinvesti dans son objet social.
D'ailleurs, la faillite n'intervient que quand tu ne sais plus payer tes créanciers. Tant que tu ne fais pas de dettes, tu fais ce que tu veux de ton argent et de ta société.
Le code ne prévoit pas la fin de la société si elle ne fait pas de profit ou si ce n'est pas son but.
C'est justement pour cela que la société,par le biais d'une collectivité comme l'état,doit offrir une alternative qui n'est pas basée uniquement sur le profit,et j'entend là par profit les dividendes versés aux actionnaires privésC'est le principe de toute sociétéc'est d'ailleurs même une obligation d'après la loi.
Triodos ne répond à ton besoin, même si la société est privée?C'est justement pour cela que la société,par le biais d'une collectivité comme l'état,doit offrir une alternative qui n'est pas basée uniquement sur le profit,et j'entend là par profit les dividendes versés aux actionnaires privés![]()
Oui je sais que Triodos existe depuis quelques dizaines d'années,ils n'étaient pas basés square de Meeûs avant ?Triodos ne répond à ton besoin, même si la société est privée?
https://www.triodos.be/fr/particuliers
Tu sais que l'État prend systématiquement ses dividendes ?C'est justement pour cela que la société,par le biais d'une collectivité comme l'état,doit offrir une alternative qui n'est pas basée uniquement sur le profit,et j'entend là par profit les dividendes versés aux actionnaires privés![]()
Alors, je ne vais pas prétendre que l'État ne fait que de bons investissements, loin de là.Tu sais que l'État prend systématiquement ses dividendes ?
Et c'est assez systématique chez toi, cette haine du privé et de ceux qui gagnent de l'argent.
Bref j'ai rien contre que l'État garde Belfius fondamentalement mais par contre je ne souhaite pas du tout qu'ils en fassent un truc absolument pas rentable.
Déjà pcq "éthique" ça ne veut rien dire chacun a une vision différente du concept. Si durable c'est anti nucléaire selon Nollet, ça ne l'est pas du tout pour moi et bien d'autres.
Donc déjà rien que là on a un souci.
Pour 1x que l'État a qqc qui fonctionne bien et c'est probablement pcq on laisse la banque faire ce qu'elle a à faire sans interventionnisme de l'État.
La dérive classique qui est vue en tant que consultant dans le secteur public c'estJe sais bien que je ne vais pas changer ces préjugés même avec des années de tartines sur gamerz, mais ce n'est pas le rôle de l'État d'être rentable. Sans aller jusqu'à affirmer que ça lui est légalement interdit (car il y a des nuances, il y a des domaines dans lesquels il peut chercher à faire un bénéfice ... pour financer ses missions publiques), ce n'est pas dans la mission de l'État d'être rentable. Par essence, l'État ne peut pas être rentable. On ne sait pas calculer la valeur ajoutée de ses services (qui le plus souvent n'est pas monétaire).
Et qu'on se comprenne bien, et je le répète, ça ne veut absolument pas dire que tous les investissements publics sont bons, loin de là. Cette obligation de non rentabilité à poussé à d'autres dérives.
Tellement vraiLa dérive classique qui est vue en tant que consultant dans le secteur public c'est
- la route coûte 75€ à construire
- si le SPF/ministère ne dépense pas les 25€ qu'il reste l'année prochaine son budget est diminué
- il va engager une boîte privée qui va surfacturer 100€ alors que la route en vaut vraiment 75
Mouais, chacun plaidera donc pour sa chapelle, la mienne est celle du contribuable…Alors, je ne vais pas prétendre que l'État ne fait que de bons investissements, loin de là.
Mais la vision de la rentabilité est totalement biaisée et vient de nos outils pour calculer la rentabilité (PIB, etc.).
Un service est rentable si ce qu'on paie pour le service permet de générer un bénéfice pour celui qui le rend. C'est calculable, on peut mettre ça dans un bilan comptable, et ça rentre dans la croissance. C'est parfait, c'est rentable.
Le problème, c'est que c'est le principe même de l'État de ne pas pouvoir faire de bénéfice. La règle c'est qu'il ne pourrait prendre strictement que le coût nécessaire de production du service (de plus, au moins cher selon la législation sur les marchés publics).
Un exemple. On doit construire une nouvelle route pour relier le village de Plouc-les-bains à Perdu-sur-Meuse. La route coûte 100 à construire.
L'État, par les règles qui lui sont imposées, si la route coûte 100, va facturer aux citoyens (taxer) 100 et construire la route. Pas de bénéfice, pas rentable.
Si une société privée construit la route, ça va lui coûter 100, mais il va facturer aux citoyens 110. Il y a 10 de bénéfice, c'est rentable et c'est de la croissance dans le PIB.
Au final, le service est le même, on a une route qui relie les deux villages, mais d'un côté elle est considérée comme rentable, de l'autre non.
Je sais bien que je ne vais pas changer ces préjugés même avec des années de tartines sur gamerz, mais ce n'est pas le rôle de l'État d'être rentable. Sans aller jusqu'à affirmer que ça lui est légalement interdit (car il y a des nuances, il y a des domaines dans lesquels il peut chercher à faire un bénéfice ... pour financer ses missions publiques), ce n'est pas dans la mission de l'État d'être rentable. Par essence, l'État ne peut pas être rentable. On ne sait pas calculer la valeur ajoutée de ses services (qui le plus souvent n'est pas monétaire).
Et qu'on se comprenne bien, et je le répète, ça ne veut absolument pas dire que tous les investissements publics sont bons, loin de là. Cette obligation de non rentabilité à poussé à d'autres dérives.
Effectivement, aucune obligation de profit.Effectivement, c'est déjà plus facile quand tu retires ce qui est à but sans lucratif pour que ça cadre mieux avec ta perception des choses.
Ce n'est pas parce que je pense qu'il n'y a pas de chiens dans le monde qu'ils n'existent pas.
L'article 1 ne parle pas de profits.
L'article 19 ne précise qu'un intérêt commun des parties et licite. Le profit n'est pas obligatoire.
Tu peux faire ce que tu veux en société. Tu peux avoir une finalité sociale ou autre, t'as aucune obligation de viser le profit.
J'ai une coop dont ce n'est absolument pas le but. Tout bénéfice est de suite réinvesti dans son objet social.
D'ailleurs, la faillite n'intervient que quand tu ne sais plus payer tes créanciers. Tant que tu ne fais pas de dettes, tu fais ce que tu veux de ton argent et de ta société.
Le code ne prévoit pas la fin de la société si elle ne fait pas de profit ou si ce n'est pas son but.
J'avais lu tes interventions à ce propos et je m'en souviens très bien.Alors, je ne vais pas prétendre que l'État ne fait que de bons investissements, loin de là.
Mais la vision de la rentabilité est totalement biaisée et vient de nos outils pour calculer la rentabilité (PIB, etc.).
Un service est rentable si ce qu'on paie pour le service permet de générer un bénéfice pour celui qui le rend. C'est calculable, on peut mettre ça dans un bilan comptable, et ça rentre dans la croissance. C'est parfait, c'est rentable.
Le problème, c'est que c'est le principe même de l'État de ne pas pouvoir faire de bénéfice. La règle c'est qu'il ne pourrait prendre strictement que le coût nécessaire de production du service (de plus, au moins cher selon la législation sur les marchés publics).
Un exemple. On doit construire une nouvelle route pour relier le village de Plouc-les-bains à Perdu-sur-Meuse. La route coûte 100 à construire.
L'État, par les règles qui lui sont imposées, si la route coûte 100, va facturer aux citoyens (taxer) 100 et construire la route. Pas de bénéfice, pas rentable.
Si une société privée construit la route, ça va lui coûter 100, mais il va facturer aux citoyens 110. Il y a 10 de bénéfice, c'est rentable et c'est de la croissance dans le PIB.
Au final, le service est le même, on a une route qui relie les deux villages, mais d'un côté elle est considérée comme rentable, de l'autre non.
Je sais bien que je ne vais pas changer ces préjugés même avec des années de tartines sur gamerz, mais ce n'est pas le rôle de l'État d'être rentable. Sans aller jusqu'à affirmer que ça lui est légalement interdit (car il y a des nuances, il y a des domaines dans lesquels il peut chercher à faire un bénéfice ... pour financer ses missions publiques), ce n'est pas dans la mission de l'État d'être rentable. Par essence, l'État ne peut pas être rentable. On ne sait pas calculer la valeur ajoutée de ses services (qui le plus souvent n'est pas monétaire).
Et qu'on se comprenne bien, et je le répète, ça ne veut absolument pas dire que tous les investissements publics sont bons, loin de là. Cette obligation de non rentabilité à poussé à d'autres dérives.
L'Etat n'a, de toute façon, pas vocation à être rentable puisqu'il sert à fournir des services à la Communauté sans question de rentabilité.Alors, je ne vais pas prétendre que l'État ne fait que de bons investissements, loin de là.
Mais la vision de la rentabilité est totalement biaisée et vient de nos outils pour calculer la rentabilité (PIB, etc.).
Un service est rentable si ce qu'on paie pour le service permet de générer un bénéfice pour celui qui le rend. C'est calculable, on peut mettre ça dans un bilan comptable, et ça rentre dans la croissance. C'est parfait, c'est rentable.
Le problème, c'est que c'est le principe même de l'État de ne pas pouvoir faire de bénéfice. La règle c'est qu'il ne pourrait prendre strictement que le coût nécessaire de production du service (de plus, au moins cher selon la législation sur les marchés publics).
Un exemple. On doit construire une nouvelle route pour relier le village de Plouc-les-bains à Perdu-sur-Meuse. La route coûte 100 à construire.
L'État, par les règles qui lui sont imposées, si la route coûte 100, va facturer aux citoyens (taxer) 100 et construire la route. Pas de bénéfice, pas rentable.
Si une société privée construit la route, ça va lui coûter 100, mais il va facturer aux citoyens 110. Il y a 10 de bénéfice, c'est rentable et c'est de la croissance dans le PIB.
Au final, le service est le même, on a une route qui relie les deux villages, mais d'un côté elle est considérée comme rentable, de l'autre non.
Je sais bien que je ne vais pas changer ces préjugés même avec des années de tartines sur gamerz, mais ce n'est pas le rôle de l'État d'être rentable. Sans aller jusqu'à affirmer que ça lui est légalement interdit (car il y a des nuances, il y a des domaines dans lesquels il peut chercher à faire un bénéfice ... pour financer ses missions publiques), ce n'est pas dans la mission de l'État d'être rentable. Par essence, l'État ne peut pas être rentable. On ne sait pas calculer la valeur ajoutée de ses services (qui le plus souvent n'est pas monétaire).
Et qu'on se comprenne bien, et je le répète, ça ne veut absolument pas dire que tous les investissements publics sont bons, loin de là. Cette obligation de non rentabilité à poussé à d'autres dérives.
L'Etat est un actionnaire et, par conséquent, a les droits liés à son actionnariat.J'avais lu tes interventions à ce propos et je m'en souviens très bien.
Je ne vais pas argumenter pour ou contre cette idée, je dirais simplement alors que ça dépend de ses investissements et que je préfère que l'État investisse sans faire de l'interventionnisme.
En fait qu'il ne décide pas de la politique de l'entreprise et se contente d'être un actionnaire "classique". Je pense que c'est ce qui se passe chez Belfius.
Et par exemple, ce sont des règles (idiotes selon moi) imposées par l'État qui complexifient énormément l'offre de billets de train de la SNCB par exemple (PoMi confirmera).
Dans ces cas là, l'Etat n'aide pas au développement de l'entreprise.
C'était un peu pareil chez Proximus où l'État voulait absolument toucher ses dividendes plutôt que de réinvestir dans la société.
Je trouve juste qu'autant c'est "ok" (même si parfois stupide cf. Les tickets de train à prix réduits pr les veuves de vétérans de la seconde guerre mondiale) que l'État intervienne dans la gestion des sociétés qui sont de type "service au citoyen" autant je trouve que dans le cas de Belfius justement, il ne devrait pas le faire en forçant une ligne "éthique et durable" qui serait plus de l'attrape voix politique qu'autre chose et qui desservirait la société et indirectement nous via nos impôts.L'Etat est un actionnaire et, par conséquent, a les droits liés à son actionnariat.
En outre, il a des droits liés à son intervention directe. L'Etat défend l'intérêt de la Communauté et non, l'intérêt de l'entreprise.
S'il faut maintenir une ligne non-rentable, ça fait chier tout le monde et ça n'a aucun sens économiquement mais l'Etat le fera.
C'est surtout qu'on ne peut pas calculer la rentabilité d'un service étatique.L'Etat n'a, de toute façon, pas vocation à être rentable puisqu'il sert à fournir des services à la Communauté sans question de rentabilité.
Il suffit de prendre l'exemple de la SNCB : l'Etat subside et investit dans la SNCB pour que cette dernière maintienne des trajets non-rentables. C'est un service citoyen. Une boîte privée n'aurait jamais cette vision.
C'est pour ça que je souhaite dissocier le préjugé de la non rentabilité de l'État de la bonne gestion de celui-ci.J'avais lu tes interventions à ce propos et je m'en souviens très bien.
Je ne vais pas argumenter pour ou contre cette idée, je dirais simplement alors que ça dépend de ses investissements et que je préfère que l'État investisse sans faire de l'interventionnisme.
En fait qu'il ne décide pas de la politique de l'entreprise et se contente d'être un actionnaire "classique". Je pense que c'est ce qui se passe chez Belfius.
Et par exemple, ce sont des règles (idiotes selon moi) imposées par l'État qui complexifient énormément l'offre de billets de train de la SNCB par exemple (PoMi confirmera).
Dans ces cas là, l'Etat n'aide pas au développement de l'entreprise.
C'était un peu pareil chez Proximus où l'État voulait absolument toucher ses dividendes plutôt que de réinvestir dans la société.
Ce qu'on constate aussi, ce sont les sociétés spécialisées dans les marchés publics. Ils savent bien que c'est un job "dont personne ne veut" et que l'État est obligé de faire.La dérive classique qui est vue en tant que consultant dans le secteur public c'est
- la route coûte 75€ à construire
- si le SPF/ministère ne dépense pas les 25€ qu'il reste l'année prochaine son budget est diminué
- il va engager une boîte privée qui va surfacturer 100€ alors que la route en vaut vraiment 75
C'est ce que je vise.C'est surtout qu'on ne peut pas calculer la rentabilité d'un service étatique.
Le calcul de la rentabilité selon les outils utilisés par notre société provient d'un bénéfice comptable.
Or, un service étatique ne dégage pas de bénéfice comptable. Donc pas rentable car c'est gratuit. Il n'y a pas de bénéfice sur quelque chose de gratuit.
Mais pour reprendre l'exemple, tout le monde bénéficie de la nouvelle route, c'est un vrai plus pour eux, mais pas quantifiable dans le bilan comptable de l'État.