En même temps, niveau gestion du traffic, la Belgique est en dessous de tout. Les politiques contribuent à mener une politique répressive visant à emmerder un maximum de monde en mettant en oeuvre des réalisations plus que douteuses (à se demander parfois ce qu'ils peuvent bien fumer).
À Bruxelles, ce qui est flagrant, c'est qu'ils n'entretiennent aucune hiérarchisation des axes. Un boulevard/une avenue/une chaussée devrait être plus circulante qu'une rue pour "drainer du trafic" pourtant l'état des aménagements fait que l'on circule plus rapidement en passant dans des petites rues et des "zone 30" qu'en utilisant les axes qui devraient être principaux. Ici, on parvient pas à obtenir deux feux verts de suite alors qu'à Munich on est en 15 minutes sur l'autoroute depuis le centre sur des boulevards avec feux...
On s'amuse à rétrécir la largeur des bandes, deux bus ne savent plus se croiser confortablement, dans une ruelle étroite on est sensé savoir laisser passer un cycliste dans l'autre sens, etc. À croire qu'ils viennent de découvrir les tenants et aboutissants de la circulation automobile...
Je vis personnellement en Région flamande, ils ont récemment réaménagé la chaussée de Louvain à Tervuren où ils ont notamment remplacé une configuration en 1+1 avec tourne à gauche en une 1+1 et une bande de bus (sur 200m en plus)... Ce qui fait que ça bloque toute la circulation de la chaussée chaque fois qu'un peï veut tourner à gauche. Maintenant, une part du traffic bifurque et passe par le centre de mon village où maintenant on parle de construire un "ring"
Les flamands étant les meilleurs spécimen de stupidité territoriale : je vais construire ma maison le long d'une chaussée (qui doit exister depuis 200 ans au minimum) puis me plaindre que les gens roulent vite au lieu de faire des lotissements... On passe tout à 50/70 et puis le traffic empire de tous les côtés parce que l'axe ne draine plus rien.
La partie nord du ring de Bruxelles qu'ils souhaitent élargir date du milieu des années 1970 et depuis, la quantité de véhicules particuliers est passée de 2 millions à 6 millions ce qui induit que les besoins changent. De surcroît, sa position dans le réseau routier belge fait qu'il est indispensable pour la circulation de transit. L'approche visant à séparer les chaussées selon le type de trafic soutient cette hypothèse.