Alors, une fois n'est pas coutume, petit compte rendu au lendemain d'une course.
Semi de Marc-en-Baroeul (Nord de la France - à 20' de la maison).
Seconde expérience sur la distance. Précédente il y a 3 semaines. Est-ce judicieux de les faire si proches alors que je ne faisait pas autant de distance il y a un an ? On s'en fout un peu, si je ne le fais pas maintenant, je ne le ferais plus.
Près de 2000 au départ, difficile de trouver sa place sur le tarmac et les meneurs d'allure sont introuvables (pas de couloir/groupe, les gars étaient tous devant au départ
) pourtant deux fanions par allure et des allures cibles toutes les 5 minutes. C'était top, mais je n'ai pas compris pourquoi ils ne se plaçaient pas à différent niveau de la ligne de départ.
Le deux premiers kilomètres à regarder les talons de ceux qui précédent et à éviter ceux qui étaient à l'avant au départ mais qui n'avancent pas des masses.
Puis ça s'étiole un peu à la fois et je peux enfin prendre une allure et la tenir.
Contrairement à la fois précédente, de un, je préfère être un peu plus lent au départ et accélérer si les jambes sont là plutôt que de subir les derniers kilomètres, de deux, j'ai pris mon sac d'hydratation pour être autonome et ne pas arriver limite sur les ravitaillements.
C'était un bon choix.
Les kilomètres et les faux plats se succèdent, les jambes suivent (pourtant même si j'ai limité l'alcool, la fatigue est bien présente - Un vendredi bien sympa e.a.), je rattrape les meneurs d'allure de 2h00 ('tain je croyais qu'ils étaient derrière moi) et c'est à nouveau un troupeau difficile dépasser tant ils sont agglutinés, mais ça passe. Idem avec le groupe de 1h55 même si la bosse fait mal dans les cuisses pour certains.
Je suis surpris à continuer de dépasser des coureurs et de ne pas en avoir beaucoup qui me dépassent.
A si, après le kilomètre 11, la voiture ouvreuse nous dépasse et le premier qui est déjà à son kilomètre 20 nous laisse carrément sur place.
Bonne leçon d'humilité
On entame la seconde boucle après le kilomètre 12, c'est bien on connais le parcours et ça permet d'appréhender les faux plats et les petites bosses qui se succèdent.
Je me motive en continu avec un "On surmonte les côtes, on ne subit pas" mental, et on réclame des encouragement quand les spectateurs sont trop passifs.
Les gamins sur le côtés qui tendent tout le temps la main pour qu'on vienne les taper, c'est con mais ça fait du bien au moral.
Le top quelques gamin avec des panneaux "champignon de Mario" pour rebooster
Surpris de voir le temps et les kilomètres qui passent et de pouvoir accélérer après 17 kilomètres et même redescendre sous les 5'/km pour les 2 derniers kilomètres (et une rawette) mais là je pense que ce sont les encouragements du public qui boostent, et ça permet de rattraper les meneurs de 1h50 juste sur la ligne.
Classement général 715/1995 (dont 1990 au final), 660/1501 hommes et 71/185 catégorie.
Bref toujours dans la première moitié, c'est bon pour moi.
Et puis j'ai gagné 4 minutes sur le semi en descendant tout juste sous les 1h50.
J'espère réussir à aller chercher les 1h45 la prochaine fois même si ça ne va pas être de tout repos et tout du moins le premier tiers du classement.